metal/hardcore

Fall Of Minerva – Portraits

Quand on découvre un nouveau groupe ayant l’appellation « post-hardcore », difficile de savoir désormais à quoi on a affaire: à sa version première du nom (initiée par Quicksand entre autres), à sa version sludgy atmo ou bien à sa version ricaine qui mixe metalcore et emo ? Fall Of Minerva et son nouvel album pencheraient plutôt vers la seconde option mais…

Graf Orlock – Crime Traveller

Comme promis dans ma chronique du dernier album de Ghostlimb, voici venir celle du nouvel album de Graf Orlock, second groupe du vocaliste Jason Schmidt (épaulé par Karl Bournze derrière le micro). Si autant l’album de Ghostlimb montrait une certaine prise de risque donc une évolution, rien de neuf sous le soleil du comte Nosferatu (Graf Orlock étant le véritable nom du fameux vampire) car furie grindcore (mais pas que) barrée et samples de films sont une nouvelle fois au menu.

Plebeian Grandstand – False Highs, True Lows

Si Lowgazers (2014) avait mis du temps pour me convaincre, la bascule du hardcore chaotique vers le black metal ayant rendu le second album de Plebeian Grandstand bien difficile à apprivoiser, ce False Highs, True Lows poursuit deux ans plus tard cette exploration de « l’art noir » en occultant (presque) tout son passif hardcore. Une suite de l’évolution des toulousains les plaçant désormais en tête de gondole du black metal made in France.

The Gorge – Thousand Year Fire

Originaire de St. Louis, Missouri, The Gorge n’est pas un nouveau venu dans le monde merveilleux du metal hardcore, le quartet ayant en effet sorti auparavant un album en 2011 (Prehistoric Relapse) et un EP éponyme en 2013. Mais attention en lisant « metal hardcore », le groupe se range plutôt du côté des adeptes de géométrie et de cosinus.

Arms Of Ra – Cure

Après de très bons débuts (une démo éponyme et un EP, Unnamed), les parisiens d’Arms Of Ra ont pris une pause de quasiment quatre ans, la faute notamment à l’exil de l’autre côté de la Manche de son chanteur (qu’on connait bien par ici puisqu’il s’agit de Mathieu aka Hororo, ancien chroniqueur chez nous, officiant d’ailleurs aussi chez Nekkral). Un silence peut-être salutaire pour un retour des plus fracassants !

Marburg – Polemicist

Marburg est le genre de groupe qui n’a pas de souci pour faire des compromis. Ses membres semblent kiffer autant le metal extrême quelle que soit sa forme, le grind, le punk, le mathcore et même le doom, qu’à cela ne tienne, y’a qu’à tout mélanger ! Et c’est ainsi que Polemicist, leur premier EP, a vu le jour.

Atrament – Eternal Downfall

Après la courte mise en bouche d’il y a à peine six mois (Demo MMXV), Atrament revient avec un plat de résistance beaucoup plus consistant, un premier album intitulé Eternal Downfall. Outre les deux titres de la démo que l’on retrouve ici sans surprise, le groupe d’Oakland (monté par des membres d’Abstracter, Black September, Vastum et Necrot) les a accompagnés de neuf nouvelles compos tout aussi bourrues et haineuses.

Wake – Sowing The Seeds Of A Worthless Tomorrow

Cela faisait déjà cinq ans qu’on attendait des nouvelles de Wake en long-format. En effet, depuis 2011 et son Leeches, le groupe canadien (originaire de Calgary) n’a sorti que des splits, mais attention, des splits avec des groupes dignes d’intérêt: Dephosphorus, False, Rehashed et enfin Theories pour le dernier en date (2014). Des groupes aux styles oscillant principalement entre grind, powerviolence et black metal qui conviennent parfaitement à Wake, groupe œuvrant lui aussi à la croisée de ces genres.

Old Skin – Beneath The Trees

Il y a des décisions parfois incompréhensibles, celle d’Old Skin par exemple de cesser ses activités tout en sortant un premier album qui aurait pu les propulser dans une autre dimension… Formé en 2013 du côté de Manchester, Old Skin a en effet été l’une des dernières chouettes révélations de 2015 avec son Beneath The Trees. Deux ans d’existence et un feu d’artifice final du genre bien gras en guise de testament (car sorti en même temps que l’annonce de leur split)…

Love Sex Machine – Asexual Anger

Après quatre ans de silence radio, les nordistes de Love Sex Machine refont leur apparition au sein de l’écurie Throatruiner (en partenariat avec Lost Pilgrims) et cette longue période de gestation ne les a pas calmés, loin de là. Avec le recul, je me trouve un peu trop dur dans ma chronique de leur premier album sorti en 2012, peut-être trop engoncé dans un mélange de styles très « à la mode » à l’époque, quoi qu’il soit le groupe n’a pas tellement évolué depuis et poursuit son annihilation de toute âme pure grâce à son sludge de l’enfer !