Latest Content

Bring Me the Horizon – Amo

Peut-être l’album qui fera couler le plus d’encre numérique en ce début d’année 2019, ce nouvel album des anglais de Bring Me the Horizon va (fort logiquement) diviser. Le groupe s’y éloigne en effet encore plus drastiquement de ses racines metalcore pour proposer quelque chose de radicalement différent. Vraiment radicalement différent…

Papa Roach – Who Do You Trust ?

Je dois admettre que sans avoir jamais été passionné par le groupe, éternel second couteau de la scène rap-métal ou néo-métal, je n’ai en même temps pas grand chose à reprocher à Papa Roach qui a finalement toujours su proposer des albums, à défaut d’être marquants, plutôt corrects dans le style. Je me suis cependant arrêté au cru 2004, d’ailleurs chroniqué dans ces pages, sans vraiment avoir suivi la suite. Un leak très en avance de ce nouvel album durant une période creuse en sorties (en gros la fin de l’année 2018) m’a amené à y jeter une oreille [...]

Can’t Swim – This Too Won’t Pass

Après deux EP, Can’t Swim poursuit son chemin sur Pure Noise Records et passe au LP, l’occasion de se rendre compte que la marge de progression perçue sur Fail You Again continue. Sans foncièrement modifier sa manière de jouer ou de composer, le groupe du New Jersey maîtrise aujourd’hui ce qu’il fait, une pop punk à l’impact sur-développé évitant de tomber dans la facilité juvénilo-mièvre.

The Intersphere – The Grand Delusion

De l’intérêt de ne pas se précipiter à balancer son top annuel, on ne le dira jamais assez… Ou comment une découverte tardive peut une nouvelle fois venir chambouler les certitudes. En l’occurence si la découverte de cet album est tardive c’est d’abord et tout simplement parce que ledit album est sorti en toute fin d’année. Parfois on a de bonnes excuses… The Intersphere, ça ne s’entend pas du tout, sont allemands et n’en sont pas à leur coup d’essai puisque The Grand Delusion est leur 5ème album. Après quelques recherches il m’est apparu que j’étais déjà tombé sur [...]

Chroniques Express de Noël 2018

C’est toujours le même bordel en fin d’année. L’heure du bilan approche, et c’est là qu’on s’aperçoit qu’on n’a pas écrit toutes les chroniques qu’on pensait avoir écrites, ou qu’on a complètement oublié d’écrire quelques mots sur tel ou tel album qui le méritait pourtant. Sans compter les albums parus en toute fin d’année comme des petits sournois…

Therapy? – Cleave

Avec ses trente ans d’existence pour quinze albums (belle moyenne !), Therapy? apparaît comme un vieux de la vieille mais semble toujours décidé à faire parler les décibels. Cleave montre qu’Andy Cains et sa bande (un peu modifiée par rapport aux débuts du groupe) n’ont pas l’intention de se taire.

Saves The Day – 9

Groupe fondateur du mouvement emo premier du nom, Saves The Day est né en 1998 et ne compte désormais que Chris Conley (chant/basse) comme membre fondateur. Sortant après un hiatus de cinq ans, 9 est comme il se nomme, le neuvième album du groupe, un album qui tend à faire comme dans le temps, distiller des émotions sur un rock aussi mélancolique qu’énergique.

The Great Sabatini – Goodbye Audio

Quatre ans après Dog Years, le quartet québécois The Great Sabatini fait son retour, en autoproduction cette fois. Le groupe montréalais montre ici une nouvelle fois au travers ce nouvel album son amour immodéré pour les années 90, principalement du côté noise de la force.

Hellions – Rue

Peu convaincu par leur Opera Oblivia sorti il y a de ça deux ans, c’est un peu réticent que j’ai tenté l’écoute de son successeur nommé Rue, en espérant que Hellions ne le soit pas (à la rue, désolé). Non sans rire, cet album est franchement plus intéressant, sans trop modifier son style fait « post-hardcore à l’australienne » et de refrains fédérateurs, le groupe de Sydney est parvenu à moins se disperser et signe un espèce de concept-album aux mélodies simplement irrésistibles.

Metric – Art of Doubt

Desservi par sa pochette franchement simpliste et moche, voilà pourtant un album qui s’est imposé chez moi au fil des semaines comme un indispensable de l’année, l’air de rien, grâce à une surprenante longueur en bouche (en oreilles plutôt). Entendez par là que cet album qu’on écoute d’abord distraitement sans plus d’enthousiasme, révèle au bout de quelques écoutes sa profondeur, que les écoutes successives ne font que confirmer pour au final aboutir à une sévère addiction.