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Mord’A’Stigmata – Ansia

Formé en Pologne en 2004, Mord’A’Stigmata a déjà sorti deux albums par le passé: Überrealistic (2008) et Antimatter (2011). Pour leur nouvel album intitulé Ansia, le groupe tend à conserver cette envie de sonner différent des autres groupes de metal extrême. Pour ce faire, il emprunte de nombreux éléments à d’autres styles et les assimile parfaitement à son black metal (sludge, doom, shoegaze, quelques discrètes touches d’electro…).

Necrophobic – Womb of Lilithu

Le hasard et – surtout – l’envie de me déglinguer le cou en révulsant les yeux m’ont amené récemment à réécouter The third antichrist de Necrophobic ; et une réflexion m’est venue au détour d’un riff : finalement c’est un peu comme si Entombed ou Dismember tentaient de s’adonner au black metal. Voilà. Cette anecdote ô combien croustillante n’aurait pas dépassé le cercle de mes propres pensées si n’avait pas justement débarqué un nouvel album de Necrophobic plein de surprises concernant le line up.

Cult of Fire – मृत्यु का तापसी अनुध्यान

Derrière ce patronyme un peu clichesque (mais apparemment personne n’en avait eu l’idée encore) se cache pourtant un combo tchèque qui risque d’en impressionner plus d’un. Déjà auteur d’un EP et surtout d’un très bon premier full length sorti en 2012 sous le titre de Triumvirát, le trio livre déjà son deuxième album intitulé… euh… मृत्यु का तापसी अनुध्यान soit « Ascetic Meditation of Death » en sanskrit.

The Ruins of Beverast – Blood Vaults – The Blazing Gospel of Heinrich Kramer

Alexander Von Meilenwald ne déçoit jamais. C’est la leçon que ce dernier album tatoue dans vos tympans. Tête pensante et unique membre de The Ruins of Beverast, cela fait des années qu’il imprime sa patte perso dans le milieu à coup de nappes de guitares, de claviers bien sentis, de breaks de génie et de vocaux jouissifs.

Entropia – Vesper

Originaire de Pologne, Entropia est un jeune groupe dans l’air du temps. En effet, le groupe mixe black metal, postcore et shoegaze, nomme ses morceaux « de manière conceptuelle » avec des noms d’illustres inventeurs/personnages historiques et met tout ça en libre téléchargement sur sa page Bandcamp. Un genre d’optique vu et revu sur les blogs spécialisés ces dernières années, si bien que c’est avec une certaine méfiance que se présente cet album, la faute à des wagons de groupes du style de qualité aléatoire.

Deuil – Acceptance/Rebuild

Monté sur les cendres d’Isaiah (excellent groupe de screamo dans la lignée des meilleurs groupes francophones parmi les pionniers du genre tels que Mihai Edrisch ou Sed Non Satiata), Deuil est un jeune groupe liégeois ayant décidé de troquer le screamo en faveur d’un style plus en vogue actuellement, à savoir un bâtard de sludge/doom et de black metal.

Peste Noire – Peste Noire

Lard ou cochon? On n’est jamais très sûr avec Famine et sa noire peste, donc on ne s’attardera pas durant de longs paragraphes sur l’approche et l’idéologie probablement douteuses du chef de file de ce désormais fameux projet. Mon approche de cet album se fera uniquement en considérant qu’on a affaire ici à du pur entertainment, j’ai donc décidé de ne pas prendre au premier degré les paroles des morceaux qu’on trouve sur ce nouvel opus.

Satyricon – Satyricon

Il y a deux façons d’aborder ce nouveau Satyricon. Soit l’on fait partie de ceux qui espèrent un retour aux sources, et, autant le dire tout de suite, ceux-là risquent d’être déçus, soit l’on fait partie de ceux qui ont accepté depuis bien longtemps que Satyricon est une entité en évolution constante. Si vous faîtes partie de cette dernière catégorie, il se pourrait malgré tout que l’écoute de ce nouvel album vous perturbe quelque peu, avant probablement d’y succomber définitivement.

Deus Mortem – Emanations of the black light

Sentant probablement que leur premier album serait l’une des meilleures sorties black metal de l’année, les Polonais de Deus Mortem ont opté pour une distribution old school : mail au groupe, pas de site de label ou d’un distributeur. Soit ils sont en manque de rapports sociaux et souhaitent recevoir des mails à la pelle, soit ils comptent sur le bouche à oreille dans les milieux autorisés. Eh bien, qu’ils sachent qu’ils peuvent compter sur moi pour rameuter un peu de clientèle souhaitant acquérir l’une des 1000 copies d’Emanations of the black light.

Slugdge – Born of Slime

Oh le méchant OMNI que voilà… Je commencerai cette chronique par remercier mon ancien camarade Eklekticien Cava sans qui je ne vois pas très bien comment j’aurais pu tomber sur ce groupe. C’est que ni le nom du groupe ni la pochette ne m’auraient a priori donné envie de m’arrêter dessus si j’avais déjà eu le commencement d’une opportunité de les voir. En tout cas c’eut été une tragique erreur car le poutrage est là et bien là. Quel album!