Chronique

Calques – Civilizing

Nouveau venu chez Sentient Ruin Laboratories, Calques est une mystérieuse entité (apparemment à deux têtes) débarquant de nulle part, un peu comme la majorité des groupes sortant sur ce label. En fouillant un peu, on découvre que ce jeune duo possède un passif punk hardcore et indus, et qu’il a donc décidé de se mettre au black metal. En résulte Civilizing, premier effort grésillant, cru et malsain, pas avare en expérimentations et au caractère déjà bien affirmé !

Jx Arket – Meet Me Abroad

Jeune formation turinoise montée il y a un an à peine, Jx Arket sort directement un long-format comme première livraison. Meet Me Abroad sort conjointement sur trois labels (deux italiens, un allemand) et nous permet de découvrir un groupe alliant énergie rageuse, belle puissance émotionnelle et mélodies touchantes.

Jessica93 – Guilty Species

Déjà l’heure du 3ème album pour Geoffroy Laporte alias Jessica93. Autant dire que le chemin parcouru en seulement 2 albums est considérable, et que ce 3ème album est réellement un évènement pour la scène musicale française indépendante. Au point que nombre de médias grand public s’intéressent désormais au phénomène.

Decatur – Badder Than Brooklyn

« Produit par Joe Duplantier de Gojira« . Voilà le principal argument de vente de Decatur et son premier album, et mine de rien, il faut avouer que ça a de quoi attirer le chaland vu le succès international de Gojira. Mais qui dit producteur ne dit pas compositeur car si Joe a toujours brillé par son talent de composition ou d’écriture avec son groupe (qu’on soit fan ou non de Gojira, ils ont LEUR truc), Decatur fait tout l’inverse, le groupe canadien n’officiant pas du tout dans l’originalité, mais dans du très très mais alors très classique !

Seaway – Vacation

Dans le genre mauvais timing, Seaway et ce Vacation se posent comme un joli loupé promotionnel. De son titre à sa cover avec une valise dessus jusqu’à sa musique, tout, absolument tout évoque les vacances d’été, le fun, l’insouciance. Alors pourquoi sortir cet album après coup ? Alors qu’à cette époque l’esprit est au boulot et au raccourcissement des jours. Autant dire que le groupe canadien entend nous remettre de bonne humeur avec du soleil estival dans les oreilles.

Soyuz Bear – Black Phlegm

Deux ans après son premier album (contenant l’EP MMXV ainsi qu’un enregistrement live d’une répétition simplement nommé Rehearsal), les toulousains de Soyuz Bear reviennent avec une nouvelle livraison (ou premier véritable album), constituée d’un sludge doom aussi massif et sauvage que l’animal qui leur sert de patronyme.

Infall – Silent

Venant du nord de l’Italie, Infall et son premier album débarquent à point nommé: pas longtemps après l’annonce de la fin des activités de The Dillinger Escape Plan et peu de temps avant le nouvel album de Converge. Vous l’aurez compris en lisant ces deux noms (mais aussi en regardant en haut de la page), Infall fait du mathcore, du chaotique, du vrai (couplé à un peu de metalcore plus typique et même un peu de crust), du bon avec une délicieuse alliance de technique et de hargne.

Cursed Earth – Cycles Of Grief Volume II: Decay

On n’aura pas eu à attendre trop longtemps pour avoir notre Volume II ! Les australiens de Cursed Earth font en effet déjà leur retour, quelques petits mois seulement après avoir livré leur Volume I (Cycles Of Grief Volume I: Growth). Même si l’effet de surprise n’est plus là, les jeunots signent un second EP en tous points aussi satisfaisant que le premier, qui aurait pu même ne faire qu’un avec celui-ci !

Dephosphorus – Impossible Orbits

Il y a presque quatre ans, Krakou nous exhortait dans sa chronique à jeter les deux oreilles sur l’album Ravenous Solemnity du groupe grec Dephosphorous. Il vantait alors la singularité du groupe et de ses compositions, étrange mixture de Grind, de Punk et d’influences Black, du chant halluciné de Panos et de ce sentiment de menace omniprésent et oppressant qui faisait de la galette un objet étrange, unique et indispensable.

First Rage – Les Liens Du Son

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas jeté une oreille sur un groupe fusionnant hip hop et metal, français de surcroît ! Pas vraiment adepte de ce mélange depuis la l’explosion puis la quasi disparition intégrale de la scène néo, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre avec cet album de First Rage, groupe lorrain formé en 2012.