black metal

Sinmara – Aphotic Womb

Comprenant en son sein des membres de la crème de la scène black metal atmosphérique islandaise (Svartidaudi et Wormlust), Sinmara est une jeune formation née l’an dernier. Si vous avez suivi l’actu de l’underground nordique, vous aurez pu noter qu’il s’agit seulement en fait d’un changement de nom, Sinmara s’appelant auparavant Chao (un nom auquel ils ont donc dit ciao).

Myrkur – S/T

Jouer avec son anonymat dans le monde du metal est une chose plutôt récurrente. Entre les groupes qui ne montrent pas leurs trognes (Deathspell Omega, Blut Aus Nord au hasard) et ceux qui dissimulent leur identité sous des masques/costumes qu’ils ne quittent jamais, la scène contient pas mal de groupes entretenant ainsi le mystère. C’est donc quelque part la même chose pour Myrkur, one-woman-band fraichement signé chez Relapse. Apparue en photo-promo avec ses cheveux devant le visage, on ne sait pas grand chose de cette jeune fille mis à part qu’elle est danoise et qu’elle fait du black metal [...]

Rorcal/Process Of Guilt – Split

Match Suisse – Portugal pour ce nouveau split sortant chez Lost Pilgrims, Rorcal/Process Of Guilt, soit une affiche entre poids lourds qui aurait pu faire partie de la dernière coupe du monde du foot mais qui correspond plus précisément à celle du doom. Ah on me signale dans l’oreillette qu’il faut désormais parler de doom à l’imparfait, et ce pour les deux groupes, chacun ayant fait évoluer le style à sa manière.

Okkultokrati – Night Jerks

Quand la vie vous joue des tours, cela entraine parfois des modifications dans ce que vous entreprenez. Prenez par exemple Päl Bredup, guitariste chanteur d’Okkultokrati, groupe norvégien oscillant jusqu’alors entre noise et blackened punk (dont les plus proches collègues de boulot se nomment Haust et Årabrot), voilà qu’avant l’enregistrement de ce Night Jerks, le gaillard a eu de sévères problèmes musculaires, tellement sévères qu’on lui a interdit de jouer de la guitare ! Qu’à cela ne tienne, sa guitare a donc été remplacée par un synthé…

Protestant – In Thy Name

Dix ans tout pile après sa création, Protestant n’a jamais eu la reconnaissance qu’il mérite. Le groupe de Milwaukee a pourtant jusque là sorti des albums plus qu’excellents dans leur genre, Judgements, Stalemate ou encore son épique dernier EP en date Reclamation, ayant de quoi figurer au panthéon de n’importe quel fan de crust lambda.

Cepheide – De silence et de suie

En ces temps où de nombreux groupes misent tout sur une production imposante et/ou aseptisée, entendre un groupe prendre le risque d’un enregistrement à l’ancienne, pour un rendu bien raw, marque les esprits en 2014… surtout si les compos sont à la hauteur comme c’est le cas pour De silence et de suie !

Vuyvr – Incinerated Gods

Après un sympathique Eiskalt sorti l’année dernière, Vuyvr et son impressionnant line-up issu de pointures coreuses helvètes (Knut, Impure Wilhelmina, Rorcal et Elizabeth pour rappel) remet le couvert avec un EP quatre titres et le projet de gommer toute influence des groupes d’origine de ses membres par le pouvoir du black metal, le vrai.

Barghest – The Virtuous Purge

Alors que Thou et son Heathen trustent déjà les podiums des albums de 2014, une autre bande de Louisiane déboule avec un sacré morceau ! Barghest, projet parallèle d’un membre de Thou justement, avait déjà pu titiller la curiosité des amateurs du label Gilead Media (gros pourvoyeur de black metal et de sludge de qualité) grâce à un premier album éponyme sorti en 2011 et un split avec les confidentiels (mais néanmoins excellents) False.

Thantifaxath – Sacred White Noise

On continue avec les pochettes en noir et blanc… (et c’est pas fini). Si vous avez comme moi légèrement tendance à étouffer un bâillement à l’écoute de la plupart des dernières sorties black metal, je vous propose un petit aller simple pour l’asile, attachez vos ceintures, vous entrez dans le monde capitonné de Sacred White Noise signé par les canadiens de Thantifaxath. En effet l’originalité est ici clairement de mise, et on en est d’ailleurs convaincu dès les premières notes de « The Bright White Nothing at the End of the Tunnel ».