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Arcturus – Arcturian

On pourrait gloser pendant des plombes sur la production décevante (ou le mix tout plat au choix) de ce nouvel album d’Arcturus. Sauf que d’une part on est trop content d’avoir un nouvel album à se mettre enfin dans les oreilles, et d’autre part on se rend compte que la production s’inscrit finalement dans la droite ligne de celle des précédents albums. Et c’est d’ailleurs certainement à cause de ce son si particulier qu’on reconnaît la patte et le style Arcturus, et ce dès les premières secondes de « The Arcturian Sign ».

Archgoat – The apocalyptic triumphator

Le retour en force du religieux a au moins un avantage : la source de la haine qui nourrit les adorateurs de Satan ne se tarit pas et permet à la musique du Malin de régulièrement nous proposer des incarnations profondément nauséabondes de la Bête.

Leviathan – Scar Sighted

Elle m’emmerde cette chronique… Loin d’être un spécialiste de la musique de Leviathan,  je peux même clairement dire que je n’adhère qu’assez peu à ce que propose Jef Whitehead (Wrest), leader de ce one-man band qui officie depuis 1998. Si j’ai pu goûter avec un certain plaisir son Massive Conspiracy Against All Life sorti en 2008, je n’ai pas franchement accroché aux précédentes sorties ni aux suivantes. C’est donc un peu du quitte ou double avec Monsieur Wrest et je ne me sens pas très armé pour parler de ses réalisations.

Misþyrming – Söngvar elds og óreiðu

A vos souhaits!
Misþyrming est un duo islandais, quasiment un one man band en fait puisque D.G. est responsable de l’intégralité des vocaux et des instruments à l’exception de la batterie assurée par un certain H.R.H.

Blut Aus Nord – Memoria Vetusta III : Saturnian Poetry

Rares sont les sujets à propos desquels l’émission de Frédéric Taddéi, Ce soir ou jamais, parvient à proposer autre chose que la cacophonie. Bien que nous puissions légitimement douter qu’un jour le service public soit prêt à accueillir sur ses antennes ce type de questions, qu’il me soit permis ici de prévenir l’animateur : les débats auxquels participeraient des fans de Blut Aus Nord pour discuter de la carrière du groupe ne seraient pas les plus reposants. Il aurait face à lui des opinions fort disparates qu’il serait difficile de synthétiser.

Dark Fortress – Venereal dawn

Ah les fumiers d’Allemands. Ils auraient quand même pu respecter l’année de la commémoration du débarquement et la jouer profil bas en proposant une bouse d’une demi heure ! Non contents de s’inscrire dans une démarche nécessitant l’implication temporelle de l’auditeur en assénant plus d’une heure de musique, le dernier album de Dark Fortress m’a presque obligé à me recogner toute la discographie avant de me lancer dans la chronique. Car il a bien fallu que je détermine à quel point j’ai pu passer à côté du potentiel du groupe pour me prendre une telle claque dans la face.

Profezia – Oracolo suicida

Les fans qui craignaient que la période séparant The truth of ages de son successeur soit aussi longue que celle le séparant lui-même de son prédécesseur Black misanthropic elite peuvent être rassurés : Profezia est déjà de retour parmi nous. Enfin, parmi les ombres car il est clair que le style pratiqué n’invite pas vraiment à penser l’existence sous ses aspects les plus vitaux.

A Hill to Die Upon – Holy despair

Par un des tours de passe-passe dont le destin a souvent le secret, les Américains d’A Hill to die upon (AHTDU) ont le triste privilège de gonfler les rangs des groupes talentueux injustement méconnus. Malgré la sortie de 2 superbes albums en 2009 (Infinite titanic immortal) et 2011 (Omens), la renommée du groupe n’atteint pas les sommets mérités. Qu’il me soit permis, comme en 2011, d’apporter ma pierre à l’édifice à la tête duquel se trouvera un jour A Hill to die upon si une justice divine existe.

Infestus – The reflecting void

Lorsque, en 2011, Infestus sort son 3ème album Ex|ist, j’ai presque du mal à faire le lien avec son prédécesseur direct Chroniken des ablebens tellement l’évolution est marquée. Des structures et une ambiance beaucoup plus travaillées laissaient préfigurer une sortie majeure de l’année que ma fainéantise n’a pas permis de mettre en avant à travers une chronique. Dans la mesure où, 3 ans plus tard, les progrès sont encore plus flagrants et que l’album tourne en boucle chez moi, je suis contraint de me retrousser les manches !

Vredehammer – Vinteroffer

Vous avez sans doute l’habitude de voir sur notre beau site des chroniques de groupes atypiques. Des mélanges de genres improbables, des approches de l’art musical décalées. Moi-même il m’arrive parfois d’être tout foufou. Mais il n’est pas inutile de temps en temps de faire découvrir aux millions de lecteurs des groupes pratiquant tout simplement de la bonne musique. Les Norvégiens de Vredehammer méritent à ce titre une chronique de votre serviteur.