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Yattai/Boris Viande/Vengeance/Tina Turner Fraiseur/Nolentia/Grünt Grünt – Six Stab Wounds

L’amateur averti le sait, les splits sont légion dans le petit monde du grindcore/powerviolence. Mais quand le sympathique label bordelais Coups de Couteau se propose de faire un petit panorama français du/des style(s), ça nous donne ce Six Stab Wounds, réunion de six groupes aux noms plus ou moins fleuris, plus ou moins rigolos (entre Boris Viande et Tina Turner Fraiseur mon cœur balance), ayant pour dénominateur commun l’amour du blast et du cri sur des titres autour de la minute.

Cryptae – S/T

Avec son logo illisible et sa cover toute simple mais explicite, Cryptae fait une entrée remarquée dans le monde du death metal, celui un brin dérangé et non effrayé par les expérimentations. Originaire des Pays-Bas et comprenant en ses rangs des membres de Celestial Bodies et de Dead Neanderthals, le groupe signe un premier quatre-titres très cru et à la sauvagerie débridée, sortant forcément chez Sentient Ruin Laboratories.

Deadly Bells/Whoredom – Execution Parade

Amateurs de découvertes grind/powerviolence, voici un split réjouissant qui nous démontre que la scène de l’est est particulièrement active. Deadly Bells, trio biélorusse rencontre donc aujourd’hui Whoredom, duo voisin (russe donc) pour une Execution Parade qui porte bien son nom !

Danny Trejo – Another Trejo’s Night

Non, Danny Trejo n’a pas (encore) délaissé ses films d’actions-direct-to-vod et ses fajitas Old-El-Paso pour sortir un disque. Ce Danny Trejo-là est un groupe italien, de Venise plus précisément, actif depuis 2011 et contenant en son sein six membres issus de la scène punk-hardcore locale.

The Texas Chainsaw Dust Lovers – Film Noir

Un peu plus de trois ans après ma découverte de The Texas Chainsaw Dust Lovers par l’intermédiaire de leur sympathique EP  The Wolf Is Rising (2014), j’ai quelque peu perdu de vue le quartet parisien qui a pourtant sorti en 2016 un premier long-format (dont je n’ai pas eu connaissance) intitulé Me And The Devil. A peine un an plus tard, revoici le groupe armé d’un second album dont le titre, Film Noir, ne ment pas, cet album aurait bien pu servir de bande originale à un film du genre, ou plutôt à celle d’un western car l’atmosphère semble toujours située [...]

Mortis Mutilati – The Stench Of Death

Après un rapide coup d’œil, The Stench Of Death se pose déjà comme l’une des covers les plus dérangeantes de l’année. Cette photo de mariage à l’ancienne particulièrement glauque colle pourtant parfaitement avec la musique délivrée par Mortis Mutilati, one-man-band monté en 2011 par un certain Macabre (Moonreich, The Negation), à savoir un black metal agrémenté d’une ambiance singulière, mélancolique voire funéraire pourrait-on dire étant donné son thème principal.

Black Turpentine – Failure

Les envies emo de Converge sur son dernier album vous ont déçues ? Vous appréciez le hardcore chaotique de la fin des 90’s ou début 2000 ? Black Turpentine pourrait bien très fortement vous réjouir ! Formé du côté de Bordeaux en 2014, le jeune groupe livre avec Failure un premier album au bon goût de chaos authentique…

Fixions – ヘッドハンター

MOAR SYNTHS! Alors que Carpenter Brut et Perturbator explosent un peu partout, Fixions reste un peu plus dans l’ombre alors qu’il y a beaucoup d’éléments en commun avec ces derniers. Leur date de création (2012), leur origine made in France (même si Fixions est plus au sud, à Aix-en-Provence plus précisément) et enfin le style pratiqué: la synthwave top-qualité.

sittingthesummerout – Brick and Mortar

Après Pas du Tout (2015) et Could It Rain Forever? (2016), les milanais de sittingthesummerout sont de retour avec un troisième EP au titre parodiant l’une des meilleures séries d’animation de ces dernières années (Rick and Morty, pour les largués). Musicalement, le quintet n’est pourtant pas vraiment dans le même délire, au contraire même puisque leur post-hardcore s’oriente plus vers la mélancolie.