Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

Wildernessking – The writing of gods in the sand

Ça vous dirait d’assister à un dépucelage en direct ? Ne répondez même pas, je sais votre pudeur en la matière. Eh bien tant pis, vous devrez forcer votre nature car c’est devant vous que je m’adonne à la débauche ultime : chroniquer un groupe d’Afrique du Sud.
Je me doute tout de même que les ricanements ne vont pas rompre violemment le silence et que je ne serai pas traité de « gros puceau » par une horde de metalleux tellement les groupes de metal Sud Africains ne saturent pas les ondes.
En revanche, vous êtes bien évidemment d’accord pour [...]

Supagroup – Hail ! Hail !

Vous conviendrez avec moi, après avoir jeté un regard sur la pochette de Hail ! Hail !, qu’il aurait été dommage de ne pas jeter une lumière, aussi modeste soit-elle, sur ce nouvel album de Supagroup.
Ceux qui n’ont jamais entendu parler de ces derniers vont probablement se dire qu’il n’y a pas que l’artwork qui mérite quelques commentaires sarcastiques. Qu’est-ce que c’est que ce nom à la con ?
Eh bien c’est le nom d’un groupe américain au sein duquel officient, ô suprême originalité en la matière, 2 frangins fous de hard rock AC/DC-Danko Jonesien. Eh oui encore.
Mais attention [...]

’77 – High decibels

Faisons fi de la fausse modestie qui pollue la faculté de raisonner : si ce site avait l’audience qu’il mérite, cette chronique serait lue par 260 000 personnes. Et que croyez qu’il se serait passé si vous aviez été autant à commenter ? Eh bien d’après une équipe de sociologues américains, nous aurions eu droit à : 75% de liens vers des sites pour adultes, 15% de « kikoololeries » et 10% de commentaires liés directement à la chronique. 50% de ces 10% auraient chié sur le chroniqueur, les autres auraient chié sur l’album ou l’auraient au contraire encensé. Et c’est [...]

Dekadent – Venera : Trial & Tribulation

Cinq ans après leur premier album, les Devin Townsend du black metal sont de retour avec un troisième album (le 2ème, The deliverance of the fall date de 2008). Enfin je devrais plutôt dire la version black du Devin Townsend band est de retour.
L’expression est un peu facile et sonne comme un mauvais sticker promotionnel, j’en conviens. Pourtant, en 2006, Manifestation of seasonal bleeding n’avait pas vraiment mis mon imagination à rude épreuve pour trouver quelques repères et je vous mets au défi de ne pas penser au Canadien à l’écoute, par exemple, de « False Endearment ».
Ah et [...]

Novembers Doom – Aphotic

J’avais tellement été enchanté en 2005 par les mélodies par The pale haunt departure et refroidi par le caractère plus rentre dedans, moins doom et plus heavy death de The novella reservoir (2007) que je n’avais même pas pris la peine de jeter une oreille sur le 7ème album (Into night’s requiem infernal, 2009) de Novembers Doom.
Pourquoi revenir vers le groupe en 2011, à l’occasion de leur nouvelle sortie Aphotic ? Eh bien tout d’abord parce que la musique de ces Américains me manquait. Chant death puissant et ô combien profond (l’un des plus beaux du genre) couplé [...]

Bilan 2011 Darkantisthene

2012, heure du bilan. Mais heure des propositions aussi, car on ne peut pas baser son programme sur la seule critique d’un bilan.
Mes propositions sont simples, mes chers compatriotes, et vous les trouverez en détail sur electionquonestdanslamerdeavec.fr.
En attendant, je vais quand même vous dire ce que je pense de 2011 parce que vous attendez de ce site de recevoir la lumière dans laquelle vous pourrez baigner vos oreilles.
Mon choix n’a pas été très compliqué, c’est l’une des années où j’ai le moins écouté de musique. Et le peu que j’ai écouté n’avait pas beaucoup de rapport [...]

The Brought Low – Third record

Ces saligots de Dirty Sweet ayant décidé d’offrir à leur superbe premier album une suite mollassonne, j’ai encore dû partir à la recherche de groupes susceptibles de me fournir ma dose de hard classic blues rock américain fort connoté 70’s.
Mais cette fois pas la peine de sortir le détecteur de bijoux, il aura suffit de suivre l’actualité d’un groupe qui avait déjà trouvé sa place dans ma discothèque : The Brought Low.
Après un très bon The Brought Low en 2002 et un non moins très bon Right on time en 2006, la bande de plus très jeunes [...]

Puteraeon – The esoteric order

Je les ai bien niqués les Suédois sur ce coup. Ça fait quelques temps que je me dis que leur musique mérite d’être portée à la connaissance de l’honorable lecteur. Et puis j’ai laissé tombé en me disant que je me concentrerai sur l’album à venir. Et l’album le voilà, après 3 démos d’une tenue exemplaire, déversant un death metal old school nettement connoté Grave – même si on peut noter çà et là quelques intonations Dismemberiennes et Bolt Throweriennes.
Pourquoi je les ai niqués, me direz-vous ? Eh bien parce que je fais d’une pierre deux coups puisqu’une grande [...]

Graveyard – One with the dead

Non mais comprenez-moi bien monsieur le juge : bien sûr, je savais que les Espagnols pouvaient être parfois de fiers pourfendeurs de tradition metallique noire ou mortifère. Je n’ai jamais considéré que cette patrie n’avait rien à dire en matière de riffs assassins sauce swedish old school death metal.
Mais reconnaissez tout de même qu’avec Graveyard, l’erreur est, sinon excusable, quasiment inévitable : rien que le nom ! On ne peut pas dire qu’ils se soient cassés la rondelle à multiplier les brainstorming.
Et puis – et ce sera le second point de ma défense, il faut dire que, en 2009, le [...]

Kopek – White collar lies

Comme leur nom l’indique à un esprit défectueux, Kopek sont… Irlandais. Et pratiquent un rock que l’on pourrait qualifier de « moderne ».
C’est la classe ça, d’être moderne, disait en substance l’exhortation rimbaldienne.
Sauf qu’en matière de rock, moderne rime souvent avec « calibré radio/télé ». Et ça, ça casse un peu les roubignolles, dirait en substance une mienne chronique.
Ma méfiance quasi maladive en la matière est malheureusement justifiée dès le 2ème titre de ce premier album. Pour quelle raison ? Parce que ce « White collar lies » n’est autre qu’une soupe. Une putain de soupe dans le trio de tête d’un [...]