#2015

Shevils – The White Sea

Découverts avec le très bon Lost In Tartarus, les norvégiens de Shevils nous reviennent armés d’un nouvel ouvrage avec The White Sea. Une mer blanche tempétueuse complètement dans le sillage de leur album précédent, soit bien agitée, un brin chaotique et avec de belles déferlantes de rock’n roll abrasif.

Riwen – The Cold

Riwen, c’est le projet monté par Johannes Persson, guitariste/chanteur de Cult Of Luna, avec notamment des glandeurs de chez Totalt Jävla Mörker (dont on attend des nouvelles depuis maintenant six ans déjà, Söndra & Härska étant d’ailleurs l’une de mes premières chroniques ici) dans le but de jouer du vrai hardcore vénéneux dont les principales influences se nomment Integrity ou Judge. Une vision musicale donc bien éloignée des autres groupes de ces lascars….

Oldd Wvrms – NØT

Jeune formation située entre Belgique et Luxembourg, Oldd Wvrms semble foisonner d’idées tant le groupe se montre prolifique: formé en 2014, le groupe en est déjà à son second EP avec ce NØT, le précédent (et premier) intitulé Mater Serpentium ayant vu le jour pas plus tard que cet été !

Paradise Lost – The plague within

Quel naïf j’ai été. Et ce à double titre.
Dans un premier temps, j’ai pensé que le groupe allait enfin renouer avec une période que j’adore et qui me manque un peu : celle de One second (1997).  Gregor Mackintosh (guitariste et compositeur) s’adonnant depuis quelques temps au death metal via le projet Vallenfyre et Nick Holmes (chant) ayant succédé à Swanö, Akerfeldt et Tägtgren derrière le micro nauséabond et guttural de Bloodbath, il m’avait semblé logique que Paradise Lost explorent à nouveau des voies moins pesantes.

Mass Hysteria – Matière Noire

Euh non mais attendez deux secondes là… C’est Mass Hysteria ça ? O_O’ Vous voulez dire le vieux groupe français qui pratiquait une sorte de néo métal dansant avec des paroles positives (souvenez-vous de ça) ? Alors pour moi c’est simple depuis Contraddiction, le groupe n’a rien sorti qui m’ait donné envie de remettre le couvert alors que les deux premiers albums font partie des albums ayant bien tourné dans ma jeunesse. Il faut dire que leur tentative d’évolution, louable certes, s’est révélée être un échec (on garde encore en mémoire le poussif De Cercle en Cercle qui avait [...]

Church – Unanswered Hymns

Formée en 2013 du côté de Sacramento, Church (qu’on croise aussi délesté de son « u ») est une jeune formation mélangeant sludge et doom, se réappropriant les codes du genre pour en délivrer une recette bien fraiche (voire glaciale) ponctuée de sonorités 70’s. Unanswered Hymns est le premier 3-titres du groupe, mais trois titres étalés entre 19 et 12 minutes mais dont aucune d’entre elle ne se révèle superflue, et ça c’est très fort !

Arcane Roots – Heaven & Earth (EP)

Après un EP prometteur et un album transformant largement l’essai, les anglais d’Arcane Roots reviennent cette année (et l’année prochaine avec un album entier normalement) avec un EP appelé Heaven & Earth. Et c’est peu dire que je l’attendais personnellement de pied ferme cet EP.

Lodges – See God

Révélés par l’excellent EP Walking On Hands And Knees, les parisiens de Lodges étaient attendus au tournant. Déboulant avec un premier véritable album (sorti sur leur propre structure Closed Doors Records, montée pour l’occasion), on assiste une fois de plus (car j’inclue la période Donkey Punch) à une évolution du groupe, passant d’un hardcore chaotique aux atours « deathwishcore » à un See God toujours aussi tendu mais plus mélodique et sensible.

Younger Us – Graustark

Nous arrivant en provenance de Stuttgart, Younger Us est, comme son nom l’indique, un jeune groupe débarquant dans la scène hardcore/screamo européenne avec de sacrés arguments ! Ces arguments, ce sont les six titres de Graustark, excellent premier EP faisant suite à un 2-titres sorti en 2013.

Praetoria – Mirror Of Modernity

Quintet parisien formé en 2009 et jouant du « death-thrash-core », Praetoria livre avec ce Mirror Of Modernity son premier album (faisant suite à The New Rein, EP sorti en 2013 ainsi qu’un single 2-titres la même année). Doté d’une production bien imposante et de compos ultra violentes, cette première livraison est aussi redoutable que semble l’être la demoiselle guerrière présente sur la pochette.