Ocean Grove – Black Label (Sublime Volume)

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Style: nu-metal-coreAnnee de sortie: 2016Label: UNFD/Rise Records

Avant d’écrire une chronique d’un groupe inconnu au bataillon, on se dirige vers Google pour chercher quelques infos sur ledit groupe. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’Ocean Grove n’est autre que le backing-band des Jonas Brothers ! (ignominie issue des studios Disney il y a quelques années, demande à ta petite sœur). Surprise rapidement passée, cet Ocean Grove-là n’est en effet pas le même, celui-ci venant tout droit de Melbourne. Formé en 2012, le groupe a déjà sorti un EP (Outsider) et voici aujourd’hui son petit frère…

Enfin, si le groupe est toujours le même, celui-ci a pourtant fortement intensifié son propos (qui était alors davantage hardcore mélo/emo à ses débuts) en y ajoutant notamment quelques accès carrément nu-metal (oui vous avez bien lu). Mais Ocean Grove est toujours un groupe de metal/hardcore comme l’atteste « Backbone », gros titre introductif bien puissant qui montre qu’en 1 minute 30, on peut signer un single en core parfait. « B.L.U.D. » poursuit dans une veine plus mélodique tandis que le chanteur nous montre l’étendue de son panel vocal, entre beuglements dans l’esprit de The Acacia Strain et cris hardcore plus typiques (il sera aussi secondé par son bassiste qui nous sortira le petit refrain en chant clair arrivant comme un cheveu dans la soupe, enfin il n’est ici pas si horrible et ne dure pas trop longtemps heureusement).

« Strange Talk… » rameute un invité, Adrian Fitipaldes (ex Northlane) qui vient seconder comme il faut son comparse pour un titre bizarre, entre mosh parts typiques et gros groove, et où la juxtaposition d’une accélération fatale et du refrain un brin cliché, rend ce titre un peu bancal au final. Après l’interlude « Diploid », « Cold Skin » nous ramène dans ce mélange hardcore méchant et nu-metal, ce dernier aspect provenant notamment du phrasé principalement mi-chuchoté/mi-rappé du vocaliste. Un peu rien à voir avec le reste, on se fait un peu chier du coup. Effet totalement contraire que sur « Lights On Kind Of Lover » qui prend des allures d’Incubus période S.C.I.E.N.C.E sur ses couplets tandis que le refrain est carrément imparable (« M’man, t’aurais pas vu mes vieux baggys ? »)

Sans surprise, les titres restants font à nouveau côtoyer gros hardcore et éléments neo, Korn et Limp Bizkit reviennent en mémoire, notamment sur « I Told You To Smile ». Des accès « jumpisants » qui donneront des souvenirs émus à ceux qui auront connu la vague neo du début des années 2000, et toujours de l’urticaire aux autres.

Bref, un album très divertissant s’il est pris au second degré mais qui me laisse quand même plutôt perplexe car Ocean Grove semble avoir cherché à éviter les clichés du metalcore, mais finalement pour mieux aller se foutre en plein dans ceux du neo. Au final, pas grand chose à en retenir, un album pas très fin, un poil neuneu (visez donc leur clip de « Lights On Kind Of Lover ») et inoffensif.

  1. Backbone
  2. B.L.U.D.
  3. Strange Talk
  4. Diploid
  5. Cold Skin
  6. You Know Something We Don’t
  7. I Told You To Smile
  8. 167 Damillia
  9. Light On Kind Of Lover
beunz
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