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Mourir – Insolence

Insolence m’aura fait écrire deux chroniques. La raison à cela: un souci d’encodage faisant sonner le tout comme si l’on était en 2005 avec une connexion sans ADSL et qu’on était sur un player Myspace en proie à des crises de « buffering » et un grésillement continu (celles et ceux ayant connu cette époque me comprendront). J’ai pensé que ce parti pris était volontaire et ai donc salué cette prise de risque au milieu de toutes ces productions aseptisées actuelles… mais il n’en était rien car le promo était bel et bien bugué ! Pourtant, après avoir récupéré la vraie [...]

Hungry Like Rakovitz – Pious

Hungry Like Rakovitz aime prendre son temps entre deux sorties (cinq ans depuis leur dernier EP, neuf depuis leur dernier long-format) mais une fois qu’on l’a, on en a pour son argent ! Les italiens ont en effet le chic pour délivrer un son aussi percutant que sec. Mixant hardcore, grind et accents black metal, le groupe s’autodéfinit comme jouant du « grimecore ».

Faidra – Dies Irae

Projet solo d’un suédois non-identifié, Faidra a pourtant su immédiatement séduire les fans de black metal atmosphérique en deux albums (Six Voices Inside en 2020 et Militant : Penitent : Triumphant en 2023) grâce à un soin accordé à ses textures évoquant immanquablement le Filosofem de Burzum. Die Irae est un EP reprenant deux singles sortis au préalable ainsi qu’un titre inédit.

[Mini-chroniques] Les oubliés de 2024, volume 1

Comme vous l’aurez remarqué, 2024 aura été une année hautement prolifique en albums avec parfois plus d’une centaine d’albums sortant chaque semaine. Obligatoirement, beaucoup sont passés à la trappe, voici donc un petit best of des sorties loupées valant le détour. Et on y trouve des perles !
Civerous – Maze Envy (20 Buck Spin) blackened death/doom metal

2024 a été l’année de l’explosion pour Civerous, groupe contenant des membres de Tzompantli et d’Aylwin. Maze Envy, c’est un peu plus de quarante minutes d’un death terrifiant infusé de doom et de black metal, progressant dans des méandres de [...]

Sacred Son – Grief Commodity

Sacred Son AKA Dane Cross AKA le roi des pochettes « photos de vacances » a remis ça un jour après Noël, histoire d’encore plus surprendre son auditoire ! On le pensait calmé à ce niveau avec The Foul Deth Of Engelong (album particulièrement épique ayant une cover peinte plutôt classe) mais il n’a pas pu s’empêcher de se remettre en scène, d’abord l’an dernier avec Privolva (où il touche au dark ambient), puis cette année avec ce Grief Commodity. Et si le projet solo est devenu quartet en 2019 (pour le live), ce n’est toujours pas pour aujourd’hui que l’aspect [...]

Pyrecult – Voluntary Serfdom

Mis en pause pendant sept longues années, c’est une sacrée surprise et un gros plaisir de retrouver Pyrecult actif ! Le groupe parisien aura entretemps recruté un nouveau guitariste de choix puisqu’il s’agit de Benoit Gaucher, passé chez Nesseria et plus récemment en live chez Hexis. Bref, un nouveau membre tout trouvé pour renforcer le blackened hardcore du groupe !

Othismos – Sottrazione

Groupe italien célébrant ses quinze ans cette année, Othismos a débuté dans un punk hardcore très cru avant de peu à peu ajouter davantage de noirceur à sa mixture sonore. Confirmation puisqu’annoncé désormais dans un mélange de black metal et de crust, le groupe de Montepulciano (Toscane) n’a pas fait baisser sa férocité mais l’enrobe aujourd’hui sous une couche de crasse et de folie.

Senza – Celestial Body

Comptant parmi les formations actuelles les plus excitantes en matière de screamo, Senza se sera fait attendre pour livrer une suite au fabuleux Even A Worm Will Turn (2019). On aurait pu penser que le trio de l’Oregon en avait fini mais que nenni, leur retour n’en est que plus flamboyant.

Time Lurker – Emprise

Découvert il y a cinq ans avec son split en compagnie de Cepheide, Time Lurker aura pris son temps pour en livrer une suite, mais la voici enfin, à nouveau chez Les Acteurs de l’Ombre. Toujours seul maître à bord, Mick poursuit dans l’esprit de ce qu’on avait pu entendre alors, une vision singulière du black metal qui explore douloureusement ses errements psychologiques et son désespoir. Car une fois encore, c’est du côté du DSBM que s’oriente Time Lurker. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, « Emprise » vient nous accueillir avec une introduction particulièrement oppressante entre onde inquiétante [...]