ambient/electro

Nekkral – S/T

Réunion de membres et ex-membres de groupes (ou ex-groupes) aux univers très variés (Ananda, HKY, Carry The Torch, Aguirre, Denebh, Inmate, Carmina, L’Invention de Morel, Arms Of Ra, Daedalion, Submerge et Les Tigres du Futur, excusez du peu), Nekkral vient de Poitiers et se compose sur cet album de neuf (!) personnes officiant dans une musique à la croisée des genres sombres, quelque part entre post-hardcore, doom, drone et black metal.

Takaakira « Taka » Goto – Classical Punk And Echoes Under The Beauty

Guitariste et principal compositeur de Mono, l’un des tous meilleurs groupes japonais actuels de post-rock, Takaakira Goto (surnommé « Taka« ) a eu depuis longtemps des envies de produire de la musique en solo. Pour preuve cet album Classical Punk And Echoes Under The Beauty dont l’écriture et l’enregistrement ont eu lieu en… 2003 ! Conservé depuis toutes ces années, c’est donc en 2015 que Taka s’est décidé à partager ce projet, pas si éloigné que ça de son groupe mais tout de même bien différent…

Prodigy – The Day is My Enemy

2015. Selon Liam Howlett, la scène électronique ne prend plus de risques, ne se montre plus assez « agressive ». On pouvait donc espérer que son groupe viendrait foutre un coup de pied dans la fourmilière comme il l’avait fait avec les Music for the Jilted Generation ou le fantastique The Fat of the Land.

Kentucky Waterfall – The Hive & The Architect

Pratiquement dix ans que tout le monde a déserté la plateforme de Tom au profit de celle de Mark… Qu’il semble lointain le temps des « new friend requests » sur Myspace ! Découvert par ce biais à cette époque, Kentucky Waterfall dénotait alors des autres groupes de metalcore et deathcore (et encore la vague débutait à peine) qui pullulaient dans les tops 8. Disparu aussi vite qu’il est apparu, le groupe (ou plutôt sa tête pensante) a attendu 2014 pour sortir un véritable album.

Liturgy – The Ark Work

« Hipster black metal ». C’est par cette appellation que Liturgy se voit (dé)considéré par le trve metalleux lambda, ce depuis l’apparition du groupe en 2009 avec leur premier album Renihilation. Leur faute ? On ne sait plus trop, peut-être le fait de partager des affiches avec des groupes plus « core » que metal (voire autres), d’expérimenter et finalement d’être comparé à ces groupes qui font du black sans vraiment en être (au hasard Deafheaven). Quoi qu’il en soit, le groupe new-yorkais n’a que faire de ces remarques (parfois très virulentes) et a décidé de surprendre en sortant The Ark Work.

Carpenter Brut – EP II et EP III + Interview

Bon j’ai un peu merdé puisque je me rends compte que j’ai complètement oublié de chroniquer le deuxième EP de Carpenter Brut, le biennommé EP II paru en 2013. Pourtant, je vous renvoie à la chronique du premier EP, ce n’est pas par manque d’enthousiasme pour le projet que j’avais zappé cette sortie. Non s’il y a une raison à trouver c’est certainement que j’ai pu ressentir une légère déception en découvrant ce deuxième EP qui ressemblait trop au premier, en moins bien, me semblait-il à l’époque.

Extreme Precautions – I

Que se passe-t-il quand Paul Regimbeau (alias Mondkopf) se met à écouter du Brutal Truth, Napalm Death ou Pig Destroyer en boucle?
Il se métamorphose sans attendre la pleine lune, pour devenir Extreme Precautions. Il livre sous ce pseudonyme un premier album brutal et implacable : 22 minutes, pour 11 titres -sans titre- executés de main de maître.

SBTRKT – Wonder Where We Land

Comme je l’avais pressenti lors de ma chronique de Transitions, cet EP ne marquait là qu’un exercice de style pour SBTRKT. Wonder Where We Land marque en effet le retour des featurings, invités à poser leurs voix sur les pistes sonores composées par Aaron Jerome. De ce fait, ce nouvel opus se dévoile quelque part entre les deux visages du personnage…

Fartbarf – Dirty Power

Originaire de Los Angeles, Fartbarf (quel nom, mes aïeux !) est un trio n’ayant pas vraiment la gueule de l’emploi. Officiant grimés avec des masques d’hommes préhistoriques plutôt dégueulasses ainsi que des combinaisons blanches (souvent estampillées NASA), le groupe aurait pu nous la jouer metal façon Slipknot mais non, ce serait plutôt du côté de Daft Punk qu’il faudrait aller voir (une autre comparaison de masqués).