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Dool – Here Now, There Then

Bon d’accord le nom du groupe est un peu pourri et fait un peu repoussoir tant il sent la douloureuse panne d’inspiration. Pourtant au-delà du rapprochement avec le groupe américain dont le nom commence par un « T »,  Dool signifie surtout « Exil » en hollandais, un mot qui colle au final plutôt bien à l’ambiance sombre de ce Here Now, There Then premier album de ces bataves qui sont issus de groupes comme the Devil’s Blood (le bassiste et batteur) et Gold, auxquels il faut ajouter la chanteuse Ryanne Van Dorst aussi (in)connue sous le pseudonyme de Elle Bandita.

The Cherry Wave – Shimaru

Second véritable album pour The Cherry Wave, groupe originaire de Glasgow appréciant le son shoegaze typique qu’il nous sert dans un grain noisy pendant ce Shimaru. Si Avalancher (2014) sonnait assez cru avec moult larsens et des vocaux noyés dans la réverb, les écossais, bien que conservant cet écrin si cher aux classiques du genre, y assimilent désormais un peu plus de mélodies vocales. Un choix gagnant !

Cloud Nothings – Life Without Sound

Dylan Baldi et sa bande sont de retour. Après presque deux ans de silence suite à l’excellent split collaboratif avec Wavves, Cloud Nothings a pris son temps pour composer Life Without Sound, nouvel album au titre annonçant une conséquente baisse de volume ? De dynamisme ? D’énergie rock’n roll à laquelle le groupe de Cleveland nous avait habitué ? Loin de là, mais pourtant quelque chose a changé…

Woes – S/T EP

Des groupes qui s’appellent Woes, il y en a quelques-uns actifs. Un sympathique groupe de blackened crust danois, un groupe de black metal anglais… et sûrement d’autres. Non ce Woes-là est aussi britannique mais officie dans un registre beaucoup moins agressif, plus concrètement dans une pop punk plutôt enjouée.

Sunndrug – Exit Wounds

Comprenant en ses rangs d’anciens Norma Jean/Spitfire, on était en droit de s’attendre à une déflagration de riffs chaotiques, de cris et de nerfs à vif chez Sunndrug. La surprise est donc de taille lorsque l’on lance ce Exit Wounds. Mélangeant rock alternatif, electro et autres atmosphères issues de bien d’autres styles, ce premier album ne sonne vraiment pas comme on l’aurait attendu !

Franck Carter & the Rattlesnakes – Modern Ruin

Je ne connaissais pour ainsi dire rien de ce Monsieur Franck Carter qui semble par ailleurs avoir légèrement abusé de l’encre, si l’on en juge par les nombreuses photos promotionnelles que l’on peut trouver du rouquin sur internet. Ce garçon s’avère pourtant ne pas être un lapin de 6 semaines, ayant oeuvré en tant qu’hurleur en chef du groupe de hardcore anglais Gallows pendant plus de 5 ans, avant de claquer la porte (en bons termes semble-t-il) en raison de divergences avec ses compères du moment sur l’orientation future à donner au style du groupe. Pour l’anecdote Gallows poursuit désormais son [...]

Highly Suspect – The Boy Who Died Wolf

Un peu plus d’un an après un premier album qui fit son petit effet et que j’avais retenu comme l’un de mes albums de l’année, les new-yorkais de Highly Suspect remettent le couvert en proposant encore une fois une pochette bien particulière. Moins moche que celle de Mister Asylum, elle n’en reste pas moins également étrange et décalée, avec ce petit parfum années 80s qui me fait penser à la série Stranger Things, sans que je sache bien définir pourquoi.

Helms Alee – Stillicide

L’un des groupes de rock les plus intéressants de la scène métal (ou inversement) est de retour cette année avec ce Stillicide, qui fait suite à l’énorme Sleepwalking Sailors, un album dont il semblait invraisemblable d’imaginer que le groupe parvienne à le surpasser.

Emma Ruth Rundle – Marked For Death

(Re)connue pour ses participations en tant que guitariste chez Red Sparowes, chanteuse/guitariste chez Marriages et The Nocturnes, Emma Ruth Rundle officie aussi en solo. Marked For Death, sa seconde livraison full-length après Some Heavy Ocean (2014) nous montre combien sa musique, même imprégnée d’influences post-rock/shoegaze de ses (anciens) groupes, s’en démarque pourtant en s’inscrivant davantage dans une folk mélancolique prenant parfois des airs gothiques…

Balance And Composure – Light We Made

Il y a deux catégories de groupes, ceux contents de leur recette qui fonctionne, restant bien ancrés dans leur style musical avec le risque d’un peu se répéter mais avec l’assurance de ravir leur fanbase; puis il y a ceux qui font le choix de se remettre en question, quitte à changer de style et risquer d’un peu déboussoler leurs aficionados. Avec ce Light We Made, Balance And Composure appartient à cette seconde catégorie, changeant considérablement la donne en comparaison avec tout ce que le groupe de Doylestown, Pennsylvanie, avait produit auparavant.