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Blood Command – Return of the Arsonist (EP)

Faire des tartines pour parler d’un EP de 11 minutes aurait quelque chose de franchement insensé, non ? Oui mais voilà : en dehors de sa qualité intrinsèque évidente pour qui peut apprécier ce punk rock enragé qui flirte sans complexe avec la pop et dont le frontman est en fait une frontwoman qui s’époumone tant qu’elle peut, le grand intérêt de ce Return of the Arsonist aura été de me remettre en visibilité ces norvégiens dont j’avais écouté la dernière sortie (Cult Drugs en 2017) d’une oreille distraite… trop distraite!

Maraton – Meta

Encore un album qui va défier les catégorisations faciles, et compliquer l’existence des chroniqueurs… De prime abord j’ai eu envie de vous parler de ce groupe en le rapprochant de groupes que j’ai pu mettre en avant récemment comme les anglais de Black Peaks mais surtout les norvégiens de Ribozyme dont j’ai chroniqué le dernier album en date récemment. Tentation d’autant plus grande que Maraton partagent plusieurs points communs avec Ribozyme, à commencer par la nationalité (norvégienne donc) mais aussi le fait que les deux groupes sont signés chez Indie Recordings.

Health – Vol4 :: Slaves of Fear

4 ans… Il a fallu 4 ans pour que les américains de Health donnent enfin une suite à l’excellent Death Magic. Dans l’intervalle on a eu droit à plusieurs albums de remixes pas toujours très intéressants. Je n’avais même pas suivi leur actualité récente, et n’étais donc même pas au courant de l’arrivée imminente d’un nouvel album, et le 8 février il était là. Tout frais tout beau.

Bring Me the Horizon – Amo

Peut-être l’album qui fera couler le plus d’encre numérique en ce début d’année 2019, ce nouvel album des anglais de Bring Me the Horizon va (fort logiquement) diviser. Le groupe s’y éloigne en effet encore plus drastiquement de ses racines metalcore pour proposer quelque chose de radicalement différent. Vraiment radicalement différent…

Chroniques Express de Noël 2018

C’est toujours le même bordel en fin d’année. L’heure du bilan approche, et c’est là qu’on s’aperçoit qu’on n’a pas écrit toutes les chroniques qu’on pensait avoir écrites, ou qu’on a complètement oublié d’écrire quelques mots sur tel ou tel album qui le méritait pourtant. Sans compter les albums parus en toute fin d’année comme des petits sournois…

Hellions – Rue

Peu convaincu par leur Opera Oblivia sorti il y a de ça deux ans, c’est un peu réticent que j’ai tenté l’écoute de son successeur nommé Rue, en espérant que Hellions ne le soit pas (à la rue, désolé). Non sans rire, cet album est franchement plus intéressant, sans trop modifier son style fait « post-hardcore à l’australienne » et de refrains fédérateurs, le groupe de Sydney est parvenu à moins se disperser et signe un espèce de concept-album aux mélodies simplement irrésistibles.

Metric – Art of Doubt

Desservi par sa pochette franchement simpliste et moche, voilà pourtant un album qui s’est imposé chez moi au fil des semaines comme un indispensable de l’année, l’air de rien, grâce à une surprenante longueur en bouche (en oreilles plutôt). Entendez par là que cet album qu’on écoute d’abord distraitement sans plus d’enthousiasme, révèle au bout de quelques écoutes sa profondeur, que les écoutes successives ne font que confirmer pour au final aboutir à une sévère addiction.

Vola – Applause of a Distant Crowd

C’est peu dire qu’Inmazes, le premier album des danois de Vola, chroniqué dans ces pages m’avait complètement convaincu, l’idée réjouissante de partir de riffs meshuggiens pour proposer une musique mélodique et presque pop aussi casse-gueule qu’elle pouvait sembler sur le papier, était au final brillamment exécutée à l’arrivée et l’album se classait à l’époque sans peine dans les meilleurs albums de l’année. L’album, d’abord sorti en autoproduction avait été ressorti et distribué de façon plus large par le label Mascot Records, également à la manœuvre pour la sortie de ce deuxième album paré d’une très belle et lumineuse pochette, [...]

Lack The Low – One Eye Closed

Art As Catharsis n’a pas son pareil pour nous dénicher des perles lointaines. Habituellement cantonné au monde du rock/metal à incartades expérimentales voire jazz, on n’attendait pas le label à étendre ses activités du côté de Lack The Low. Ce projet de la multi-instrumentiste Kat Hunter s’oriente en effet vers une pop pas si évidente, mélangeant orchestrations originales et expérimentations singulières.

Dance Gavin Dance – Artificial Selection

Apparu en plein milieu de la frénésie Myspace et de ses new friend requests (c’est-à-dire en 2005), Dance Gavin Dance a connu de nombreux mouvements de line-up mais a tenu bon malgré cela. Le style du groupe n’a néanmoins pas tellement évolué, faisant se côtoyer les mélodies émotionnelles du post-hardcore/emo US grand public avec des séquences mathcore/screamo sacrément virulentes. La recette est donc intacte sur ce Artificial Selection, huitième album studio du groupe de Sacramento.