metal/hardcore

A Scar For The Wicked – The Unholy

Le premier contact avec un album se passe généralement avec sa cover, donnant envie d’écouter son contenu si elle nous plait, mais ayant l’effet totalement inverse si l’on ne la trouve pas a notre goût. C’est le second cas qui s’est produit pour The Unholy, second EP des canadiens d’A Scar For The Wicked dont l’artwork assez clichesquement moche semble provenir d’une imprimante de mauvaise qualité. On part donc sur un mauvais apriori qui sera heureusement un peu oublié par la qualité sonore du groupe d’Ottawa.

Midnight Blackout – Hangover

Toute jeune formation parisienne débutée en octobre 2017 (contenant d’anciens membres de The Great Divide, Galdjinn et d’Aphrodite’s Baby), Midnight Blackout débarque quelques mois plus tard avec un premier EP sous le bras possédant la double-étiquette « post-hardcore/math rock », de quoi instantanément susciter l’intérêt…

PlasticBag FaceMask – How To Kill A Dead Franchise

Rescapé de l’époque Myspace, PlasticBag FaceMask est un duo de chambre d’ados (devenus grands) originaire de Fresno (Californie) composé de Jacob Lee (chant, tout instruments) et de Patrick Hogan (chant, batterie). Tous deux officient dans un style complexe assez difficile à définir: d’une base hardcore/metal assez ouverte, le groupe prend des libertés rythmiques (devenant souvent franchement chaotiques) et barde donc ses morceaux de (très) multiples changements de plans. Une frénésie couplée à une boulimie créative (cet album étant leur seizième sortie en dix ans d’existence) qui leur a valu de figurer sur l’un des compilations de Mathcore Index, dénicheur [...]

Bridge Burner – Null Apostle

Mini-bémol d’entrée en découvrant le visuel de ce Null Apostle, la trop forte ressemblance de la cover avec celle de Cette Erosion de Nous-Mêmes de Nesseria (toutes deux réalisées par Alex Eckman-Lawn qui a un peu trop recyclé ses idées/couleurs à mon goût) font partir sur un léger apriori. Un détail qui va heureusement être balayé par le son qu’il contient ! Découvert en 2015 avec l’EP Mantras Of Self-Loathing, Bridge Burner revient avec un premier long-format suite à sa signature sur l’excellent label australien Art As Catharsis. Désormais un peu plus exposés, les néo-zélandais reprennent les choses là [...]

Baptists – Beacon Of Faith

Retour dans la forêt pour Baptists quatre ans après le très bon Bloodmines, les bûcherons canadiens nous aurons fait attendre mais c’est avec des haches très affûtées qu’ils nous accueillent sur ce Beacon Of Faith ! Au menu rien n’a changé, de la bûche, de la bûche, toujours de la bûche, on prend les mêmes et on recommence: Southern Lord comme label top qualité, Kurt Ballou aux manettes pour une prod bien mastoc et une inspiration dans la lignée des albums précédents…

Pogo Car Crash Control – Chroniques et Interview

Clairement, il était plus que temps que l’on fasse connaissance avec la musique de ces français, originaires de seine et marne, qui proposent de donner un coup de jeune au rock français, en lui bottant bien le cul avec un son metal, une attitude punk, et des paroles crétines voire nihilistes chantées en français. Pogo Car Crash Control (P3C) c’est bel et bien tout ça à la fois, et le mélange est rafraîchissant autant qu’irrésistible et jubilatoire.

Sycomore – Nectar

Déjà deux ans que Phantom Wax est sorti, mais hors de question pour Sycomore (composé d’anciens Anorak et Taman Shud rappelons-le) de se reposer sur ses lauriers ! Les amiénois ont embrayé l’an dernier avec un split en compagnie de Lifescarred avant de révéler ce Nectar quelques mois plus tard. L’occasion pour le trio de poursuivre dans leur mélange des genres entre sludge, hardcore et noise.

First Brawl – Turning Point

Fondé en 2014 entre Bologne et Modène, First Brawl livre déjà sa troisième sortie après une démo et un album (Full Of Nothing – 2016), l’occasion pour les italiens d’un peu ouvrir leur hardcore, entre influences modernes et sonorités old school, et tout ça joué bien rapidement.

Limbs – Father’s Son

« Norma Jean meets Radiohead« , c’est par ce raccourci un brin osé (et complètement improbable) que Chris Costanza, vocaliste de Limbs aime apparemment décrire son groupe. Et tant par son titre que par sa musique, après écoute il prouve avec Father’s Son qu’il est le rejeton de ses deux papas. Et ce n’est là pas une insulte !