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Nature Morte – Oddity

Deux ans après le très bon Messe Basse, Nature Morte fait son retour avec un troisième album, cette fois sur le label nantais Frozen Records (Gravekult…). Oddity installe donc une nouvelle fois son mix personnel de black metal, shoegaze et autres trucs en « post », aux contrastes aussi multiples que les émotions. Et même si les couleurs de la cover peuvent rappeler le Sunbather de Deafheaven, le trio parisien parvient à se démarquer parmi la « masse » de groupes du genre.

Bear The Mammoth – Purple Haus

Comptant avec Sleepmakeswaves comme l’un des fleurons du post rock australien, Bear The Mammoth fait enfin son retour presque cinq ans après Years Under Glass (2018), album qui avait placé bien haut le quartet de Melbourne sur l’échelle du genre. Et si cet album allait plutôt dans des contrées « métalliques » et directes, ce Purple Haus en prend presque le contrepied.

Agriculture – S/T

Jeune formation de L.A au nom particulièrement random étant apparue l’an dernier avec un premier EP (The Circle Chant), Agriculture pourrait bien devenir un très gros groupe avec ce premier album éponyme. Une raison à cela: cette approche primitive et dramatique du post black metal/blackgaze/ce que vous voulez (que les californiens nomment ici « ecstatic black metal ») qui fait forcément écho à Yellow Eyes ou surtout aux débuts de Liturgy er de Deafheaven.

Jaye Jayle – Don’t Let Your Love Life Get You Down

Pour qui n’aurait pas suivi, Jaye Jayle est le projet d’Evan Patterson, autrefois dans Breather Resist (fabuleux hardcore chaotique, écoutez Charmer si ce n’est pas encore fait !) et dans Young Widows (toujours actif malgré leur discrétion depuis la sortie d’Easy Pain et de leur split avec Helms Alee en 2014). Avec Jaye Jayle, le gaillard œuvre dans un style bien à lui enrobé d’une atmosphère ténébreuse affinée sur No Trail And Other Unholy Paths (2018) et Prisyn (2020), son dernier album en date.

Bravery In Battle – The House We Live In

Bravery In Battle est une formation parisienne bossant sur cet album depuis déjà huit ans. Il faut dire que The House We Live In est très ambitieux puisqu’il sort en même temps qu’un film mettant des images sur ce concept-album. Basé sur les paroles de différentes personnes concernées par la question de l’écologie – des scientifiques (dont Hubert Reeves), des philosophes ou encore la présence plus surprenante de Mélanie Laurent – cet album propose une écoute peu commune, entre les divagations inhérentes au post-rock et l’impact de ces spoken words.

Novembre – Inox

Attention, ce Novembre-là n’est pas le groupe de doom italien ! Novembre est un duo limougeaud composé de L’Amiral (voix) et Le Pendu (instruments), déjà auteur en 2019 d’un EP intitulé Nacre. Quatre ans plus tard, on change de matière au profit de l’Inox, cet acier allant de pair avec l’atmosphère générale de ce premier long-format: froid et tranchant.

Where Mermaids Drown – Reminisce

Jeune quartet lyonnais déjà auteur d’un EP (And the raging winds do blow – 2021) et d’un album live (Live POST. Lyon, la même année), Where Mermaids Drown passe à la vitesse supérieure en sortant Reminisce, son premier album. Ces sirènes ayant du mal à nager nous entraînent dans un voyage instrumental sensoriel ayant pour concept une histoire d’amour et ses différentes étapes, partant de ses balbutiements à l’excitation, du bonheur jusqu’à l’apparition des doutes jusqu’à la rupture (et l’après). Un thème universel qui saura trouver écho chez n’importe qui.

Arhios – Miscible

Auteur d’un EP (Arhios – 2018) puis d’un live (Baïne – 2021), Arhios débarque avec un premier album, l’occasion pour le trio rennais d’encore plus étendre ses envies instrumentales, quasi sans limite. En effet, les bretons ont décidé de poursuivre leur entre-deux post-rock/math-rock, jonglant avec les textures, les rythmiques ainsi que les sensations de l’auditeur.

Milanku – À l’aube

Cinq ans après Monument du non​-​ê​tre & Mouvement du non​-​vivant, les québécois de Milanku reviennent avec un nouvel album, s’orientant toujours dans une recherche atmosphérique unique. Inspiré des écrits de l’auteur franco-tchèque Milan Kundera (de qui le groupe s’est aussi inspiré pour son patronyme), À l’aube propose un nouveau voyage des sens en cinq chapitres.