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Sycomore – Antisweet

Déjà un quatrième album pour Sycomore ! Les amiénois auront attendu trois ans pour livrer une suite au très bon Bloodstone. Désormais chez Source Atone Records suite à son départ d’Argonauta Records (qui donne l’impression d’avoir cessé leurs activités… ?), le power trio revient avec son sludge énergique s’ouvrant régulièrement à d’autres contrées (progressives, et même black metal !). Ce sera aussi le cas sur Antisweet qui, comme son titre l’indique, sera plus corsé que sucré !

Ceremonial Bloodbath – Genesis Of Malignant Entropy

Deux ans après le terrifiant The Tides Of Blood, les canadiens de Ceremonial Bloodbath viennent remplir à nouveau leur baignoire de quelques seaux de sang frais fraichement recueilli sur les restes de corps suite à une explosion nucléaire (« joliment » illustré par la cover de ce Genesis Of Malignant Entropy). Le groupe de Vancouver apprécie toujours autant mélanger black, death et war metal à une ambiance déshumanisée et opaque, en témoignent ces huit nouveaux titres (plus une courte intro) d’une « belle » sauvagerie.

Xoth – Exogalactic

Beaucoup se sont tapé une bonne claque en écoutant Interdimensional Invocations, le second album des techniciens Xoth sorti en 2019. Le groupe de Seattle avait alors révélé au grand jour sa personnalité si unique, mélange étourdissant de thrash (surtout), de black et de death metal à la densité technique supersonique, complexe et épique à la fois. Exogalactic déboule donc quatre ans plus tard telle une extension de cet album (pierre angulaire), prenant le défi de faire au moins aussi bien. Pari tenu ?

Pénitence Onirique – Nature Morte

Quasiment quatre ans après le remarqué Vestige qui a vu Pénitence Onirique passer de duo à sextet, le groupe de Chartres fait son retour avec un nouvel album. Nature Morte se base sur le travail de René Girard (l’anthropologue, pas l’entraîneur de foot) à propos du désir mimétique (théorie portant essentiellement sur le fait d’imiter les autres), du bouc émissaire et du sacrifice rituel. Tout un concept intégré à un black metal moderne et très ambitieux.

Ch’ahom – Knots Of Abhorrence

Si l’on se donne la peine de chercher un peu, il y a une véritable scène metal aux thématiques préhispaniques. On connait Xibalba et son pendant doom/death Tzompantli mais assez peu de groupes de black metal. Pourtant il existe une véritable scène underground implantée essentiellement au Mexique avec des groupes aux noms évocateurs tels que Nextlahualini ou Tzitzimitl (parmi beaucoup d’autres). Ch’ahom vient donc s’ajouter à la liste, sauf que l’origine du groupe a de quoi surprendre puisque ce trio est… allemand !

Suol – S/T

Suol est un duo de black metal néerlandais dont les membres possèdent bien d’autres projets, assez obscurs pour la plupart (Shagor, Ossaert, Dinbethes et Weerzin). Pour son premier album éponyme, les deux gaillards (accompagnés de quelques musiciens de session) s’inspirent de leur région d’origine, la ville de Zwolle, son histoire et le fleuve IJssel (ou Yssel) qui y coule.

Madre – Embryo

Projet aux 2/3 italiens monté par le prolifique Luciano Lammana (figure de la scène electro locale), Gregorio Luciani (Derelict) et par le français Laurent Clément (The Reptilian Session, ex-Christicide), Madre vous propose une plongée dans un univers de sci-fi aussi horrifique qu’oppressante à l’image de la cover d’Embryo, son premier album (représentant, on suppose, une sorte de fœtus d’alien). Joignant electro et metal avec tous les potards à fond, autant dire que l’écoute ne va pas être confortable !

Svartkonst – May The Night Fall

Svartkonst, c’est le projet solo de Rickard Törnqvist, chanteur du très bon (et trop méconnu) groupe de sludge/post-metal suédois Switchblade. Alors que ce dernier n’a rien sorti depuis 2016, le vocaliste s’est alors attelé à ce projet, ayant déjà sorti deux albums – Devil’s Blood en 2018 et Black Waves deux ans plus tard – qui comme leurs noms l’indiquent (un peu), évoluent entre black et death metal. Et quand une personne reconnue pour son boulot sur les atmosphères immersives (Switchblade en contenant beaucoup) s’attaque à du metal extrême, vous pouvez être sûr qu’une certaine sensibilité y sera présente. [...]

Nature Morte – Oddity

Deux ans après le très bon Messe Basse, Nature Morte fait son retour avec un troisième album, cette fois sur le label nantais Frozen Records (Gravekult…). Oddity installe donc une nouvelle fois son mix personnel de black metal, shoegaze et autres trucs en « post », aux contrastes aussi multiples que les émotions. Et même si les couleurs de la cover peuvent rappeler le Sunbather de Deafheaven, le trio parisien parvient à se démarquer parmi la « masse » de groupes du genre.