stoner/hard rock

Elder – Reflections Of A Floating World

Pour les amateurs de Lore (2015) dont je fais partie, voir qu’Elder livrait un nouvel album cette année a été une très bonne nouvelle, même s’il demeurait toutefois une légère méfiance: le quartet de Boston est-il capable de faire mieux que ce fabuleux album ? La réponse est un grand oui, et même que ce Reflections Of A Floating World enterre carrément son prédécesseur !

Sun Q – Charms

Après un EP sorti en 2015 et de nombreux singles (dont un de Noël), Sun Q passe au long-format avec ce Charms. Et du charme il y en a pas mal dans ce premier album des moscovites, notamment sa chanteuse Elena Tiron, ravissant argument de vente pour le groupe qui la place souvent seule sur ses photos promo. Sa voix est elle aussi plutôt séduisante puisque elle se marie parfaitement avec les compos aux accents garage/psychés distillées par ses trois comparses (voire plus, car cet album contient pas mal d’invités).

Zaum – Eidolon

Duo formé en 2013 du côté du Nouveau Brunswick (Canada), Zaum est un groupe qui ose un mélange de doom et d’influences ethnico-spirituelles unique en son genre, genre qu’ils nomment eux mêmes « mantra doom ». Après Oracles (2014) puis un split avec Shooting Guns (2015), Kyle Alexander et Lewis font leur retour avec Eidolon, second long-format constitué de seulement deux pistes de même durée: 21 minutes pile poil chacune.

Tornado Kid – Hateful 10

Et si le renouveau du southern rock passait par la Russie ? Une question qui peut paraître incongrue mais qui peut se poser à l’écoute de ce premier album de Tornado Kid, groupe de Saint-Petersbourg qui a façonné sa musique au son des classiques du genre (ou pas), Motörhead, Wilson ou Everytime I Die (en version plus accessible).

UDDU – Hellcats

Avec sa cover digne d’un film de super-héros (ou plutôt de super-vilains), UDDU semble apprécier l’univers des comics et met en musique tout ça sur fond de punk’n roll à l’énergie communicative ! Originaire de Montpellier et comprenant en ses rangs des membres de Destroy Buster, Dust In Vegas ou encore Harris Matrix, UDDU livre ici onze titres sans prise de tête fleurant bon les concerts explosifs !

Sycomore – Phantom Wax

La séparation d’Anorak aura été l’une des déceptions de l’année 2015, le groupe amiénois ayant signé des albums (ainsi que des concerts) excellents sans jamais avoir la reconnaissance qu’il mérite. Formé à la fin de la même année et comprenant deux de leurs membres (et un bassiste venant de Taman Shud), Sycomore aurait pu s’attaquer à un style similaire ou proche d’Anorak, or c’est vers quelque chose de plus groovy et massif que s’orientent ces arbres-là…

Metallica – Hardwired… to Self-Destruct

Qu’on le veuille ou non, la sortie d’un album des Mets’ est toujours un événement en soi. Une sortie qui procure toujours une certaine excitation chez les metalleux de cœur, « biberonnés » notamment par les 5 premiers albums du groupe (oui 5, j’aime le Black Album et je vous emmerde), véritables chef d’œuvres intemporels. D’autant plus que Metallica prend son temps entre ses sorties, vous vous rendez compte que Death Magnetic est sorti il y a déjà 8 ans ? (on évitera volontairement de penser que la bouse intersidérale Lulu est sortie en 2011, faisons donc comme si cette « chose » n’avait [...]

Ghost – Popestar (EP)

Balancé sans préavis ni annonce particuliers, cet EP de 5 titres vient admirablement compléter l’excellent (mais court) Meliora. Au menu d’abord un nouveau titre inédit qui deviendra rapidement un incontournable de leur catalogue tant il est réussi, entêtant. En un mot ce « Square Hammer » n’est rien d’autre qu’un tube, un vrai de vrai, complété qu’il est par un clip parfaitement dans l’esprit des œuvres précédentes du groupe.

Découvre un groupe qui tue : Barishi

Si vous êtes comme moi, il est probable que vous n’ayez jamais entendu parler de Barishi, ce groupe américain formé en 2012 dans le Vermont, et qui sort cette année son 2ème album chez Season of Mist : Blood from the Lion’s Mouth. Or il se trouve que cet album, et plus généralement ce groupe m’ont mis une claque pas possible, claque accentuée par la découverte des deux autres réalisations du groupe précédant ce nouvel album.

Goblin Cock – Necronomidonkeykongimicon

Cela faisait de longues années que ces mystérieuses entités du stoner rock au nom fleuri n’avaient pas donné de nouvelles. Les gars de San Diego, responsables de clips particulièrement badass (matez donc ça et ça) il y a une dizaine d’années, sortent donc de leur silence en livrant enfin leur troisième album (le dernier étant sorti il y a huit ans) qui annonce une fois de plus la couleur: on joue sur le côté dark mais on ne se prend pas au sérieux (Necronomidonkeykongimicon, quel titre !).