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Les oubliés du palmarès 2018 : Death Alley et Chapel of Disease

Chaque année c’est la même chose, on découvre tardivement des albums de l’année qui vient de se terminer, et dont on n’a (logiquement) pas parlé au moment de leur sortie. On a beau prendre son temps pour boucler son palmarès annuel, il y en a toujours qui viennent nous rappeler que suivre au jour le jour l’actualité du flot des sorties est une mission quasiment impossible ou qui nécessiterait d’y consacrer 100% de son temps…

Pendrak – S/T

Formé sur les cendres d’Autist, Pendrak est un trio parisien qui aime faire du grind mais pas que, puisque l’on retrouve dans ce premier long-format des éléments provenant du fastcore, du crust, du thrash, du death et de la powerviolence. Un tout donc très varié mais une cohérence folle née de ce très bon duo de voix, très versatile mais jamais en décalage, et à un sens de la compo très aiguisé.

Amorphis – Queen of Time

Encore un rattrapage en prévision du top de fin d’année… J’ai d’ailleurs du mal à m’expliquer comment j’ai pu louper la chronique du dernier Amorphis, et ce alors même qu’il a tourné en boucle pendant plusieurs jours/semaines au moment de sa sortie.

Un – Sentiment

Il y a des groupes qui recherchent des noms compliqués, très recherchés puis il y a des groupes comme Un, prenant un nom ultra basique, bien relou si tu dois en chercher des infos sur Google (surtout quand l’album s’appelle Sentiment, il y a bien moyen de tomber sur des skyblogs). Sentiment est donc le second album de ces doomeux de Seattle après le très bon The Tomb Of All Things (2015), nouveau mélange subtil de funeral doom et de sludge/post-metal peignant sur ces quatre monolithes des nuances de noir qui voient parfois quelques éclaircies mélodiques.

Fórn – Rites Of Despair

Découverts en 2014 avec le très prometteur The Departure Of Consciousness, les bostoniens de Fórn daignent enfin en donner une suite ! Passant de Vendetta Records à Gilead Media, le quintet en a surtout profité pour faire le plein de funeral doom, rallongeant la plupart de ses titres en ralentissant le tempo bien comme il faut.

Gorod – Aethra

Cela fait près de 15 ans que le groupe bordelais de death technique Gorod est actif, sort des albums et parcoure la France en tournée, évoluant lentement mais surement, progressant album après album, si bien que leurs albums les plus récents sont pour moi à chaque fois un pas en avant. Leurs 3 albums chez Willowtip Records (2005-2009), un des labels américains majeurs du genre les exposaient déjà comme une valeur sure et certainement le meilleur groupe français pratiquant cette musique, mais la notoriété ne fut pas vraiment au rendez-vous et leur nom peu connu meme au sein de [...]

Carcharodon – Bukkraken

Fondé en 2003 en Italie, Carcharodon est un trio italien annonçant jouer du « macho metal », un style qui comme son nom l’indique oriente majoritairement ses lyrics vers le cul au point de nommer son (seulement) troisième album Bukkraken. Et pour mieux servir de tels lyrics, quoi de mieux que le poids du stoner/sludge accolé à un feeling death’n roll ?

Innumerable Forms – Punishment In Flesh

Innumerable Forms est un projet monté en 2007 par Justin DeTore (Sumerlands, Mind Eraser, Magic Circle), figure de la scène hardcore bostonienne. Ce dernier a su s’entourer pour former ce groupe puisque l’on retrouve à la guitare quelques membres d’illustres groupes du coin tels que Jensen Ward (Iron Lung), Chris Ulsh (Power Trip, Mammoth Grinder), Doug Cho (The Rival Mob) et Connor Donnegan (Genocide Pact). Et si la plupart de ses membres officie dans une scène affiliée hardcore/powerviolence et compagnie, ce n’est pas pour autant qu’Innumerable Forms prend le même chemin tout en rage et vitesse. Non, c’est plutôt [...]

Abstracter – Cinereous Incarnate

Quatre ans après son Wound Empire, Abstracter fait son retour en long-format (ayant entre-temps sorti un split avec Dark Circles), signant pour le coup chez Sentient Ruin Laboratories, maison prédestinée au vu des envies de mélange des genres opéré habituellement par les californiens. Ainsi doom et sludge mènent toujours les débats mais le black et le death ne sont toujours pas bien loin…

Goner. – S/T

Goner. (avec un point) est un jeune groupe de Syracuse (l’américain, pas l’italien) qui s’est fait repéré par Pedram Valiani (Sectioned, Frontierer) au point que ce dernier en soit venu à s’occuper du mix de ce premier EP éponyme. Et si vous êtes familier des groupes de Valiani, vous savez d’emblée où vous allez tomber ! Goner. est en effet un trio à la frontière de genres métalliques et hardcore, du genre brutal et avec une production ultra imposante.