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meth. – Shame

Oh qu’ils ont l’air choupis ces meth., tellement accueillants sur leurs photos promo avec leurs fleurs, on passerait volontiers un pique-nique au parc avec eux ! Mais pas de méprise, nulle trace de pop punk ensoleillée à l’horizon, les cinq gars produisent une musique totalement aux antipodes, comme si leur bonheur apparent « tait passé en version toute négative.

Capsule – Ferox

A croire qu’il y a une épidémie de ressuscitations en cette fin 2023 car après The Hope Conspiracy, Coliseum et The Dillinger Escape Plan (seulement en live pour ces derniers, vous devez être au courant), voici une autre formation phare du hardcore US qui renaît de ses cendres ! Dix ans après avoir livré l’EP [ A ], on pensait que Capsule en avait terminé de toutes ses activités, et hop les revoilà sans crier gare !

Fawn Limbs & Nadja – Vestigial Spectra

Quand les leaders actuels de la scène avant-garde math/grind décident de s’allier celui de la scène drone-doom européenne, autant dire que ça va vrombir dans les boites crâniennes ! En effet, le groupe américano-finlandais Fawn Limbs avait envie d’ajouter encore plus de poids à ses déflagrations en invitant le prolifique projet allemand Nadja, sachant triturer les ondes pour en faire des nappes aussi irritantes qu’hypnotiques. Une collaboration qui annonce beaucoup de bruit(s) !

Euclid C Finder – The Mirror, My Weapon, I Love You

Commencé en solo par le multi-instrumentiste Michael Mehl, Euclid C Finder aura attendu cinq ans pour revenir, cette fois sous forme de trio. Rejoint entretemps par Adam Smith et Seth McFarland, ce n’est pas pour autant que le gaillard va changer ses habitudes ! The Mirror, My Weapon, I Love You sonne en effet comme le parfait prolongement des premiers EP.

Oddism – With The White Tiger

Originaire de Lille, Oddism fait son bonhomme de chemin depuis pas mal d’années, ayant sorti deux EPs avant ce premier long-format (Alone en 2015 et Dance In The Maze en 2017). Et comme sur les EPs, With The White Tiger possède un message global conscient, concernant les problèmes écologiques actuels, un message qu’il est peut-être un peu difficile de percevoir en écoutant simplement l’album, Oddism y étant particulièrement virulent et ses compos très mouvementées !

Monasteries – Ominous

Actif depuis une bonne dizaine d’années, Monasteries est une formation de Manchester officiant dans un deathcore personnel, s’inspirant de multiples genres adjacents allant du progressif au metalcore plus mélodique en passant par des séquences djent/techniques et même quelques ambiances provenant du black metal. Ce serait pas un petit peu le bordel là-dedans ?

Hexis / Telos – Split

Match 100% danois aujourd’hui: les bourlingueurs Hexis (réputés pour leurs incroyablement longues tournées) rencontrent leurs compatriotes Telos, récemment sous les projecteurs avec leur implacable dernier album Delude. De quoi se prendre une double-dose d’ultra violence sur ce split surprise (pas du tout teasé auparavant).

Circuit Circuit – Body Songs

Dans le sillage des récents albums de Cel Damage ou de Chamber, les jeunes pousses estampillées mathcore se font de plus en plus nombreuses et prometteuses ! Circuit Circuit vient de Nashville et possède bien des accointances avec The Callous Daoboys, groupe tellement ami que le chanteur Carson Pace s’est occupé du mastering de cet EP, la bassiste Jackie Buckalew a signé l’artwork bien barré (lui aussi) et que le mix a été opéré par Corey Bautista, producteur de Die On Mars, premier album des Daoboys…

Better Lovers – God Made Me An Animal

C’est toujours un crève-cœur quand des groupes ayant un statut d’exception et à la riche discographie se séparent. Celle de The Dillinger Escape Plan est déjà digérée tandis que celle d’Every Time I Die, plus récente, s’est faite de manière assez curieuse (mon collègue Krakou y revient brièvement sur sa chronique de Radical, ultime album du groupe). Better Lovers vient donc raviver la flamme de ces deux groupes puisque l’on retrouve le charismatique Greg Puciato accompagné par les musiciens d’Every Time I Die et du guitariste/producteur Will Putney (End, Fit For An Autopsy) sur ce premier EP.

Cel Damage – No Volume

Empruntant son nom à un jeu vidéo, Cel Damage est une formation californienne révélée par l’excellent Mathcore Index (AKA la bible du chaos). Ayant sorti pas mal d’EPs et singles durant sa carrière (douze en dix ans, ça c’est du ratio !), le quartet débarque avec un « véritable » premier album sur Silent Pendulum Records (Black Sheep Wall, Meth.), « véritable » entre guillemets car celui-ci dépasse à peine le quart d’heure… pour quatorze titres.