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Baume – L’Odeur de la Lumière

En attendant de s’attarder sur Un Calme Entre les Tempêtes qui a vu le jour il y a quelques semaines, intéressons-nous à L’Odeur de la Lumière, second album de Baume étant sorti fin 2019. Le duo composé de la prolifique tête pensante de Cepheide Gaétan Juif (qui s’est aussi signalé l’an dernier avec un excellent split en compagnie de Time Lurker) et son fidèle bassiste Hugo Beauzée-Luyssen (qui l’accompagne aussi dans Basilique, autre projet du gaillard). L’Odeur de la Lumière prend la suite du précédent EP (Les Années Décapitées – 2018), soit un black metal infusé de shoegaze.

Under The Pier – Puff Pieces

Jeune formation de Baltimore, Under The Pier débarque avec Puff Pieces, premier long-format de mathcore bien frontal qui va forcément titiller les amateurs du genre. Idéalement délayé dans du bon gros metal hardcore bien féroce (avec un vocaliste multi-facette qui va de temps en temps dans du bon growl des familles), ce premier album insaisissable devrait marquer l’année des amateurs du style.

Infernal Angels – Devourer Of God From The Void

Comptant presque comme un vétéran de la scène black metal italienne avec ses dix-huit ans au compteur, Infernal Angels livre avec Devourer Of God From The Void son cinquième album, toujours habité par la même flamme créant un mur sonore de riffs bien imposant desquels s’échappent des mélodies jouées en trémolos glaciaux.

Crossed – Barely Buried Love

Je vous arrête tout de suite, ceci n’est pas un album consacré au adaptations cinématographiques de jeux vidéo (Karim D. reviens !) Non il s’agit ici d’un quartet madrilène n’ayant jusqu’alors sorti qu’un EP (Language Dissolution Because Everything Is An Eternal Void – 2018) et quelques singles, Crossed passe enfin à la vitesse supérieure avec un premier long-format qui a la particularité de sortir sur dix labels DIY (dont Zegema Beach et Dingleberry parmi les têtes connues).

Fange – Pudeur

Alors qu’on avait à peine digéré (non sans peine) l’excellent Punir, Fange est de retour avec Pudeur, nouvel album à l’artwork ne laissant pas indifférent comme on en a l’habitude avec ce quartet, pardon ce trio puisque le batteur est parti…et n’a pas été remplacé. Enfin si, il a été remplacé par une boite à rythme, ce qui affirme encore plus la volonté de Fange de s’aventurer dans des contrées industrielles tout en conservant ce (dé)goût pour le pilonnage et la crasse.

Mundy’s Bay – Lonesome Valley

Découvert il y a quelques mois avec l’EP Control Room, Mundy’s Bay fait son retour avec ce Lonesome Valley, premier long-format qui confirme toutes les bonnes impressions perçues jusqu’alors. Récupérant à nouveau Kurt Ballou (Converge, Code Orange etc.) derrière la console, on a comme une sorte de prolongement logique de l’univers du quartet québécois sur cet album: l’EP ne faisait que trois titres pour une petite dizaine de minutes un peu frustrante, Lonesome Valley nous en donne onze avec une qualité d’écriture et de composition aussi riche que passionnante.

Night Crowned – Impius Viam

Jeune groupe monté en 2016 à Gothenburg autour de J. Jaloma (batteur de Dark Funeral, ex-Nightrage), Night Crowned tente de faire revivre le death/black metal mélodique façon Dissection. En effet, ce premier album Impius Viam contient de très nombreux éléments nous ramenant vers Storm Of The Light’s Bane, notamment cette faculté à combiner la puissance ravageuse du black/death à la suédoise et des mélodies provenant d’atmosphères très travaillées, voire de passages acoustiques.

Machine Girl – U-Void Synthesizer

Machine Girl fait son retour deux ans après The Ugly Art, le duo formé par Matthew Stephenson (production, voix) et Sean Kelly (batterie, même si l’essentiel des rythmiques seront assurées par des boites à rythme il interviendra à multiples reprises) revient avec un album iconoclaste, mix personnel de punk/metal (parfois carrément grind) et d’electro (sous quasiment toutes ses formes) pour un résultat détonnant pour mieux faire imploser vos fragiles boites crâniennes.

Boneflower – Armour

Inattendue révélation live lors du Fluff Fest 2018, les madrilènes de Boneflower reviennent sur album avec Armour. Il faut dire qu’ils n’avaient pas vraiment disparu des radars depuis Empty Rooms, Full Bodies (précédent long-format datant de 2017) puisque le trio a livré pas moins de cinq singles entre-temps. Deux d’entre eux (« Starless » et « Saltpeter ») figurent donc sur ce nouvel album dont la globalité s’apparente une fois de plus à une expérience émotionnelle unique.