#2016

Ocean Grove – Black Label (Sublime Volume)

Avant d’écrire une chronique d’un groupe inconnu au bataillon, on se dirige vers Google pour chercher quelques infos sur ledit groupe. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’Ocean Grove n’est autre que le backing-band des Jonas Brothers ! (ignominie issue des studios Disney il y a quelques années, demande à ta petite sœur). Surprise rapidement passée, cet Ocean Grove-là n’est en effet pas le même, celui-ci venant tout droit de Melbourne. Formé en 2012, le groupe a déjà sorti un EP (Outsider) et voici aujourd’hui son petit frère…

Perturbator – The Uncanny Valley

La synthwave sera t-elle le néo metal de notre époque ? Il y aurait en effet beaucoup à dire sur un genre qui semble exploser aujourd’hui, attirant toujours davantage de suiveurs, tentant de reproduire avec plus ou moins de succès ce que les leaders du genre se sont appliqués à construire patiemment. S’il y en a un qu’on ne peut pas taxer de suiveur, c’est bien Perturbator, dont la discographie déjà conséquente parle pour lui. James Kent c’est son nom (et pour évacuer tout de suite la dimension people dont on se fout mais qui peut donner des éléments [...]

Gates – Parallel Lives

Formé en 2011 par d’anciens membres de Lydia et de Bears & Bright Lights, Gates vient du New Jersey et distille une musique pas des plus répandues sur son label Pure Noise Records. En effet, nulle trace de pop-punk ou de (post) hardcore à l’horizon mais un mélange d’indie-rock, de post-rock et d’emo (premier du nom) pour un Parallel Lives, second album du quintet, à l’atmosphère sereine plutôt envoutante.

Gadget – The Great Destroyer

Déjà dix ans que Gadget avait disparu de tous les radars, dix ans que le surpuissant The Funeral March attendait un petit frère… (bon d’accord pas tout à fait, ils ont notamment sorti un split avec Phobia entretemps) Mais ça y est, les suédois ont enfin décidé de s’y remettre vraiment et, comme si le temps ne s’était pas écoulé, The Great Destroyer prouve que son nom lui était prédestiné.

Pouya – Underground Underdog

Pouya (Kevin de son prénom) est un jeune rappeur originaire de Miami faisant partie de cette nouvelle génération menée par les Bones et autres Chris Travis, balançant des punchlines vulgaires et sombres sur fond de rap aux gros beats qui tâchent. Des beats, on passe à la bite, sujet de prédilection de notre Kevin qui, même alors qu’il n’était pas encore majeur balançait déjà des lyrics bien portés sur la chose, notre bonhomme se croyant limite dans un porno (les rubriques de son site officiel parlant pour lui). Après beaucoup d’apparitions chez ses potes (Bones étant le plus connu), [...]

Fall City Fall – Modern Day Savage

Après avoir sorti le très sympathique Victus il y a de ça déjà trois ans, Fall City Fall s’est fait ensuite très discret. Un départ de chez Victory Records plus tard (peut-être dû à des mauvais paiements, comme nombre des groupes ayant signé sur le label au bouledogue, cherchez donc « Victory Records screws bands » sur Google…), revoici les canadiens avec un album autoproduit cette fois, une totale prise en main pour un album tout aussi barré et imprévisible que son prédécesseur ?

Necrot – The Labyrinth

Necrot est un groupe de death old school originaire de la Bay Area composé de membres de groupes divers tels que Vastum, Atrament, Saviours, Acephalix et Watch Them Die, autant de groupes amateurs de riffs gras que l’on retrouve forcément chez Necrot. Fort de son (ses) expérience(s), le trio déroule donc son death bien grassouillet qui devrait ravir les adeptes du genre.

Die Trying – Blues For The Cursed

Second EP pour les milanais de Die Trying, Blues For The Cursed attire l’œil dans un premier temps grâce à sa cover cartoonesque et colorée. Ce rat hargneux crachant la mort représente plutôt bien la musique balancée par le groupe, un metal autant influencé par la scène scandinave (black et death) que par la scène southern hardcore’n roll US. Le mélange est donc forcément détonnant.

Deströyer 666 – Wildfire

A une époque où il est prudent de douter de tout, de se méfier de tout le monde (vous me direz à quelle époque peut-on se permettre d’accorder raisonnablement sa confiance ?), il est bon de reposer sa faculté critique en se tournant vers des groupes dont on sait qu’ils vont mettre tout leur coeur et toute leur fougue dans la musique du diable. Sans essayer de nous la mettre.

Ital Tek – Hollowed

Ital Tek est le projet d’Alan Myson, anglais originaire de Brighton bidouillant à sa guise les sons depuis 2008. Découvert pour ma part avec l’excellent album Nebula Dance (2012), j’ai pu assister à l’évolution de son projet, plutôt lumineux (et « dansant ») à cette époque, jusqu’à aujourd’hui et ce Hollowed, à l’atmosphère très ténébreuse.