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Employed To Serve – The Warmth Of A Dying Sun

Malgré le fait qu’il soit sur la route des tournées quasiment non-stop, Employed To Serve a trouvé le temps de réaliser la suite de Greyer Than You Remember, son excellent premier album sorti il y a déjà deux ans. Les cinq anglais n’apparaissent pas fatigués pour autant, livrant un second long-format aussi explosif et chaotique que son prédécesseur, mais contrasté de nombreux passages plombés d’un fort beau gabarit. Un « léger » renouvellement n’altérant en rien la puissance dégagée par le groupe, au contraire !

Mind Mold – S/T

Je ne sais pas quelle est la fréquence de signatures de contrats chez Sentient Ruin Laboratories, mais le label californien a récemment mis les bouchées doubles, voire quadruples avec pas moins de quatre sorties en avril/mai depuis celle de Buioingola (que je ne peux m’empêcher de vous re-recommander parce que ça défonce). Si j’ai laissé passer le drone de Common Elder, King Eider (pas vraiment ma came), je pense quand même bientôt parler un peu de Show Of Bedlam (doom) et d’Abkehr (black metal). Un rythme très élevé qui n’altère en rien la qualité des groupes dénichés, souvent avant-gardistes. La preuve [...]

Unearthly Trance – Stalking The Ghost

Revenu d’entre les morts sept ans après son suicide, Unearthly Trance a retrouvé les portes de Relapse grandes ouvertes. Le trio newyorkais a profité de cette absence pour explorer les limbes les plus profondes et obscures afin d’en nourrir son sludge/doom (en restant toutefois actif dans d’autres projets pendant ce temps, tels que Serpentine Path ou The Howling Wind), en résulte Stalking The Ghost, résurrection comme si le temps ne s’était pas déroulé ou nouveau visage ?

Fange – Pourrissoir

Quelques mois seulement après Purge, le groupe sludge français parmi le plus vicieux qui soit vient remettre le couvert avec ce Pourrissoir. Visuellement parlant, Fange semble vouloir poursuivre dans son exploration anatomique: Purge nous offrait ainsi de « charmantes » viscères, Pourrissoir un « joli » anus. Et quoi de mieux qu’un anus pour signifier que cet album… pue ?!

GDLH – « Gyrophares de la haine »

« Alerte ! Les Gyrophares de la haine arrivent ! Protégez-vous de leurs lueurs infernales ! Barricadez-vous chez vous et n’ouvrez à personne car ils ne viennent pas avec de bonnes intentions ! » Débarquant de Rouen avec ce patronyme pour le moins original et pouvant prêter à rire, on ne rit plus du tout lorsque l’on lance la première démo éponyme du groupe, semant la désolation – et donc la haine – partout où elle passe…