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Edinburgh Of The Seven Seas – Inlandsis

C’est assez plaisant de recevoir une proposition de chronique pour un groupe ayant un nom assez énigmatique pour donner envie d’en rechercher la signification. Edinburgh Of The Seven Seas est donc le nom d’un village, l’unique village de l’île volcanique Tristan Da Cunha (qui fait partie de Sainte-Hélène). Voilà pour la petite minute culturelle et la découverte d’un territoire loin de tout, semblant aussi intriguant que fascinant.

We Lost The Sea – Departure Songs

Departure Songs, un titre tel un nouveau départ pour We Lost The Sea, groupe australien officiant jusqu’alors dans un post-metal déjà fortement immersif (sur Crimea en 2010 puis sur The Quietest Place On Earth en 2012), évoquant des influences telles qu’Isis. Trois ans plus tard, dont deux dédiées à l’écriture de ce troisième album, le groupe de Sydney signe son retour de la manière la plus étonnamment apaisée qui soit.

Helios – Yume

Multi-instrumentiste ultra prolifique dans divers projets – Goldmund et Mint Julep (ce dernier dans lequel il officie avec sa compagne Hollie) – Keith Kennif est Helios, projet entre ambient et post-rock actif depuis 2004. Yume, son dernier album en date correspond parfaitement à son titre signifiant « rêve » en japonais, soient dix nouveaux titres parfaits pour laisser l’âme des auditeurs divaguer…

Vessels – Dilate

Transformer son post-rock en electro, c’est semble t-il la tendance actuelle pour les groupes du genre. Après 65daysofstatic (ok ça faisait un moment) et Mogwai, c’est donc au tour de Vessels de partir dans des contrées complètement synthétiques sur son troisième album Dilate.

Nekkral – S/T

Réunion de membres et ex-membres de groupes (ou ex-groupes) aux univers très variés (Ananda, HKY, Carry The Torch, Aguirre, Denebh, Inmate, Carmina, L’Invention de Morel, Arms Of Ra, Daedalion, Submerge et Les Tigres du Futur, excusez du peu), Nekkral vient de Poitiers et se compose sur cet album de neuf (!) personnes officiant dans une musique à la croisée des genres sombres, quelque part entre post-hardcore, doom, drone et black metal.

Takaakira « Taka » Goto – Classical Punk And Echoes Under The Beauty

Guitariste et principal compositeur de Mono, l’un des tous meilleurs groupes japonais actuels de post-rock, Takaakira Goto (surnommé « Taka« ) a eu depuis longtemps des envies de produire de la musique en solo. Pour preuve cet album Classical Punk And Echoes Under The Beauty dont l’écriture et l’enregistrement ont eu lieu en… 2003 ! Conservé depuis toutes ces années, c’est donc en 2015 que Taka s’est décidé à partager ce projet, pas si éloigné que ça de son groupe mais tout de même bien différent…

SBTRKT – Wonder Where We Land

Comme je l’avais pressenti lors de ma chronique de Transitions, cet EP ne marquait là qu’un exercice de style pour SBTRKT. Wonder Where We Land marque en effet le retour des featurings, invités à poser leurs voix sur les pistes sonores composées par Aaron Jerome. De ce fait, ce nouvel opus se dévoile quelque part entre les deux visages du personnage…

This Will Destroy You – Another Language

Nous caressant agréablement les oreilles depuis maintenant une décennie, les texans This Will Destroy You et leur post-rock font partie de ces groupes instrumentaux marchant davantage main dans la main que dans le sillage des Explosions In The Sky et autres Mono, leur musique ayant foncièrement évolué depuis leurs débuts vers des ambiances plus vaporeuses, non loin d’un univers ambient/drone/shoegaze.

Myrkur – S/T

Jouer avec son anonymat dans le monde du metal est une chose plutôt récurrente. Entre les groupes qui ne montrent pas leurs trognes (Deathspell Omega, Blut Aus Nord au hasard) et ceux qui dissimulent leur identité sous des masques/costumes qu’ils ne quittent jamais, la scène contient pas mal de groupes entretenant ainsi le mystère. C’est donc quelque part la même chose pour Myrkur, one-woman-band fraichement signé chez Relapse. Apparue en photo-promo avec ses cheveux devant le visage, on ne sait pas grand chose de cette jeune fille mis à part qu’elle est danoise et qu’elle fait du black metal [...]

Wolves In The Throne Room – Celestite

Un nouvel album des parrains du « cascadian black metal », en voilà une nouvelle qui fait plaisir ! Soudain, en parcourant le cadre au-dessus de cette chronique, un mot étrange, qui n’a rien à faire ici (du moins tout seul): ambient. Le mot est lâché et il correspond parfaitement à ce nouvel album de Wolves In The Throne Room, merde. A partir de là, deux options s’offrent à nous.