Latest Content

Billy Talent – Afraid of Heights

Sur le papier, les choses étaient simples : on annonçait un nouveau Biffy Clyro et un nouveau Billy Talent pour 2016. Si j’avais du parier sur l’un il est évident que j’aurais mis tous mes kopecks sur le premier, n’attendant plus grand chose du deuxième. Sauf que dans les faits, le nouveau Biffy (Ellipsis) s’avère malheureusement d’une médiocrité à pleurer, et à l’inverse Billy Talent se montre enfin à nouveau à la hauteur des promesses de ses deux premiers albums (je ne compte pas l’album sorti sous le nom de Pezz).

Hellions – Opera Oblivia

L’Australie possède actuellement une scène en core plutôt active, et nombre de ces groupes atterrissent chez UNFD. Hellions vient de Sydney et propose avec ce Opera Oblivia son troisième album dont la fiche promo nous promet comme un vrai monument du genre. Si vous appréciez la scène « post-hardcore » ricaine (celle avec guillemets), ce sera peut-être le cas pour vous, sinon…

The i.l.y’s – Scum With Boundaries

Deuxième album de cette formation qui est en fait le side-project de deux des furieux de Death Grips, dont le leader Zach Hill (complété d’Andy Morin), Scum with Boundaries est une excellente surprise même si l’on n’a (comme moi) jamais écouté le premier album, et même si on a jamais complètement adhéré aux sorties hip-hop bruitistes signées Death Grips.

letlive. – If I’m the Devil…

Dès l’entrée en matière « I’ve Learned to Love Myself », mélancolique (et très belle), on sent tout de suite que quelque chose a changé chez letlive. Apaisé, plus calme, et mettant davantage en avant les talents de chanteur de Jason Aalon Butler, If I’m the Devil… est clairement l’album qui confirme la métamorphose pour les américains après le changement amorcé sur The Blackest Beautiful sorti en 2013, encensé par les uns et honni par les autres qui y voyaient déjà une trahison manifeste après un Fake History qu’on pouvait aisément ranger à côté des albums d’Underoath.  Et cette métamorphose en rappelle [...]

Solids – Else

Le grunge semble faire un énième comeback ! Solids, c’est un duo originaire de Montréal officiant depuis 2009 et qui sort un premier EP dans le style pour leur nouveau label Topshelf Records (Nai Harvest, The Saddest Landscape, Toe etc.). Un EP au son typique d’une époque, qui n’aurait pas dépareillé sur un label comme Sub Pop ou en première partie de groupes comme Sebadoh ou Dinosaur Jr (mais pourquoi j’en parle au passé, ils sont encore actifs !).

Deftones – Gore

Oh que ces flamands roses ont pu me tourmenter! J’ai douté, je le confesse, douté de ce qui est pourtant probablement mon groupe préféré. On a traversé les années ensemble, grandi ensemble, évolué, on s’est aimé, même si on a parfois pris un peu de recul (avec l’album éponyme, que je commence cependant à réhabiliter quelque peu) pour mieux se retrouver (dès le suivant, Saturday Night Wrist). Même si l’album précédent des américains, Koi No Yokan, avait lui aussi demandé des écoutes attentives avant de succomber, je n’avais encore jamais éprouvé cette étrange répulsion que j’ai ressenti à la [...]

O’ Brother – Endless Light

O’Brother sont américains, et même si Endless Light est leur 4ème album, il est probable que vous n’ayiez (vous non plus) jamais entendu parler de ce groupe, qui bénéficie malheureusement d’assez peu de publicité en dehors de sa contrée natale. C’est d’autant plus injuste que la qualité de ce nouvel album est assez époustouflante sincèrement, avec un potentiel d’adhésion assez immense tant le genre pratiqué par le groupe peut être fédérateur.

The Jezabels – Synthia

The Jezabels sont australiens et n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque Synthia est leur 3ème album. Vous avez pu par le passé tomber sur leur single « Endless Summer » qui a bien contribué à les faire exploser en Océanie.

The Temperance Movement – White bear

N’étant pas vraiment tombé de ma chaise à l’époque de la sortie de leur premier album (The temperance movement, 2013, qui avait quand même secoué quelques valseuses dans les milieux avertis du rock), je n’étais franchement pas dans les starting blocks pour l’accueil de ce White bear. Mais j’ai trouvé la pochette très sympa, j’avais un peu de temps et, approchant la quarantaine, je me suis dit qu’il fallait de temps en temps se dégourdir les mollets au rythme du blues rock.

Can’t Swim – Death Deserves A Name

Can’t Swim est un tout jeune groupe formé l’an dernier dans le New Jersey, un groupe de quatre potes lambda repérés par Pure Noise Records pour la sortie de leur premier EP Death Deserve A Name. Au vu du label, pas trop de surprise à avoir quant au style pratiqué, la pop punk est de mise mais la version de ces mecs qui coulent (vu qu’ils ne savent pas nager) sort un peu des clichés, du moins au début.