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Morild – Så kom mørket…

Si vous aimez les records, voici certainement celui du plus long titre d’album de 2019 ! En effet, Så kom mørket og tog mig på ordet En sort sky af minder I afgørende stunder Frosset fast til mit indre Jeg håber det forsvinder med lyset At dø eller blive fri est le genre d’albums à faire criser les téléchargeurs qui aiment écrire le nom complet des albums sur leurs dossiers. Cet album est donc le premier de Morild, mystérieux quintet danois qui a donc découpé son titre d’album pour en faire six morceaux. Ah oui, et si vous n’aviez [...]

SKÁLD – Le Chant Des Vikings

Quelques mois après son premier trois-titres, SKÁLD fait son retour avec un premier long-format au concept regardant toujours vers le nord et sa mythologie viking. Le Chant Des Vikings développe donc un peu plus ce qu’on avait pu entendre, reprenant ces trois titres en plus de dix nouveautés qui nous plongent dans un nouveau trip sensoriel.

For Your Health – Nosebleeds

For Your Health est un jeune groupe de Colombus, Ohio, monté il y a à peine un an. Repéré par le très sympathique label Middle-Man Records, essentiellement spécialisé dans le screamo (Coma Regalia, Infant Island ou encore Respire), on ne s’étonnera donc pas d’en trouver chez For Your Health, ces derniers y adjoignant tout de même une bonne dose de chaos à l’ancienne et même un peu de noise.

Imha Tarikat – Kara Ihlas

Imha Tarikat (mot signifiant « Destruction » en turc) est un jeune groupe de black metal assez singulier. Basé à Müllheim (Allemagne), le duo trouve donc ses thématiques du côté de la Turquie (chaque titre étant écrit en turc), allant même jusqu’à s’inspirer du Coran. Kara Ihlas (qui signifie Pureté Noire) s’attaque donc à un sujet vraiment peu habituel dans le milieu mais le met en musique avec un black metal plutôt traditionnel, nerveux et sans compromis, découpé ici en quatre chapitres distincts.

Wristmeetrazor – Misery Never Forgets

Après avoir sorti une démo puis deux EP (I Talk To God... et …But The Sky Is Empty en 2017), Wristmeetrazor s’est fait attirer par Prosthetic Records qui en a fait sa « next big thing ». Jeune trio assez difficile à classer, le groupe annonce jouer une musique entre metalcore (le type de riffs) et screamo (les cris), le tout dans une optique old school réjouissante.

Vessel Of Iniquity – Void Of Infinite Horror

Mëme pas un an après son effroyable premier EP trois-titres, Vessel Of Iniquity est de retour. Le britannique seul aux commandes du vaisseau en a ajouté deux autres pour le coup, histoire de prolonger le plaisir. Au menu, toujours ce mélange de black et de death mixé à une alliance noisy bruitiste afin de soulager les oreilles sensibles.

Unearth – Extinction(s)

Sans qu’on s’y attende, 2018 a vu le retour de nombreux groupes de metalcore: Bleeding Through, The Agony Scene, Bleed From Within, Light This City ou encore As I Lay Dying, ça en fait un paquet qui se sont remis en selle après de longues années de silence. Et parmi les figures aux origines de la frange mélodique du mouvement initiée notamment par Killswitch Engage, il y a Unearth. Un peu moins populaire chez nous que la bande à Jesse Leach, le groupe du Massachussetts s’est pourtant imposé comme l’un des cadors du style.

The End Of The Ocean – -aire

Pour ses dix ans d’existence, The End Of The Ocean donne enfin un véritable successeur à Pacific-Atlantic (2011), premier album qui n’avait été suivi que par deux EP (In Excelsis en 2012 puis The Revelator Sound Sessions en 2017, ce dernier étant un live). Bref, le groupe de Colombus, Ohio, n’est pas des plus réguliers en matière de sorties mais a semble-t-il tenu à marquer le coup pour son anniversaire: -aire est un excellent album de post-rock instrumental, contenant tout ce qui se doit dans le genre.

Peste – S/T

Rencontre entre membres de la fine fleur du hardcore italien (Tutti I Colori Del Buio, Haram, If I Die Today, Papazeta), Peste est un jeune groupe turinois qui annonce la couleur dès sa pochette: un nœud coulant à l’image de leur punk-hardcore. Brutal, nihiliste et sans concession, voilà le topo des cinq titres radicaux offerts sur ce premier EP.

Crypteria – S/T

Débarquant de Jacksonville (Floride), Crypteria sort son premier album en autoproduction. Le groupe n’est pourtant pas né de la dernière pluie puisqu’il s’est formé en 2006. Le quartet met donc fin à cette longue attente avec cet album éponyme d’un death metal technico-progressif d’un fort beau gabarit.