death/grind

Split Cranium – I’m The Devil And I’m OK

Il y a tellement de groupes à mettre à l’actif d’Aaron Turner (l’ex-Isis qui se transforme peu à peu en ours d’après les photos): après Old Man Gloom, Twilight, Sumac et Mamiffer, voici Split Cranium, formé en 2012 avec quelques musiciens finlandais desquels il ne reste plus que Jussi Lehtisalo et Tomi Leppänen (tous deux dans le groupe Circle). Le reste du line-up étant complété par la compagne de Turner Faith Coloccia (Mamiffer) et par Nate Newton (Converge). Une réunion quelque peu disparate qui n’augurait aucunement du style appréhendé par ce désormais « supergroupe », le crust/d-beat !

Aeviterne – Sireless

Jeune groupe new yorkais récemment monté par des musiciens expérimentés: Garett Bussanick (chant/guitare, ex-Tombs, Flourishing), Eric Rizk (basse, ex-Flourishing) et Ian Jacyszyn (ex-Castevet, Pillory), Aeviterne livre avec ce Sireless un premier apercu en deux titres de leur vision toute personnelle du death metal, très technique mais habitée d’une ambiance singulière.

Cult Of Extinction – Black Nuclear Magick Attack

Après avoir fait vriller nos oreilles avec des projets mélangeant noise expérimental et black metal, Sentient Ruin Laboratories revient à des hybrides un peu plus « traditionnels » mais pas moins violent, un bon petit mix de black et de death metal ! Aujourd’hui, c’est Cult Of Extinction qui nous intéresse, dernier projet en date d’un certain Void, allemand officiant aussi seul dans Abominations et Imperceptum, appréciant autant jouer très vite et râler dans un micro blindé de réverb…

Kenos – Pest

Formé en 2002 sur les cendres d’Underwise, Kenos est un groupe italien qui n’avait plus donné de nouvelles depuis 2012 avec un single de Noël (une reprise de King Diamond en l’occurrence). Rejoints pendant ce temps par le batteur de Hideous Divinity, les lombards reviennent aujourd’hui avec un death metal quelques crans au-dessus niveau véhémence mais aux progressions et mélodies tendant à rompre la monotonie de leur avalanche de technique.

Rotten Sound – Suffer To Abuse

Deux ans après Abuse To Suffer, Rotten Sound switche les mots pour en livrer aujourd’hui son petit frère (faux jumeau) Suffer To Abuse. Et avec les vétérans finlandais (toujours là depuis 1993), on sait normalement à quoi s’attendre: un grind in your face mais non dénué de points d’accroche en dignes héritiers de Nasum qu’ils sont. Mais au fil des albums, le groupe a démontré qu’il ne se contentait plus de seulement bourriner à tout-va, modulant désormais parfois sa vitesse pour nous offrir des mid-tempos tout aussi destructeur, cet EP ne va pas déroger à la règle.
« Privileged » démarre [...]

Neck Of The Woods – The Passenger

« Devin Townsend working with Converge« , voilà le genre de description qui incite a aller écouter un album ! Cet album se nomme The Passenger et il s’agit du premier long-format des canadiens Neck Of The Woods. Suite a un EP éponyme sorti en 2015, le combo de Vancouver a signé sur Basick Records, l’occasion d’exporter un peu plus sa mixture de metalcore et de death metal mélo-technique.

Noose Rot – The Creeping Unknown

Jeune trio réunissant des membres de Gatecreeper, Skeletonwitch et Wolvhammer, Noose Rot débarque avec un premier EP aux quatre titres mélangeant lourdeur et saleté sludge à un death metal du genre caverneux, le tout avec un sens du groove particulièrement affûté.

Sanction – The Infrigement Of God’s Plan

The Infrigement Of God’s Plan est sorti en 2017 mais il aurait pu sortir en réalité une bonne quinzaine d’années auparavant. En effet, reprenant de bien nombreux éléments des débuts du metalcore, les newyorkais de Sanction auraient pu être signés sur Victory ou Trustkill.

Widow’s Peak – Graceless EP

Formé en 2016 du côté de Calgary (Canada), Widow’s Peak est un groupe de death metal à tendance technique auteur avec ce Graceless, d’un premier EP regardant un peu plus en Europe, plus précisément du côté de la Belgique.

Whoresnation – Mephitism

Maman, quelle violence ! Les bisontins de Whoresnation n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de faire du grindcore. Rapide et ultra brutal, Mephitism renferme vingt titres pour autant de minutes, et déblaie tout sur son chemin…