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Calligram – Askesis

Groupe international, comprenant des membres italiens, brésiliens et français, basé à Londres, Calligram s’est fait remarqué par Basick Records, label autrefois très en vue (mais beaucoup plus discret ces dernières années) en matière de metal à tendance progressive voire djent (qui a vu éclore de nombreux groupes talentueux comme The Arusha Accord, Devil Sold His Soul ou encore No Made Sense) . Rien à voir chez ce jeune groupe officiant plutôt dans un blackened hardcore particulièrement féroce.

Necrodancer – Void

Necrodancer, c’est la réunion de membres (ou ex-membres) de groupes s’étant fait un nom dans le petit monde du hardcore (au sens large du terme) franco-belge, ces derniers ont en effet fait leurs armes chez Verdun, Daggers, Death Mercedes et L’Homme Puma. Du beau monde qui a décidé de troquer leur style originel pour un gros rock de squats, urbain et crade, mâtiné de punk et de (black) metal.

Minors – Atrophy

Sorti en fin d’année 2017 alors que la période était à la recherche de cadeaux et de préparation de vacances de Noël, ce n’est qu’un bon mois plus tard que je me suis vraiment mis à ce nouvel album des canadiens Minors, pourtant fortement aguiché par la vidéo de « Miseranaut », sortie quelques mois plus tôt. Bref, il n’est jamais trop tard pour s’intéresser à un bon album !

Greber – Cemetery Preston

Greber est un duo pas né d’hier mais dont je n’ai appris l’existence qu’avec ce Cemetary Preston. Et mieux vaut tard que jamais car dix ans après la naissance du groupe (après deux albums et quelques splits), le duo derrière le projet livre ici une prestation très marquante. Qui sont ces deux personnes au fait ? Et bien à la basse et au chant, on retrouve Marc Bourgon (ex-Fuck The Facts) accompagné à la batterie et au chant par Steve Vargas (The Great Sabatini), bref des gars ayant de la bouteille dans le monde du gras et/ou méchant canadien.

Removalist – S/T

Oh que j’aime ces découvertes faites au hasard d’un clic sur Bandcamp ! Removalist n’avait pourtant pas grand chose d’aguicheur entre son nom assez passe-partout et sa cover d’album plutôt sobre. Ces australiens actifs depuis 2012 livrent pourtant ici avec leur premier full-length éponyme une méga torgnole de « blackened hardcore » (mais pas que), et ma première vraie surprise de 2018.

Friendship – Hatred

Quand on vous dit que l’amitié n’attend pas, Friendship le prouve en signant un second album cette année (bon d’accord, le premier était la réédition de leurs deux EPs). Et de l’amitié à la haine, il n’y a qu’un pas que franchissent les japonais avec cet album bien nommé Hatred, vraisemblablement l’un des albums les plus brutaux de cette fin d’année 2017.

Dying Giants – Tales Of Giants

Premier EP pour Dying Giants, jeune formation toulousaine formée en 2015, ce Tales Of Giants propose quatre titres d’un sludge doom instrumental (avec quelques louches de stoner) totalement autoproduit. Un côté D.I.Y. qui se vérifie dans leur son « maison », pas aussi énorme qu’il aurait mérité d’être mais assez authentique pour agripper l’auditeur. Avec sa cover digne d’un film de série B, cet EP possède de quoi en signer une bande-son hypnotique.

Morse – Pathetic Mankind

Déjà quatre ans que Beliefs Destroyer est sorti, premier album bien massif qui avait alors permis à Morse de se tailler une place de choix dans la sphère du hardcore (celui aussi chaotique que lourd) hexagonal. Les quatre montpelliérains comblent enfin ce silence en revenant donc en cette fin d’année armés d’un Pathetic Mankind, second long-format à la violence décuplée, qui parvient à repousser les limites de son prédécesseur encore plus loin !