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Friendship – Hatred

Quand on vous dit que l’amitié n’attend pas, Friendship le prouve en signant un second album cette année (bon d’accord, le premier était la réédition de leurs deux EPs). Et de l’amitié à la haine, il n’y a qu’un pas que franchissent les japonais avec cet album bien nommé Hatred, vraisemblablement l’un des albums les plus brutaux de cette fin d’année 2017.

Dying Giants – Tales Of Giants

Premier EP pour Dying Giants, jeune formation toulousaine formée en 2015, ce Tales Of Giants propose quatre titres d’un sludge doom instrumental (avec quelques louches de stoner) totalement autoproduit. Un côté D.I.Y. qui se vérifie dans leur son « maison », pas aussi énorme qu’il aurait mérité d’être mais assez authentique pour agripper l’auditeur. Avec sa cover digne d’un film de série B, cet EP possède de quoi en signer une bande-son hypnotique.

Soyuz Bear – Black Phlegm

Deux ans après son premier album (contenant l’EP MMXV ainsi qu’un enregistrement live d’une répétition simplement nommé Rehearsal), les toulousains de Soyuz Bear reviennent avec une nouvelle livraison (ou premier véritable album), constituée d’un sludge doom aussi massif et sauvage que l’animal qui leur sert de patronyme.

Contaminated – Final Man

Formé en Australie en 2013 sous la forme d’un one-man band (celui du guitariste Lachlan McPherson), Contaminated est devenu l’année suivante un groupe à part entière avec l’arrivée de quatre nouveaux membres, majoritairement issus de Derailment, groupe de sludge/doom local. Après deux démos, le groupe de Melbourne est repéré par un label suédois, Blood Harvest (label spécialisé dans l’extrémisme underground, mais où on retrouve quelques noms plus connus tels que Impetuous Ritual, Atavism ou encore les bretons de Cadeveric Fumes), nouvelle bannière sous laquelle sort Final Man, premier long-format au fort goût de gadoue putréfiée.

Elder – Reflections Of A Floating World

Pour les amateurs de Lore (2015) dont je fais partie, voir qu’Elder livrait un nouvel album cette année a été une très bonne nouvelle, même s’il demeurait toutefois une légère méfiance: le quartet de Boston est-il capable de faire mieux que ce fabuleux album ? La réponse est un grand oui, et même que ce Reflections Of A Floating World enterre carrément son prédécesseur !

Hell – S/T

Cela fait quelques années que ce groupe originaire de Salem fait parler de lui (des EPs, puis des splits, notamment avec Thou ou Mizmor, des membres de ces derniers étant d’ailleurs musiciens de session). Sa provenance tout comme son nom annoncent la couleur, Hell est infernal, Hell fait peur. Pour son premier full-length, le diablotin aux manettes (car oui, c’est le one-man band d’un mystérieux gaillard répondant aux initiales M.S.W.) ne déroge pas à la règle, coulant un béton armé putréfié dans nos conduits auditifs…