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Rotting Christ – Κατά Τον Δαίμονα Εαυτού

En entamant l’écoute de cette dernière cuvée Rotting Christ, j’attendais un bon album, pas inoubliable mais sympa à écouter. C’est là où on se dit que les grecs ont encore plus d’une corde à leur arc, car rien ne m’avait préparé à me prendre une telle claque.
Dès les premières notes, cet album me fait penser à l’excellent Sanctus Diavolos, impression qui n’ira qu’en se confirmant au fur et à mesure des écoutes. Le son est toujours excellent, la prod un poil plus ample et chaleureuse que sur Aealo. Si l’ambiance revient à un Sanctus Diavolos, les riffs assassins [...]

The Flight Of Sleipnir – Saga

Deux ans sont passés depuis l’excellent Essence Of Nine, le précédent album de The Flight Of Sleipnir. Constitué d’un binôme ayant fait ses armes au sein des groupes de black metal ricain de seconde zone Acheronian Dirge et Throcult, le groupe est axé sur une vision beaucoup plus éthérée du metal, un mix de folk et de doom plus exactement.

Sectioned – Outlier EP

Bon, je sais que je ne vais pas me faire beaucoup d’amis en affirmant  ceci, et notamment parmi les membres de la rédaction, mais tel un Gavroche/ musical qui n’hésite pas à risquer sa vie pour ses idéaux, je le dis haut et fort : le djent ça craint.

Semantik Punk – abcdefghijklmnoprstuwxyz

Alors que l’ensemble de la presse metal s’extasiait ou se lamentait sur la très hypothétique collaboration de Ross Robinson au prochain album de Behemoth, peu d’entre eux se sont penchés sur le travail qu’il effectuait au même moment avec semantik punk, illustres inconnus venus, eux aussi, de Pologne.

Manimal – Multiplicity

Les toulousains de Manimal ont commencé comme un side-project de Psykup, étant composés de 3 membres de ces derniers, et auront suivi à peu près le même parcours chaotique et la même difficulté à se faire une place sur la scène metal française malgré un talent certain, jusqu’à ce 3ème album sorti de façon assez confidentielle… et annoncé comme le dernier.
Manimal était dès le départ un projet plus metal que Psykup, avec les mêmes délires schyzophréniques mais se concentrant sur sa facette la plus extrême à base de riffs saccadés complexes et de rythmiques blastées, quelque part entre [...]

Forgotten Silence – La Grand Bouffe

Voici ma grosse découverte de ce début d’année, un groupe tchèque inconnu au bataillon qui existe pourtant depuis 20 ans et dont c’est le 5ème album. Au premier abord, on ne peut qu’être étonné par la curieuse association entre le nom du groupe d’abord, qui rappelle le death/black qu’il pratiquait à l’origine, cette demi orange séchée en guise de pochette, puis le nom de l’album, La Grande Bouffe – ils veulent bien parler du film culte de Marco Ferreri datant de 1973, l’album est parsemé de dialogues en étant tirés. Et on est pas au bout de nos surprises.

Vuyvr – Eiskalt

A l’instar des dernières livraisons de The Secret, le hardcore a aujourd’hui souvent tendance à se parer de blasts et de voix de gargouilles, bref la mode est à la « blackmetalisation » ces derniers temps. Et quand des mecs issus de groupes aussi reconnus du créneau core tels que Knut, Impure Wilhelmina, Elizabeth et Rorcal ont décidé de jammer ensemble, on n’aurait pas vraiment parié sur une « blackmetalisation » aussi prononcée.

Riverside – Shrine of new generation slaves

Déjà le 5e album pour les prog-metaleux de Riverside, qui continuent à tracer leur sillon, à un rythme régulier mais non effréné. Un rythme qui permet de ne pas lasser mais sans se faire oublier.
Qu’en est-il aujourd’hui de ce SONGS (malicieux acronyme) ? Faire du metal-prog en 2013, ne reviendrait-il pas à s’engouffrer de soi-même dans une impasse ? les marges de manœuvre semblant minimes surtout lorsque l’on s’est forgé une identité forte dès le premier album. Riverside s’étant fait taxer d’immobilisme dès leur 3e opus, le 4e leur avait donné l’occasion de changer la donne en durcissant [...]

Diablo Swing Orchestra- Pandora’s Piñata

Attendu de pied ferme par nombre de métalleux en manque de groove jazzy, de cantatrice déjantée et de fourre-tout génial, Diablo Swing Orchestra nous revient (nous est revenu devrais-je dire, puisque l’album date de mi-2012)plus en forme que jamais et prêt à en découdre si l’on en juge par l’orientation (très) énergique de ce Pandora’s Piñata.

 

A Life Once Lost – Ecstatic Trance

A Life Once Lost où l’exemple du groupe avançant à son rythme en toute indépendance, produisant des albums régulièrement depuis 2000, en changeant légèrement de style à chaque fois, mais sans vraiment suivre la mode du moment. Chaque album du groupe a sa propre patte, les débuts portaient plutôt la marque de Pantera, même si Meshuggah a toujours été leur influence principale et cela, bien avant tous les autres groupes qui s’y sont mis par la suite. A Life Once Lost a toujours eu également un son metalcore, brut, organique, limite bestial, avec une touche américaine « southern », un son [...]