Mono + Goodbye Diana – 11 décembre 2006 – Nouveau Casino – Paris

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Le nouveau Casino est quasi-complet ce soir. Et je ne m’y attendais pas. J’apprends pourtant que leur dernier passage à Paris, au point éphémère, était sold out, c’est dire la popularité du groupe.

Un mot sur sur Goodbye Diana que je ne connaissais que par chroniques et pas en musique. Le math rock instrumental des français – juste poncuté par quelques cris a cappella – est très bien dosé. Rythmes chaloupées, cassés, constructions en cascades qui parviennent à éviter la surenchère indigeste. L’énergie des compos est très communicative d’autant plus que le light show y était et que les quatre garçons avaient un son de très bonne qualité: nerveux, et lourd – pour un groupe du genre. Vraiment rien à dire. C’est déjà bon et ça augure du meilleur pour le futur. Très agréable mise en bouche donc pour cette soirée. De plus merci à eux d’avoir réchauffé la capitale de leur accent chantant, cela fait toujours plaisir.

Passons au plat principal. Première fois que je voyais les nippons en live. Enfin!!! Depuis le temps que je les râte. Avant d’être là ce soir j’ai bien du les louper au minimum 5 fois. Frustation, donc. Assez grosse même. Pour autant, je n’arrivais pas au concert dans l’idée de voir un show mirobolant ou historique. Non. Absolument pas.

Les japonais s’installent tranquillement. Ils n’ont pas l’air spécialement nerveux. Cela se fait rapidement. Les premières notes partent. On reconnaît la première chanson de You Are There, The Flames Beyond the Cold Moutain. L’interprétation est parfaite, le son aussi. On ferme les yeux. On a l’impression d’écouter le cd, comme à la maison, mis à part qu’ici la basse pèse de tout son souffle et que la communion se fait dans l’audience. Quoique… j’y reviendrai plus loin.

Ce soir la part belle sera faite au dernier album et le seul à être oublié sera leur deuxième, ce qui est un réel manque. On a apprécié le détour par under The Pipal Tree et un "The Kidnapper Bell" délicieux. On s’ennuya un peu sur l’intro de "Moonlight" (pas sur sa suite) mais on resta scotché vraiment par la beauté de "halcyon" et, encore une fois, par l’imposante basse de la fragile Tamaki.

Le show est bien rôdé. Le son était absolument irréprochable. Dommage que la set list ne soit pas plus variée et plus longue. Il manquait par ailleur peut-être un peu de communication de la part du groupe, mais rien de bien grave car quoiqu’il en soit le concert ce soir fut très très bon et me fait regretter amèrement les nombreuses fois où je les ai manqués.

set list Mono:
the flames beyond the cold moutain
a heart has asked for the pleasure
yearning
the kidnapper bell
moonlight
halcyon

ps: Dommage que le set des japonais fut quelque peu gaché par quelques spectateurs qui bavardaient et riaient un peu trop fort près du bar. Personne ne vous oblige à rester alors la prochaine fois sortez au lieu d’ennuyer tout le monde. Merci.

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Commentaire

  1. Lebo says:

    Juste un petit plussoiement concernant le ps . Ya vraiment des connards (et connasses aussi dans ce cas là) dans le public…

    sinon tout pareil pour le live report!

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