black metal

Fyrnask – Eldir Nótt

Derrière ce splendide artwork aux mille colombes s’ébattant gaiement (de quoi faire swinguer la culotte de Mireille Mathieu) se cache Eldir Nótt, second opus de Fyrnask, one-man band allemand mené par Fyrnd, mystérieuse entité ayant la volonté de faire coexister différents styles grâce à l’utilisation de divers instruments (traditionnels comme folkloriques)…

So Hideous – Last Poem/First Light

Black metal is the new emo? La démocratisation du black metal est aujourd’hui en effet en cours au pays de l’Oncle Sam. La récente portée aux nues du dernier album de Deafheaven par la presse, même généraliste, en est la preuve. Une quasi unanimité critique qui semble avoir inspiré les new-yorkais de So Hideous (ex So Hideous, My Love) et leur troisième EP Last Poem/First Light.

Imperial Triumphant – Goliath

Derrière cet éléphant-guillotine (cover tirée d’une gravure d’Emile Bayard) se planque l’une des sensations black metal US actuelles. La citation de Metalsucks présente sur la page Bandcamp du groupe est d’ailleurs on ne peut plus élogieuse: en français ça donne « New York tient enfin son groupe de black metal français à lui ». Mais à quel groupe bien de chez nous pensent-ils donc ?

Vaura – The Missing

Vaura est un groupe new-yorkais composé notamment de Kevin Hufnagel qui fait aujourd’hui partie de la nouvelle mouture de Gorguts et qui joue aussi dans Dysrhythmia, et de Toby Driver, tête pensante de Kayo Dot. Les autres membres ne sont pas issus de formations aussi prestigieuses, mais ils ne sont pas d’illustres inconnus pour autant et leur influence est capitale, puisqu’ils sont tous deux (notamment Josh Strawn, chanteur et leader de Vaura) issus d’un groupe rock à tendance gothique Religious to Damn.

Battle Dagorath – Cursed storm of ages

Les fêtes de fin d’année approchent avec leurs lots de mièvreries. Parmi elles, le second volet de la trilogie « Bilbo le Hobbit » dont on peut imaginer qu’il sera aussi insipide que le premier. Pour autant, il ne faut pas désespérer de l’univers de Tolkien car nombreux sont les amateurs à s’en inspirer pour délivrer une musique glaciale, épique et noire. Les Américains de Battle Dagorath ne sont pas les plus inintéressants en la matière, loin s’en faut.

Cult of Fire – मृत्यु का तापसी अनुध्यान

Derrière ce patronyme un peu clichesque (mais apparemment personne n’en avait eu l’idée encore) se cache pourtant un combo tchèque qui risque d’en impressionner plus d’un. Déjà auteur d’un EP et surtout d’un très bon premier full length sorti en 2012 sous le titre de Triumvirát, le trio livre déjà son deuxième album intitulé… euh… मृत्यु का तापसी अनुध्यान soit « Ascetic Meditation of Death » en sanskrit.

The Ruins of Beverast – Blood Vaults – The Blazing Gospel of Heinrich Kramer

Alexander Von Meilenwald ne déçoit jamais. C’est la leçon que ce dernier album tatoue dans vos tympans. Tête pensante et unique membre de The Ruins of Beverast, cela fait des années qu’il imprime sa patte perso dans le milieu à coup de nappes de guitares, de claviers bien sentis, de breaks de génie et de vocaux jouissifs.

Entropia – Vesper

Originaire de Pologne, Entropia est un jeune groupe dans l’air du temps. En effet, le groupe mixe black metal, postcore et shoegaze, nomme ses morceaux « de manière conceptuelle » avec des noms d’illustres inventeurs/personnages historiques et met tout ça en libre téléchargement sur sa page Bandcamp. Un genre d’optique vu et revu sur les blogs spécialisés ces dernières années, si bien que c’est avec une certaine méfiance que se présente cet album, la faute à des wagons de groupes du style de qualité aléatoire.

Deuil – Acceptance/Rebuild

Monté sur les cendres d’Isaiah (excellent groupe de screamo dans la lignée des meilleurs groupes francophones parmi les pionniers du genre tels que Mihai Edrisch ou Sed Non Satiata), Deuil est un jeune groupe liégeois ayant décidé de troquer le screamo en faveur d’un style plus en vogue actuellement, à savoir un bâtard de sludge/doom et de black metal.

Peste Noire – Peste Noire

Lard ou cochon? On n’est jamais très sûr avec Famine et sa noire peste, donc on ne s’attardera pas durant de longs paragraphes sur l’approche et l’idéologie probablement douteuses du chef de file de ce désormais fameux projet. Mon approche de cet album se fera uniquement en considérant qu’on a affaire ici à du pur entertainment, j’ai donc décidé de ne pas prendre au premier degré les paroles des morceaux qu’on trouve sur ce nouvel opus.