#2013

Orbweaver – Strange Transmission From The Neuralnomicon

Monté par Randy Piro (ex Hate Eternal/ex Gigan), Orbweaver est un groupe atypique et surtout bien barré. En effet, ce jeune groupe propose un death metal à la fois technique et chaotique sur fond de lyrics apparemment tout aussi hallucinés que sa pochette.

Czar – No One is Alone if No One is Alive

Les groupes ayant choisi le même nom, toute une histoire ! Il est en effet parfois délicat de savoir à qui on a affaire entre, par exemple, le Disgorge mexicain et le Disgorge ricain, lorsque l’on tombe par hasard sur un de leurs morceaux sur youtube. Le genre de confusion dont j’ai moi-même été victime concernant Czar. M’attendant à découvrir la nouvelle livraison des fous furieux de Tacoma, j’ai eu la surprise d’entendre un son plus massif, un groove bien différent de ce que le groupe propose habituellement. Vous la voyez venir, j’étais en train d’écouter le nouvel album [...]

Mord’A’Stigmata – Ansia

Formé en Pologne en 2004, Mord’A’Stigmata a déjà sorti deux albums par le passé: Überrealistic (2008) et Antimatter (2011). Pour leur nouvel album intitulé Ansia, le groupe tend à conserver cette envie de sonner différent des autres groupes de metal extrême. Pour ce faire, il emprunte de nombreux éléments à d’autres styles et les assimile parfaitement à son black metal (sludge, doom, shoegaze, quelques discrètes touches d’electro…).

Calvaiire – Forceps

Après Rigorisme, prometteur EP sorti l’an dernier, Calvaiire (toujours composé de membres de Birds In Row, As We Draw et le patron de Throatruiner au micro) passe aux choses sérieuses avec Forceps, premier album que j’attendais ardemment. Avant de parler concrètement de son contenu, parlons de ses atours: ce nouvel album est agrémenté d’un joli artwork orné d’une gravure. Une volonté assumée de prendre des apparats black metal signifiant un bouleversement au niveau musical ? Pas vraiment heureusement.

Weekend Nachos – Still

Mine de rien, Weekend Nachos creuse son sillon au sein de la scène hardcore ricaine. Posté sur le versant extrême du genre (celui influencé par le grind, le crust et le powerviolence), le combo originaire de Chicago ne bouscule pas trop ses habitudes perçues lors de ses précédentes livraisons, mais les fait évoluer tranquillement vers quelque chose d’un peu plus digeste…

All Pigs Must Die – Silencer

Non rassurez-vous, All Pigs Must Die ne sort pas déjà un nouvel album ! Silencer est en fait un 7″ sorti très peu de temps avant Nothing Violates This Nature que j’ai chroniqué cet été (et qui squatte toujours ma platine régulièrement, mine de rien !).

MyManMike – Will You Marry Me?

Prenez un sud-coréen, donnez lui un micro et une basse. Ajoutez ensuite un américain à qui vous donnez une guitare et un second micro, enfin pour finir additionnez un français, pour lui ça sera une batterie. Vous mélangez bien tout ça et vous obtenez… MyManMike, un groupe de fastcore international, énergique et bourré de vitamines A (pour animalité), B (pour brutalité), C (pour castagne) et D (pour déchainé), rien de tel pour affronter les prémices de l’hiver !

Brotherhood of the Lake – Desperation is the English Way Vol.2

Voilà le genre d’album qui aurait pu me faire dire en guise de conclusion que « Brotherhood of the Lake passe du statut d’espoir à celui de confirmation de laquelle on attend des nouvelles asap ». J’aurais bien voulu en effet, mais la fraternité s’est malheureusement rompue il y a quelques petites semaines, laissant derrière elle trois excellents albums et un split avec les non moins excellents Hang the Bastard.

Necrophobic – Womb of Lilithu

Le hasard et – surtout – l’envie de me déglinguer le cou en révulsant les yeux m’ont amené récemment à réécouter The third antichrist de Necrophobic ; et une réflexion m’est venue au détour d’un riff : finalement c’est un peu comme si Entombed ou Dismember tentaient de s’adonner au black metal. Voilà. Cette anecdote ô combien croustillante n’aurait pas dépassé le cercle de mes propres pensées si n’avait pas justement débarqué un nouvel album de Necrophobic plein de surprises concernant le line up.

Death Mercedes – Sans éclat

Formé en 2011 par des membres d’Amanda Woodward, Ravi, L’Homme Puma et Sickbag, Death Mercedes officie dans une musique entre crust et screamo. Si leur premier EP Du Soleil Refroidi avait su donner le ton entre rage frontale et mélodies touchantes, Sans éclat semble s’inscrire dans sa lignée ne serait-ce qu’au niveau du visuel, toujours dans ces teintes brunes violacées épousant parfaitement une photo vieillie.