pop/folk

A.A. Williams – S/T

Apparue mystérieusement il y a quelques mois au sein de l’écurie Holy Roar Records, A.A. Williams sort enfin un véritable EP, l’occasion de se pencher un peu plus franchement sur la mélancolie délivrée par cette jeune femme. Ces quatre titres majoritairement acoustiques (avec principalement du piano et une guitare sèche) sont agrémentés d’arrangements enrobant idéalement chaque compo prenant alors une puissante dimension atmosphérique.

SKÁLD – Le Chant Des Vikings

Quelques mois après son premier trois-titres, SKÁLD fait son retour avec un premier long-format au concept regardant toujours vers le nord et sa mythologie viking. Le Chant Des Vikings développe donc un peu plus ce qu’on avait pu entendre, reprenant ces trois titres en plus de dix nouveautés qui nous plongent dans un nouveau trip sensoriel.

Bring Me the Horizon – Amo

Peut-être l’album qui fera couler le plus d’encre numérique en ce début d’année 2019, ce nouvel album des anglais de Bring Me the Horizon va (fort logiquement) diviser. Le groupe s’y éloigne en effet encore plus drastiquement de ses racines metalcore pour proposer quelque chose de radicalement différent. Vraiment radicalement différent…

Bilan 2018 – Krakoukass

Grosse année encore, arriver à faire un top annuel semble chaque année toujours plus compliqué… Assez peu de déceptions à déplorer, nombre de découvertes une fois encore et quelques confirmations de poids également. Cliquez sur les albums pour aller consulter les chroniques correspondants et avoir davantage de détails.

Amorphis – Queen of Time

Encore un rattrapage en prévision du top de fin d’année… J’ai d’ailleurs du mal à m’expliquer comment j’ai pu louper la chronique du dernier Amorphis, et ce alors même qu’il a tourné en boucle pendant plusieurs jours/semaines au moment de sa sortie.

Chroniques Express de Noël 2018

C’est toujours le même bordel en fin d’année. L’heure du bilan approche, et c’est là qu’on s’aperçoit qu’on n’a pas écrit toutes les chroniques qu’on pensait avoir écrites, ou qu’on a complètement oublié d’écrire quelques mots sur tel ou tel album qui le méritait pourtant. Sans compter les albums parus en toute fin d’année comme des petits sournois…

Saves The Day – 9

Groupe fondateur du mouvement emo premier du nom, Saves The Day est né en 1998 et ne compte désormais que Chris Conley (chant/basse) comme membre fondateur. Sortant après un hiatus de cinq ans, 9 est comme il se nomme, le neuvième album du groupe, un album qui tend à faire comme dans le temps, distiller des émotions sur un rock aussi mélancolique qu’énergique.

Hellions – Rue

Peu convaincu par leur Opera Oblivia sorti il y a de ça deux ans, c’est un peu réticent que j’ai tenté l’écoute de son successeur nommé Rue, en espérant que Hellions ne le soit pas (à la rue, désolé). Non sans rire, cet album est franchement plus intéressant, sans trop modifier son style fait « post-hardcore à l’australienne » et de refrains fédérateurs, le groupe de Sydney est parvenu à moins se disperser et signe un espèce de concept-album aux mélodies simplement irrésistibles.

Metric – Art of Doubt

Desservi par sa pochette franchement simpliste et moche, voilà pourtant un album qui s’est imposé chez moi au fil des semaines comme un indispensable de l’année, l’air de rien, grâce à une surprenante longueur en bouche (en oreilles plutôt). Entendez par là que cet album qu’on écoute d’abord distraitement sans plus d’enthousiasme, révèle au bout de quelques écoutes sa profondeur, que les écoutes successives ne font que confirmer pour au final aboutir à une sévère addiction.

Faanefjell – Dovrefall

Le mélange entre folk, viking et black metal est souvent un piège, la scène dite pagan ayant connu une certaine hype il y a quelques années nous gratifiant de groupes plutôt festifs tels que Finntroll, Trollfest et autres Korpiklaani, rameutant en festival de nombreux gueux descendant des bières dans leurs cornes en plastique. Une exposition (et un succès) ne permettant pas vraiment de distinguer les groupes à la musique plus « sérieuse ». Faanefjell appartient à cette catégorie, s’affirmant davantage comme des héritiers de Windir.