dark/doom metal

Dead Witches – The Final Exorcism

Après une partie de Ouija il y a deux ans, Dead Witches nous propose aujourd’hui un exorcisme final. Vous l’aurez compris, le groupe anglais monté autour du batteur Mark Greening (ex Ramesses, Electric Wizard, With The Dead) possède comme thèmes de prédilection les sorcières, l’occultisme ainsi qu’une louche de satanisme tant qu’à y être. Et quoi de mieux que le stoner/doom pour délivrer cette messe noire ?

Kontinuum – No Need to Reason

Encore un rattrapage de 2018 (peut-être le dernier enfin…)!
Pour leur passage chez Season of Mist (après 2 albums remarquables sortis sur Candlelight), les islandais de Kontinuum n’ont pas cherché à révolutionner leur recette, accentuant même encore davantage le côté apaisé de leur musique.
Et Dieu/Satan que c’est beau une fois de plus!

Ayyur – The Lunatic Creature

Sentient Ruin Laboratories et Vendetta records aiment arpenter la planète à la recherche d’obscures formations plus ou moins exotiques, et quand elles joignent leurs forces elles arrivent à dénicher de sombres pépites. L’étape du jour nous emmène en Afrique du Nord, en Tunisie plus précisément, d’où provient le duo Ayyur, composé de Dagon (guitare) et Angra Mainyu (chant, guitare, basse). Et pour l’anecdote, un troisième larron est intervenu pour l’enregistrement de The Lunatic Creature, Shaxul, premier chanteur de Deathspell Omega (ici à la batterie).

Demande à la poussière – S/T

Tirant son nom du best-seller de John Fante, Demande à la poussière est un jeune groupe parisien monté l’an dernier autour de Jeff Grimal (ex The Great Old Ones). Ce dernier a réuni autour de lui des musiciens au background divers puisque l’on retrouve des gens qui sont ou ont été dans Omrade, No Return ou encore Würm. Signé sur Argonauta Records (qui se fait mine de rien un catalogue de qualité), le groupe délivre un premier album très dense d’un black metal infusé de différents genres annexes et intégralement chanté en français.

Un – Sentiment

Il y a des groupes qui recherchent des noms compliqués, très recherchés puis il y a des groupes comme Un, prenant un nom ultra basique, bien relou si tu dois en chercher des infos sur Google (surtout quand l’album s’appelle Sentiment, il y a bien moyen de tomber sur des skyblogs). Sentiment est donc le second album de ces doomeux de Seattle après le très bon The Tomb Of All Things (2015), nouveau mélange subtil de funeral doom et de sludge/post-metal peignant sur ces quatre monolithes des nuances de noir qui voient parfois quelques éclaircies mélodiques.

Dysylumn – Occultation

Deux ans après l’EP Chaos Primordial, les lyonnais de Dysylumn font leur retour avec ce Occultation, l’occasion pour nous replonger dans l’obscurité que ce soit au niveau sonore comme au niveau visuel semblant signifier un retour dans l’espace. Le black/death metal teinté de doom du groupe se défait (quasi) intégralement du chaos qui l’habitait autrefois pour partir désormais dans des structures beaucoup plus claires, toujours majestueuses.

Fórn – Rites Of Despair

Découverts en 2014 avec le très prometteur The Departure Of Consciousness, les bostoniens de Fórn daignent enfin en donner une suite ! Passant de Vendetta Records à Gilead Media, le quintet en a surtout profité pour faire le plein de funeral doom, rallongeant la plupart de ses titres en ralentissant le tempo bien comme il faut.