post hardcore/sludge

Leechfeast – Village Creep

Actif depuis 2010, Leechfeast est un groupe à mi-chemin entre Pays-Bas et Slovénie, dont vous aurez peut-être découvert le second album Neon Crosses l’an dernier. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez vous rattraper avec ce Village Creep. Ce nouvel EP propose deux nouveaux titres fleuves de respectivement onze et quinze minutes au cours desquelles le groupe développe une atmosphère personnelle fascinante, entre désolation et tristesse.

Fuming Mouth – The Grand Descent

Le mélange entre hardcore et death metal peut donner différents résultats allant du deathcore le plus générique à un mix plus respectueux des fondations des deux styles. C’est avec cette seconde vision qu’officie Fuming Mouth (et on les en remercie !), groupe du Massachussetts qui a décidé de sortir l’artillerie lourde pour ce nouvel album dont la prod aura été confiée à un certain Kurt Ballou (Converge).

Vale – Burden Of Sight

Deux ans après avoir sorti sa démo, Vale passe aux choses sérieuses en sortant Burden Of Sight, premier album qui vient s’ajouter au catalogue de l’excellent label The Flenser (Have A Nice Life, Street Sects etc.). Le groupe californien comprenant des membres d’Abstracter, Atrament ou encore Ulthar, délivre un blackened crust basé sur des riffs en trémolo picking, des rythmiques principalement dans le rouge et une vocaliste aux cris stridents. Le tableau idéal pour passer un bon moment !

Shin Guard – 2020

Intéressante trajectoire que celle de Shin Guard, jeune groupe de Pittsburg (Pennsylvanie) ayant démarré ses activités fin 2017 avec un Five Songs aux contours emo à l’ancienne (avec quelques touches screamo) très prometteurs. Pourtant moins d’un an plus tard c’est avec un ton un peu plus durci que le groupe sort Cerebral, contenant beaucoup plus de passages nerveux mais émotionnels pouvant rappeler Touché Amoré. Un durcissement qui se densifiera sur ce 2020, Shin Guard ayant décidé d’injecter une grosse dose de folie à sa musique ainsi qu’une envie de dérouter l’auditeur.

Pound – ••

Pound est un duo de Seattle qui a récemment atterri sur Silent Pendulum Records, label dont s’occupe Michael Kadnar, aussi batteur de Downfall Of Gaia à ses heures perdues. Et à deux, ils en font un boucan ! Si Michael Sticknet martèle son kit de batterie comme un forcené, son compère Ryan Schutte malmène lui sa guitare, enfin sa « 9 string baritone guitar », soit une espèce de combo de guitare et de basse à neuf cordes lui permettant une multitude de possibilités. Et c’est ce qu’il va s’employer à faire sur ce nouvel album !

JØTNARR – S/T

Si l’on s’en était tenu à la simple lecture de son nom, tout porterait à croire que JØTNARR est un nouveau groupe venu de Norvège voire du Danemark, mais raté, ce trio barbu débuté en 2013 vient d’un peu plus au sud, de Grande-Bretagne plus précisément (Colchester). Mais forcément avec un tel patronyme, l’influence nordique transparaît dans leur musique. Le black metal occupe une place prépondérante mais se voit complété par des éléments venus du crust, du screamo comme du sludge, tout ça pour un résultat final bien loin de la mode « post-black » actuelle.

Blood Command – Cult Drugs

Je n’avais initialement pas prévu de revenir sur cet album sorti en 2017, et dont j’ai déjà pu vous dire une partie du bien que j’en pense, dans la chronique de leur nouvel EP (ridiculement court malheureusement) mais si je prends finalement le temps d’y revenir, c’est d’abord parce que c’est probablement un des albums qui tournent le plus chez moi depuis plusieurs semaines et également parce que je me suis rendu compte à la relecture que je n’avais pas très bien décrit la musique du groupe dans ladite chronique (« poppy punk rock »… ça ne va pas du tout). [...]

Moloch – Love Songs

Très productif ces dernières années, Moloch s’est surtout signalé par ses très nombreux splits sortis avec des groupes évoluant autour de la scène sludge/hardcore, avec parmi eux quelques pointures telles que Thou, Rot In Hell ou encore Cloud Rat. Faisant suite à A Bad Place, très bon premier LP sorti l’an dernier, ce nouvel EP aurait pu sortir en collaboration avec un autre groupe, sauf que les anglais ont décidé de la jouer perso afin de délivrer deux histoires d’amour rimant forcément avec violence et douleur.