#Espagne

Viva Belgrado – Flores, Carne

Comme d’habitude début janvier, on se lance dans la confection de top albums de l’année venant de s’écouler. Comme d’habitude début janvier chez Eklektik, on est à la bourre pour rendre nos bilans (mais ne vous inquiétez pas, ça va arriver !). Et surtout, comme d’habitude début janvier, on dégotte des perles de l’année venant de s’écouler mais il est trop tard pour l’intégrer à notre top. Flores, Carne fait partie de ces perles découvertes un poil trop tard.

Terrolokaust – Spit the poison out

Pour ceux qui ne connaissent absolument pas Terrolokaust, leur découverte provoquera sans doute 2 surprises. La première a trait à leur origine :  ils sont espagnols ; la seconde réside dans le fait que, malgré un patronyme qui n’évoque pas les champs de petites fleurs fragiles, ils ne s’adonnent pas à de l’harsh EBM bas du front. Amateurs de sensations très fortes, passez donc votre chemin. Amateurs de bonne musique musclées, restez parmi nous. Sauf si vous êtes ibéricophobes.

Obsidian Kingdom – Mantiis

Les espagnols, s’ils sont souvent balaises en sport, il est difficile d’en dire autant niveau musique métallisée ! Obsidian Kingdom risque pourtant de nous faire ravaler nos a prioris avec ce Mantiis !
Cinq ans après un premier EP resté très confidentiel, le groupe barcelonais reste dans l’autoprod pour sortir son premier album. Difficile à croire que le groupe soit sans label vu la qualité de cet album ! A la croisée de multiples genres, Mantiis déroule dans une atmosphère plutôt mélancolique 14 titres bourrés d’idées et multipliant les belles surprises. Après l’introductif Not Yet Five, Oncoming Dark annonce [...]

Ataraxy – Revelations of ethereal

Effet du réchauffement de la planète oblige, les pays du sud ont de plus en plus besoin de s’adonner à des pratiques permettant à un vent glacial de souffler sur leurs bières chaudes. Il n’y a pas de raison que l’Espagne fasse exception à la règle. Et c’est pourquoi même nos amis outre-Pyrénées se mettent au death putride fortement connoté scène nord européenne du début des 90’s.
Revelations of the ethereal est le premier album d’Ataraxy. Il fait suite à un premier EP 6 titres (2010, Curse of the requiem mass) et une démo auto produite (2009, Rotten shit, [...]

Evadne – The shortest way

Désolé de commencer par une banalité consternante mais l’artwork c’est important.
Je vais immédiatement proposer une démonstration par l’exemple : la pochette du premier album de ces Espagnols était pourrie, je n’ai même pas eu envie d’écouter. Celle de son successeur est superbe, je m’attarde quelques instants sur The shortest way. Vous noterez que je sais faire preuve d’une rigueur mathématique. Et je fais bien.
Voyant arriver gros comme une maison la déception avec le prochain Swallow The Sun, j’ai cru bon de prendre les devants en cherchant de nouvelles recrues prêtes à me plonger dans la déprime qu’accompagne [...]

Teitanblood – Seven Chalices

Teitanblood ou la rage espagnole.
Après une réédition/compilation des démos, compilation essentielle pour comprendre ce qu’est ce groupe, revoilà les blafards ibères venus passer vous saluer avec leur véritable premier album en cette année 2009.
Et si certains se posent la question, 2009 est définitivement l’année de Teitanblood.
Dès les premières mesures de Seven Chalices la terre s’ouvre dans un fracas de damné, les secousses et les lames de feu qui jaillissent du sol témoignent de la puissance tellurique du disque, l’onde sismique se propage comme l’oxygène se raréfie dans un incendie, à vitesse grand V.
Avec Seven Chalices, [...]

Teitanblood – Black Putrescence of Evil

Une abomination, voilà ce qu’est ce disque, une totale abomination.
Quel plaisir intense.
Les stigmates laissent perler quelques sécrétions pendant que la vermine ronge farouchement les échos résiduels des saturations du disque, des noces infernales entre la probité et la résilience en infra dans vos enceintes…
Voilà une ode à l’ignominie parfaitement calibrée servie en guise de repas à tous les prédateurs de la planète.
Teitanblood nous livre ici une compilation de son œuvre malingre et maligne mais au combien essentielle pour ceux qui recherchent des denrées acoustiques dans leur habillage le plus vil et repoussant, dans leur vérité [...]

Nahemah – A New Constellation

Si vous m’aviez demandé de vous décrire Nahemah à l’époque de leur disque précédent, The second philosophy, je vous aurais dit « Opeth light ». Pas pour dénigrer le groupe ! J’ai vraiment beaucoup aimé le metal progressif et efficace de ces italiens. La voix Akerfeldienne de leur chanteur posait de très bonnes accroches vocales et toutes leurs compositions étaient bien exécutées. Le groupe était prêt à faire beaucoup mieux mais ne débutait pas avec un handicap.
A new constellation est donc la réalisation de mes espoirs tout comme Lazarus Bird était le pas en avant auquel tous les fans [...]

Human Mincer – Degradation Paradox

Human Mincer, voilà un groupe auquel je ne m’étais jamais intéressé. Sans savoir pourquoi, je classais cette formation ibérique dans la case réservée aux groupes inintéressants, les seconds couteaux, tout ça sans avoir jamais pris la peine d’écouter le moindre de leurs albums. Et après l’écoute de Degradation Paradox, leur troisième livraison et première pour le label Brutal Bands, je me dis que quand je veux je suis très con, ce groupe est tout sauf un second couteau.
L’élément qui m’a poussé à enfin jeter une oreille sur la musique de cette formation : l’arrivée au micro de [...]

Brutal Slaughter – Seth’s Rise

Le black metal c’est bien quand c’est ultra trve from the northern frozen hell, mais ça peut être fait d’autres façons en restant sympa. Prenez Brutal slaughter par exemple, avec leur premier album Seth’s rise, ces espagnols ont décidé de s’intéresser à la mythologie égyptienne à travers un black metal teinté de death et de thrash. Leur style se rapproche d’ailleurs parfois de celui de Melechesh, les maîtres du black du désert. Comme celle de ces derniers, la musique de Brutal slaughter est parsemée de riffs d’influence moyen-orientale et de rythmiques entrainantes. Mais Brutal Slaughter a sa personnalité propre [...]