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Thantifaxath – Sacred White Noise

On continue avec les pochettes en noir et blanc… (et c’est pas fini). Si vous avez comme moi légèrement tendance à étouffer un bâillement à l’écoute de la plupart des dernières sorties black metal, je vous propose un petit aller simple pour l’asile, attachez vos ceintures, vous entrez dans le monde capitonné de Sacred White Noise signé par les canadiens de Thantifaxath. En effet l’originalité est ici clairement de mise, et on en est d’ailleurs convaincu dès les premières notes de « The Bright White Nothing at the End of the Tunnel ».

Triumphant – Herald the Unsung

Triumphant sont autrichiens, et c’est d’autant plus remarquable qu’à part avec Summoning, il est vrai que l’Autriche n’est pas la terre la plus fertile en matière de metal extrême ou pas. Il est donc d’autant plus remarquable que Herald the Unsung soit un album monstrueux.

Augurs – Old Ways

Originaire d’Oakland, Augurs est l’une des nouvelles valeurs montantes d’un style actuellement très en vogue: le blackened crust. Après une démo éponyme sortie en 2012, ayant permis au groupe de faire un peu parler de lui, le quartet californien revient en force avec trois nouveaux titres.

Kampfar – Djevelmakt

Je ne me suis jamais vraiment penché sérieusement sur Kampfar, au-delà d’une écoute distraite de quelques titres à un moment où je m’intéressais au black viking. Mais la donne est différente avec ce nouvel album qui m’a littéralement captivé dès la première écoute. Djevelmakt sort l’année du 20ème anniversaire du groupe norvégien dont on ne peut qu’admirer la ténacité et l’engagement au service d’une musique sincère, sur laquelle le compromis n’a jamais eu droit de cité.

Ovid’s Withering – Scryers of the Ibis

J’aime bien ça… J’aime bien quand un groupe dont je n’ai jamais entendu parler vient foutre le bordel en fin d’année dans les certitudes qu’on aime se forger concernant l’inévitable « liste de fin d’année » et la non moins inévitable question qui nous obsède tous entre la bûche et les cotillons : « quels seront donc les albums qu’on retiendra comme marquants pour l’année qui s’achève ? ». En l’occurence s’agissant de 2013 Ovid’s Withering réussit quasiment le hold-up parfait.

Sacrilegious Impalement – III-Lux Infera

Je ne connais pas suffisamment la Scandinavie (vu que je n’y ai jamais foutu les pieds – trop frileux) pour pouvoir deviner si mon prochain paragraphe va entrainer une guerre fratricide entre 2 de ses composantes ; je suis prêt à prendre le risque, malgré cette épée de Damoclès ou ce marteau de Thor, d’être au cœur d’un conflit sanglant car, après tout, le métier de chroniqueur (que je ne pratique pas vu que je ne suis pas payé pour essayer de vous faire prendre conscience qu’il existe des perles bien cachées) impose parfois un engagement mettant en péril [...]

So Hideous – Last Poem/First Light

Black metal is the new emo? La démocratisation du black metal est aujourd’hui en effet en cours au pays de l’Oncle Sam. La récente portée aux nues du dernier album de Deafheaven par la presse, même généraliste, en est la preuve. Une quasi unanimité critique qui semble avoir inspiré les new-yorkais de So Hideous (ex So Hideous, My Love) et leur troisième EP Last Poem/First Light.

Imperial Triumphant – Goliath

Derrière cet éléphant-guillotine (cover tirée d’une gravure d’Emile Bayard) se planque l’une des sensations black metal US actuelles. La citation de Metalsucks présente sur la page Bandcamp du groupe est d’ailleurs on ne peut plus élogieuse: en français ça donne « New York tient enfin son groupe de black metal français à lui ». Mais à quel groupe bien de chez nous pensent-ils donc ?

Vaura – The Missing

Vaura est un groupe new-yorkais composé notamment de Kevin Hufnagel qui fait aujourd’hui partie de la nouvelle mouture de Gorguts et qui joue aussi dans Dysrhythmia, et de Toby Driver, tête pensante de Kayo Dot. Les autres membres ne sont pas issus de formations aussi prestigieuses, mais ils ne sont pas d’illustres inconnus pour autant et leur influence est capitale, puisqu’ils sont tous deux (notamment Josh Strawn, chanteur et leader de Vaura) issus d’un groupe rock à tendance gothique Religious to Damn.

Battle Dagorath – Cursed storm of ages

Les fêtes de fin d’année approchent avec leurs lots de mièvreries. Parmi elles, le second volet de la trilogie « Bilbo le Hobbit » dont on peut imaginer qu’il sera aussi insipide que le premier. Pour autant, il ne faut pas désespérer de l’univers de Tolkien car nombreux sont les amateurs à s’en inspirer pour délivrer une musique glaciale, épique et noire. Les Américains de Battle Dagorath ne sont pas les plus inintéressants en la matière, loin s’en faut.