Latest Content

The Rodeo Idiot Engine – Malaise

Un album tous les deux ans, tel est le rythme que semble s’imposer The Rodeo Idiot Engine. Restant sur le bon souvenir de l’éprouvant Consequences (2013), la réception du nouvel album des basques s’est faite avec une certaine excitation et une réelle curiosité devant la nouvelle appellation donnée à leur genre: du « blackened screamo ». Alors, Malaise ou bien ?

The Crinn – Shadowbreather

Du temps de mes (très nombreuses) découvertes de groupes sur Myspace (il y a de cela quelques lointaines années), The Crinn figurait en très bonne place avec leur mathcore aussi furieux que barré. Trois EPs et cinq ans d’attente (!) après leur dernière livraison, revoici le groupe de St Paul, Minnesota, armé d’un véritable album cette fois !

Shibo – A Good Day For Listeners

Une bonne journée pour les auditeurs, c’est bien ce que nous souhaite Shibo avec son inattendu premier album. Inattendu car nous n’avions plus du tout d’informations de ces dingos russes après la sortie de leur excellent EP Crabcore. Pas de méprise en lisant ce nom, si vous ne connaissez pas encore Shibo, sachez qu’ils se trouvent à mille lieues des génuflexions d’Attack Attack et autres mèchus coureurs sur place, ils officient en effet dans un mélange de genres davantage proche d’un mathcore foisonnant d’idées et de variations.

Kentucky Waterfall – The Hive & The Architect

Pratiquement dix ans que tout le monde a déserté la plateforme de Tom au profit de celle de Mark… Qu’il semble lointain le temps des « new friend requests » sur Myspace ! Découvert par ce biais à cette époque, Kentucky Waterfall dénotait alors des autres groupes de metalcore et deathcore (et encore la vague débutait à peine) qui pullulaient dans les tops 8. Disparu aussi vite qu’il est apparu, le groupe (ou plutôt sa tête pensante) a attendu 2014 pour sortir un véritable album.

DKH – Total Write-Off

DKH (pour Dirty Kinda Hot) est un groupe formé à Brighton en 2007 sévissant depuis au sein de l’underground UK. S’ils définissent leur son comme du sludgecore, les cinq anglais envoient sur Total Write-Off, dernier EP en date sorti en décembre 2014, une musique beaucoup plus chaotique qu’écrasante.

Septa – Destroyer

Pratiquement un an après avoir découvert Septa avec The Lover, le groupe ukrainien est de retour avec un nouvel EP. On retrouve sur Destroyer leur goût pour le mélange des genres, une multiplicité des influences ainsi que des pistes prenant forme cette fois dans sept titres dont aucun ne ressemble à un autre !

The Divorcée – Heartfucker

Faisant suite à une démo sortie en 2013, Heartfucker est donc le premier EP du groupe anglais The Divorcée. Les cinq britons produisent une mixture de mathcore à tendance chaotico-spazzcore, c’est-à-dire un truc bruyant et braillard sans queue ni tête pour le profane, qu’ils mêlent à un feeling noisy pas dégueu du tout.

Cave Moth – The Black Lodge

Autrefois nommé Cave Noise (c’est-à- dire jusqu’à il y a seulement quelques mois), Cave Moth est un jeune trio floridien formé par des membres d’un groupe de hardcore progressif du coin, Bear Cavalry. Poussant le projet comme une entité à part, les trois gars (enfin stabilisés suite à des changements de line-up) annoncent produire une musique destinée autant au cinéma (enfin des courts-métrages pour l’instant) qu’au live. A lire toutes ces infos, qui aurait cru qu’il était question ici d’un groupe de grindcore ?!

Vampire Squid – Nautilus World

Tout jeune groupe californien, Vampire Squid est tellement prolifique qu’il donne l’impression de brûler les étapes. Nautilus World est en effet déjà leur troisième album long-format en seulement deux ans d’existence ! En parlant de brûler les étapes, c’est un peu un comble de la part d’un groupe dont le thème de prédilection est la flotte, ou plus particulièrement les fonds marins qui leur vaut une autoproclamation de style assez farfelue, en effet Vampire Squid joue de l' »oceangrind ».

Zapruder – Fall In Line

Révélé par l’excellent EP Straight From The Horse’s Mouth, c’est un plaisir de retrouver Zapruder avec un véritable album dans sa besace. Le hardcore cosmopolite de la bande de Poitiers avait alors fait mouche grâce à une ouverture d’esprit féroce et la fraicheur de sa jeunesse. Fall In Line se démarque d’emblée de l’EP par son visuel, si j’avais souligné son originalité à l’époque, l’artwork de ce nouvel opus, même s’il est plutôt joli, est plutôt sobre, semblant signifier que le groupe s’est assagi…