#2015

The lunatic side of Mariusz Duda

Chroniques croisées des derniers albums de Riverside (Love, Fear and the time machine) et Lunatic Soul (Walking on a flashlight beam)
Voilà déjà quelques temps que je suis préposé aux chroniques de Riverside sur Eklektik (depuis Rapid eye movement pour être précis) et je n’avais pas l’intention d’abandonner ce rôle pour la dernière livraison de nos metal-progueux polonais. Cela dit, craignant un peu de faire de la redite, j’ai trouvé intéressant de profiter de l’occasion pour revenir en parallèle sur le dernier album de Lunatic Soul, paru il y a un an déjà.

Defeater – Abandoned

Sacré pourvoyeur d’émotions depuis Travels (2008), sublime premier album à l’incroyable intensité, Defeater s’est ensuite retrouvé – un peu malgré lui – considéré comme leader de cette vague hardcore mélodique post-2010. Un statut pleinement assumé qui a permis au groupe de sortir deux albums tout aussi poignants par la suite: Empty Days & Sleepless Nights (2011) et Letters Home (2013), qui même s’ils s’avèrent très bien faits, paraissent pourtant bien loin derrière leur premier album, un peu comme si le groupe de Boston se reposait un peu sur ses lauriers. Une tendance se poursuivant avec Abandoned ou un nouveau [...]

Wilson – Right To Rise

Wilson se décrivent eux-mêmes comme un groupe de hard rock, ce qui est vrai mais un peu limitatif. Leur 2ème album Right to Rise contient 41 minutes d’énergie pure sans baisse de régime qui plairont effectivement aux afficionados de hard rock mais si la recette ne s’épuise pas c’est grâce à des influences bien digérées qui permettent de légers changements de ton qui aèrent l’album et lui donnent encore plus de puissance.

Dysylumn – Conceptarium

A la vue de la cover de ce Conceptarium (ainsi que celle de leur premier EP éponyme), on peut directement se rendre compte de la passion pour l’astronomie de Dysylumn. Le duo lyonnais aime l’espace et tout ce qui gravite autour, allant jusqu’à incorporer cet aspect « cosmos » à son black/death metal mêlant aussi bien des éléments très techniques qu’une véritable atmosphère galactique.

Amorphis – Under the Red Cloud

Après ses débuts tonitruants, le groupe finlandais qui a fêté ses 25 ans cette année, a toujours eu à mes yeux cette image de valeur sûre, proposant toujours des albums de qualité mais néanmoins depuis quelques sorties, bien balisés et peu surprenants. Autant le dire tout de suite, ce nouvel album Under the Red Cloud confirmera sans problème cette idée : pas de révolution au menu. On reconnaît Amorphis dès les premières notes du morceau titre qui ouvre l’album.

Axis – Show Your Greed

Gravissant les échelons petit à petit, – du prometteur EP à la cover qui fait mal au pif Rites Of Passage au split avec les excellents Self Defence Family – les floridiens d’Axis arrivent enfin avec un premier véritable album dans leur besace. Et cette besace est bien garnie car Show Your Greed, qui porte plutôt bien son nom tant le groupe se montre passionné et incisif, contient tout ce qu’il faut pour calmer le coreux « se disant blasé par le formatage actuel »…

Shitwife – Big Lad

Shitwife… derrière ce patronyme fleuri se cache un duo londonien composé de Henri Grimes, batteur de Shield Your Eyes et du claviériste de Ladyscrapers et de Death Pedals, Wayne Adams, un duo un peu dérangé qui aime faire du bruit et qui est responsable de la tuerie surprise de cette rentrée 2015 !

Iron Maiden – The Book Of Souls

Ah, le double album ! Pas mal de groupes de rock, de hard rock et de heavy metal se sont essayés à cet exercice avec des fortunes plus ou moins diverses (tout le monde ne sort pas son Physical Graffiti ! ). Et c’est quasiment après 40 ans de carrière qu’Iron Maiden décide de nous faire le coup en sortant avec The Book Of Souls une double galette, présentée dans un joli digipack orné de la plus belle pochette que Maiden ait sorti depuis … bien longtemps. Le tout pour un total de 92 minutes de musique, dont un alléchant morceau [...]