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Svältvinter – Att Öde Vara

Second EP pour ces jeunes suédois originaires de Trollhättan (comme Manhattan mais chez les trolls, désolé), Svältvinter semble ne pas avoir une énorme expérience mais prouve que la valeur n’attend pas le nombre des années tant ce Att Öde Vara s’avère séduisant. Prenant un black metal de tradition nordique, blindé de mélodies directes et accrocheuses, le quintet l’accommode à sa sauce en y intégrant avec succès quelques éléments extérieurs pleins de fraîcheur.

The Secret – Lux Tenebris

The Secret rompt enfin le silence depuis Agnus Dei, leur dernier album datant de 2012 ! Une bonne nouvelle légèrement ternie par le nombre de pistes de ce Lux Tenebris: six ans d’absence et seulement trois titres à se mettre sous la dent, c’est bien peu ! Mais les italiens comblent ce petit chiffre par une qualité sonore à toute épreuve, parfaite balance de sludge, black metal, crust et grind, le tout enrobé d’une densité sonore particulièrement étouffante.

Gaerea – Unsettling Whispers

Le joyeux monde du black metal aime jouer avec son apparence, ainsi tout le monde est au courant pour le corpse-paint de tradition sauf que, comme partout, des groupes ont choisi de sortir de ces codes. Ces dernières années ont donc vu une nouvelle mode s’installer et faire des petits un peu partout: les capuches, permettant de garder l’anonymat. Mais ce n’était pas encore assez pour certains qui, sans partir sur une absence totale de photo-promo tel un Deathspell Omega, ont décidé d’opter pour la cagoule. C’est donc le car pour Gaerea, jeune formation portugaise, qui a affublé les [...]

Abstracter – Cinereous Incarnate

Quatre ans après son Wound Empire, Abstracter fait son retour en long-format (ayant entre-temps sorti un split avec Dark Circles), signant pour le coup chez Sentient Ruin Laboratories, maison prédestinée au vu des envies de mélange des genres opéré habituellement par les californiens. Ainsi doom et sludge mènent toujours les débats mais le black et le death ne sont toujours pas bien loin…

Trautonist – Ember

Après le petit succès de leur premier album éponyme (2016), Trautonist fait son retour, à nouveau à cheval entre deux styles distincts: le black metal et le shoegaze. Et si la tendance de ce mix de genres est souvent rencontrée ces dernières années, le duo allemand s’emploie à sonner original, parvenant à capter l’aura onirique du shoegaze et de la mêler à des dynamiques plus frontales.

Anicon – Entropy Mantra

Pas vraiment le plus exposé des groupes de black metal new-yorkais, Anicon contient pourtant des membres de groupes assez réputés dans le milieu: le batteur de Krallice et Woe, le bassiste de Yellow Eyes, le chanteur/guitariste de Trenchgrinder et le guitariste de Pyrolatrous. Actif depuis 2010, le groupe a depuis 2012 sorti au minimum un album par an (EP, splits) et un premier album, Exegeses, en 2016. La version du black metal choisie par Anicon est un mélange de différentes écoles du genre, traditionnel mais pas que, atmosphérique mais pas que…

Obsolete Theory – Mudness

Actif depuis 2010, Obsolete Theory aura attendu huit ans avant de sortir un premier véritable album (ils ont seulement sorti une démo et deux singles entre-temps). Du temps pour affiner son identité sonore et surtout composer au millimètre près ce Mudness, un titre qui aurait pu présager d’un album de stoner voire de sludge, or les italiens ont préféré explorer le metal extrême sous presque toutes ses formes, notamment du black, du death et du doom avec un rendu on ne peut plus massif.

Zeal & Ardor – Stranger Fruit

Le premier album de Zeal & Ardor réalisé par le suisse Manuel Gagneux comme une sorte de réponse à un défi lancé sur les réseaux sociaux (allier black metal et musique noire gospel), était devenu un petit phénomène dont on a pas mal parlé sur Internet, entre 2016 et 2017 (l’album ayant été ressorti par le label après le succès en mode « indépendant »). Alors qui dit phénomène et « hype » (toutes proportions gardées) dit aussi « division » entre pro et anti.

Bridge Burner – Null Apostle

Mini-bémol d’entrée en découvrant le visuel de ce Null Apostle, la trop forte ressemblance de la cover avec celle de Cette Erosion de Nous-Mêmes de Nesseria (toutes deux réalisées par Alex Eckman-Lawn qui a un peu trop recyclé ses idées/couleurs à mon goût) font partir sur un léger apriori. Un détail qui va heureusement être balayé par le son qu’il contient ! Découvert en 2015 avec l’EP Mantras Of Self-Loathing, Bridge Burner revient avec un premier long-format suite à sa signature sur l’excellent label australien Art As Catharsis. Désormais un peu plus exposés, les néo-zélandais reprennent les choses là [...]