beunz

Rituals – Invicta

Jeune groupe australien formé en 2017, Rituals sort avec ce Invicta son second EP après Neoteric Commencements (2018). Officiant dans un death metal mélodique inspiré par la scène scandinave, le trio parvient à éviter les clichés du style en se concentrant sur des riffs puissants complétés par des vocaux bien gras.

Neige Morte – IIII

Basé entre Lyon et Göteborg, Neige Morte existe depuis déjà plus de dix ans et sort, comme l’annonce son titre, son quatrième album ici (plus un split avec The Austrasian Goat). Si le groupe a un peu changé au cours de son existence (l’ancien chanteur d’Overmars étant parti en 2015), le désormais trio n’en a pas délaissé ses expérimentations noisy au milieu de son black metal, le « bruit » a toujours fait partie de leur approche musicale mais il prend sur IIII une dimension ultra suffocante.

Year Of The Knife – Internal Incarceration

Alors que le dernier album d’End est à peine digéré, voici que leurs cousins de Year Of The Knife repointent le bout de son nez, bien décidés à maltraiter les oreilles et les cervicales de quiconque passe à leur portée. Le point commun entre ces deux groupes: le goût pour le pilonnage en règle au travers d’un hardcore/metal frontal et surpuissant.

Deathnoisefrequency – Horrid Dirge

Après Duma, voici un autre groupe venant d’une destination exotique vraiment pas réputée pour sa scène metal: l’Arabie Saoudite ! Là-bas aussi, une scène très discrète existe et Deathnoisefrequency débarque donc avec un nouvel EP sous le bras. Horrid Dirge apparaît comme une courte expérience (seulement deux titres) à la croisée des genres, immersive et cinématique.

Deadlight Sanctuary – Thaumaturgical Rites Of The Damned

Projet solo du leader de Goatkraft, black/death norvégien qui a sorti son premier album (Sulphurous Northern Bestiality) sur le prolifique Iron Bonehead Productions, Deadlight Sanctuary retrouve son label préféré (qui collabore pour le coup avec les gouleyants Sentient Ruin Laboratories) pour livrer son premier EP. Thaumaturgical Rites Of The Damned se distingue conséquemment du black/war metal, rapide et furieux de Goatkraft.

The Ghost Inside – S/T

L’album de la renaissance est enfin arrivé. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, The Ghost Inside revient de très très loin. Il y a cinq ans, le groupe connaît en effet un tragique accident de bus pendant leur tournée US, les deux chauffeurs décèdent, le batteur Andrew Tkaczyk perd une jambe et se retrouve plongé dans le coma. Les traumatismes physiques et psychologiques sont nombreux, mais le groupe de Los Angeles va se souder d’autant plus et tirer une force de cet événement pour mieux revenir aujourd’hui avec cet album éponyme.

Grave Circles – Tome II

Après un Tome I paru en 2017, les ukrainiens de Grave Circles passent logiquement à un second volume intitulé Tome II. Sortant chez Les Acteurs De L’Ombre (après une première sortie autoproduite fin 2019), ce premier long-format nous plonge dans un black metal doté d’un son très puissant, alternant les sensations entre phases ultra bestiales et mid-tempos où l’atmosphère s’imprègne de mysticisme.

Bain de Sang – Sacrificed For A Load Of Filth And Lies

Groupe parisien contenant des gens provenant de chez Blockheads, Comity, Judoboy et Aenima (aaah nostalgie en lisant ces derniers noms !), Bain de Sang annonce la couleur par son patronyme: rouge sang. Prenant la suite de We Are The Blood We Are The Fear (2015), ce nouvel EP est à l’image de sa (très réussie) cover: un pur carnage !

Drouth – Excerpts From A Dread Liturgy

Autrefois nommé Contempt, Drouth vient de Portland et se compose de membres expérimentés, certains ayant fait leurs armes chez Vermin Womb ou Petrification. Pour son second long-format, le groupe a atterri chez Translation Loss Records (Wake, Teeth ou encore Rosetta) qui renouvelle encore une fois son roster en matière de metal extrême. Car Drouth en joue, et bien !

Duma – S/T

Figurez-vous qu’une scène grind existe en Afrique, Duma s’étant assimilé à cette scène depuis quelques années même si sa musique contient énormément d’autres influences. Le duo Sam Karugu/Lord Spike Heart s’est établi à Nairobi (Kenya) mais a campé à Kampala (hoho!), capitale de l’Ouganda, plus précisément aux Nyege Nyege Studios, explorateur sonore local, où ils resteront pas moins de trois mois afin d’enregistrer ce Duma (« noirceur » en langue kikuyu, dialecte kenyan), mélange d’influences metal et d’electro très sombre.