prog rock/metal

Jolly – The Audio Guide to Happiness (part I et II)

Jolly est un groupe new-yorkais qui, ça vous a peut-être échappé, a sorti l’année dernière le deuxième volet de son Audio Guide to Happiness, un double album donc (dont le premier volet date de 2011), au concept un poil fumeux puisque le groupe met en avant le son « binaural » utilisé sur l’album, qui serait paraît-il un artefact sonore permettant de produire une fois perçu par le cerveau, un état de bonheur chez les sujets exposés à cette technique sonore.

Periphery – Clear

Alors que le groupe est supposé travailler sur son nouvel album Juggernaut depuis un moment, Periphery annonce en fin d’année 2013 qu’ils sortiront une sorte d’EP autour d’un concept assez unique, il contiendra une intro plus autant de morceaux qu’il y a de membres dans le groupe, soit 6, chacun des musiciens ayant en charge la composition d’un morceau supposé reprendre des mélodies de l’intro.

Septa – The Lover

Nous arrivant tout droit d’Odessa (Ukraine), Septa nous offre (littéralement puisque c’est en téléchargement gratuit sur Bandcamp) un EP particulièrement intéressant avec The Lover. Assez difficilement classable, le groupe emprunte des éléments de différents styles pour un résultat final singulier et surprenant.

East of the Wall – Redaction Artifacts

Une fois n’est pas coutûme, ce n’est pas jonben qui va chroniquer le dernier East of the Wall. Après tout, y’a pas de raison. Même si nous avons des bases communes, il y a bien longtemps que lui et moi n’avons plus de coups de coeur en commun. De plus mauvaises langues que moi diraient que la vague djent lui a cramé toutes ses papilles musicales, mais j’ai beaucoup trop de dignité pour le souligner. Restent quelques groupes ici et là, vestiges d’un temps où nous partagions la même attirance pour une musique complexe et décalée, avant que les chants [...]

Ovid’s Withering – Scryers of the Ibis

J’aime bien ça… J’aime bien quand un groupe dont je n’ai jamais entendu parler vient foutre le bordel en fin d’année dans les certitudes qu’on aime se forger concernant l’inévitable « liste de fin d’année » et la non moins inévitable question qui nous obsède tous entre la bûche et les cotillons : « quels seront donc les albums qu’on retiendra comme marquants pour l’année qui s’achève ? ». En l’occurence s’agissant de 2013 Ovid’s Withering réussit quasiment le hold-up parfait.

After The Burial – Wolves Within

Au fil des albums, After The Burial a su s’imposer au sein d’un style duquel on ne compte plus les nouveaux groupes ces derniers temps: le djent/metalcore rebaptisé sumeriancore. Parti à ses débuts d’un metalcore déjà technique mais plus commun, le quintet de Twin Cities, Minnesota, a connu quelques revirements d’effectif (deux fois de chanteur notamment) pour ensuite verser dans quelque chose de plus percutant et un poil progressif, et Wolves Within ne dérogera pas à cette règle…

Aeris – Temple

Originaire de Nantes, Aeris est un groupe instrumental composé de membres de Sydony Box, Le Dead Project, A Prison Called Earth et un ancien Lemurya, des groupes plus ou moins confidentiels et de genres très différents. A ce mélange s’ajoute l’illustratrice Clémence Bourdaud (Le Chakipu), faisant partie intégrante du groupe et responsable de la jolie pochette esprit BD de Temple, premier album très singulier.

Scale the Summit – The Migration

On reprend avec le livret 4 des variations de thèmes à la guitare, pour aujourd’hui ce sera 10 exemples qui couvriront l’ensemble des capacités instrumentales d’une formation à 2 guitares, une basse et une batterie. Ca pourrait se résumer de la prouesse technique si la musique de Scale the Summit n’était pas si plaisante, parfaitement agencée avec une subtilité et un feeling indéniables.

Tesseract – Altered State

Tesseract, pionniers du genre Djent, sortent ici leur second album. Le groupe est à l’origine un projet personnel du guitariste Acle Kahney, qui officiait dans Fellsilent, un des premiers groupes proto-Djent anglais, puis se consacra exclusivement à Tesseract dès 2009.
Dès 2004, Acle enregistre et diffuse sur internet de prometteuses démos et réussit progressivement à former un groupe autour de lui. Cependant, pendant ces presque 10 ans, on assiste à une valse des chanteurs, jusqu’à l’arrivée de Daniel Tompkins pour leur premier album, puis Elliot Coleman sur l’EP acoustique sorti l’année dernière et pour ce second album, encore un [...]

Leprous – Coal

Bilateral était clairement à mon sens, un des temps forts de l’année 2011, il était donc normal d’attendre impatiemment ce nouvel album des norvégiens, à l’étrange pochette…
Il a pourtant fallu plusieurs écoutes pour commencer à rentrer dans cette rondelle de charbon et même à succomber après 6 ou 7 écoutes, car les premières m’avaient plutôt laissé perplexe, voir même quelque peu déçu.