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Fou de Joie – S/T

Fou de Joie s’est formé en 2015 du côté de Clermont-Ferrand, souhaitant mettre en commun les influences de chacun des membres: du post-rock, du math-rock et du midwest emo. Détail intéressant, le groupe n’a pas de chanteur à proprement identifié, chacun y va de sa participation vocale, et parfois en chœur. Ce premier album (financé via une plate-forme collaborative) ne se range donc dans aucune case prédéfinie, les clermontois nous guidant au gré de leurs fourmillantes idées.

Husbands – Self-Titled

Si Spotify est désormais un très bon outil de découvertes de nouveaux groupes, le boulot allant même jusqu’à être prémâché chaque semaine, Bandcamp résiste et se montre toujours efficace en nouveautés pour peu que l’effort de quelques clics en plus ne vous effraie pas. C’est donc par ce biais que j’ai déniché Husbands, quintet de Toronto, qui livre là un nouvel EP faisant suite à une démo parue il y a trois ans, l’occasion de se prendre dans la gueule une courte mais bouleversante dose de bon screamo.

Castor’s Hollow – Shape And Void

Formé en 2011 en Pennsylvanie, Castor’s Hollow a ensuite un peu pris son temps, ne sortant qu’un EP et deux singles avant de passer aux choses sérieuses. Des choses sérieuses qui sont donc ce premier album Shape And Void, rencontre de chaos, de violence et d’émotions à vif. Récupérant le son post-hardcore à forte tendance metalcore du début des années 2000 (avant la grosse vague qui a suivi), le groupe, comptant en ses rangs le batteur des fabuleux Dionaea, signe un premier album très solide.

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.

Saves The Day – 9

Groupe fondateur du mouvement emo premier du nom, Saves The Day est né en 1998 et ne compte désormais que Chris Conley (chant/basse) comme membre fondateur. Sortant après un hiatus de cinq ans, 9 est comme il se nomme, le neuvième album du groupe, un album qui tend à faire comme dans le temps, distiller des émotions sur un rock aussi mélancolique qu’énergique.

Hellions – Rue

Peu convaincu par leur Opera Oblivia sorti il y a de ça deux ans, c’est un peu réticent que j’ai tenté l’écoute de son successeur nommé Rue, en espérant que Hellions ne le soit pas (à la rue, désolé). Non sans rire, cet album est franchement plus intéressant, sans trop modifier son style fait « post-hardcore à l’australienne » et de refrains fédérateurs, le groupe de Sydney est parvenu à moins se disperser et signe un espèce de concept-album aux mélodies simplement irrésistibles.

Silent Planet – When The End Began

Pochette sombre, titre dans les mêmes tons, tout laisse à penser que ce troisième album de Silent Planet ne va pas être la fête au village. Confirmation directe lorsque l’on jette un œil aux thématiques abordées dans ce When The End Began, de la drogue à la maladie en passant par la société de consommation ou les relations compliquées, là aussi on se dit que son écoute devrait nous secouer un peu. Pourtant le groupe californien brouille toutes les attentes en délivrant un metalcore assez conventionnel mais plutôt percutant, et non dénué d’émotions bien entendu.

Happy. – Cult Classic

Pour certain d’entre vous, le titre Cult Classic doit vous remettre en tête l’un des meilleurs albums de hardcore chaotique de l’Histoire (oui carrément !). Sorti en 2004, Scarlet avait signé sur Ferret Music un premier full-length d’une incroyable intensité, toujours aussi efficace 14 ans plus tard et que je pourrais mettre sans hésiter dans mon Panthéon personnel. Alors quand arrive un petit groupe nommé « Happy. » et qui affuble son premier album Cult Classic d’une boite de pop-corn sur un fond bleu assez dégueulasse, on est en droit d’être un brin perplexe !

The Arusha Accord – Juracan

Voilà le genre de retour que l’on attendait plus ! Apparu en 2005 alors que SikTh et autres Dillinger Escape Plan trustaient les tops albums des amateurs de musiques aussi complexes que mélodiques, The Arusha Accord a décidé de cesser ses activités seulement quatre ans plus tard, au grand désarroi de leurs fans. Après un silence total de sept ans, le groupe anglais repointe le bout de son nez mi-2017 avec « Blackened Heart », puis remet ça avec « Vultures » trois mois plus tard avant d’attendre une année complète pour livrer un véritable EP.

Homesafe – One

Originaire de Chicago, Homesafe est le side-project de Ryan Rumchaks, chanteur/guitariste de Knuckle Puck. Actif depuis 2014, le groupe a déjà sorti deux EPs et un album avant celui-ci, sortant sur Pure Noise Records pour l’occasion. D’obédience pop-punk, One renferme également de nombreux autres éléments lui permettant de se distinguer des autres albums du genre: une tonalité rock alternatif héritée des 90’s, couplée à une énergie punk et à des mélodies qui évitent soigneusement d’être putassières.