emo/screamo/noise

Goodtime Boys – Rain

Découvert par l’intermédiaire du trop méconnu label anglais Holy Roar Records (ayant mis sur orbite des groupes comme Brutality Will Prevail, Rolo Tomassi, Throats et ayant aussi participé à la percée de Trash Talk et autres Phoenix Bodies outre-Manche), Goodtime Boys a multiplié les sorties durant ses quatre ans d’existence, des EPs, des splits (dont un avec les excellents Self-Defence Family – nommés auparavant End of a Year), pour enfin livrer aujourd’hui un premier long-format, sortant conjointement chez l’un des labels référence en matière de hardcore: Bridge Nine Records.

Saison de rouille – Déroutes sans fin

Projet parisien initié par un membre de Danishmendt et un autre de Opium Dream Estate (rejoints ensuite par le bassiste de La Part du Cerveau), Saison de rouille est une entité à l’univers marqué par la désolation urbaine, Déroutes sans fin, nouvel album du groupe, serait d’ailleurs la bande son idéale pour un séjour entre les murs d’une usine désaffectée.

Mongol Horde – S/T

Dès le démarrage de l’album avec le tube absolu « Make Way » (clique vite en-dessous tu m’en diras des nouvelles), il est difficile de ne pas penser à Refused et à son Shape of Punk to Come, référence absolue du punk/hardcore. D’abord pour cette intro faussement jazzy qui trompe son monde au démarrage, puis pour l’énergie irrésistible qui explose très vite aux oreilles (et un peu plus loin aussi avec « Yurt Locker », cet interlude piano sombre très « Shape of Punk »).

Trainwreck – Old Departures New Beginnings

Trainwreck est un groupe que l’on pouvait jusqu’alors considérer comme un petit joueur. Rien de méchant dans cette considération mais bon, neuf ans après sa création, le groupe allemand n’a jamais sorti d’album long-format, uniquement des EPs (dont le dernier en date If There Is Light, I Will Find You remonte à trois ans déjà) et des splits (un 4-Way split avec Zann, Ghostlimb et Perth Express, et un autre avec l’une de leurs évidentes inspirations: Comadre). Mais voilà, pour 2014 Trainwreck a décidé de pondre un véritable album, une révolution au sein de leur discographie qui nous amène [...]

Idylls – Prayer for Terrene

Ne cherchez plus, voici sûrement l’album le plus intense que vous pourrez écouter en ce début d’année. Sérieux. Pas convaincu ? Allez… Alors Idylls, c’est australien, c’est barré, c’est violent, c’est épileptique, ça brise ses rythmiques autant que les nuques, et puis il y a un saxo. Un PUTAIN de saxo dans un album de hardcore !

Dasmodell – S/T

Pas la peine d’intellectualiser le truc à outrance ou de faire semblant, Dasmodell c’est tout simplement un défouloir qui déboîte, rien à jeter de la première à la dernière note, rien non plus qui viendra bouleverser dans la durée le paysage musical mais on s’en contrefout, parce que quand c’est si bon, on prend sa dose et on dit « MERCI ».

Lack of Soul – S/T EP

Les groupes croates ne sont pas si courants en matière de hardcore, alors quand l’un d’entre eux débarque avec un EP en téléchargement libre, on n’a rien à perdre à y jeter une oreille. Et Lack of Soul, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, pourrait bien nous donner envie de nous pencher plus franchement sur cette scène !

Vales – Wilt & Rise

Après Clarity, remarquable EP (sorti alors sous le nom de Veils) il y a deux ans, on était en droit d’espérer une suite digne de ce nom de la part de Vales. Le groupe anglais originaire de Cornwall s’emploie donc avec ce Wilt & Rise à réitérer la même recette avec le même succès: faire hurler les décibels au travers d’un hardcore mélodique tout en faisant jouer la corde sensible grâce à un chant aussi poignant qu’expressif.

Tanned Christ – Edifice

Découvert sur l’excellente compilation Distortion and Dissonance (du label australien Art As Catharsis, à télécharger librement ici), Tanned Christ est un jeune groupe monté par des membres de Making, Narrow Lands mais surtout Totally Unicorn (Si vous n’êtes pas familiers avec ces derniers, il n’est pas trop tard pour vous rattraper: ici).

Omotai – Fresh Hell

Il y a deux ans Terrestrial Grief, premier album d’Omotai, nous avait montré les prémices d’un groupe à fort potentiel toutefois encore un peu vert pour complètement convaincre. C’est chose faite avec ce Fresh Hell à la fraicheur infernale où brûlent gaiement sludge, stoner et noise.