alt/indie rock

Lonely the Brave – The Day’s War

4 ans. Il aura fallu 4 ans aux anglais de Lonely the Brave pour accoucher enfin de leur premier album. Lequel album a d’ailleurs été retardé puisqu’il paraît finalement en ce début septembre alors qu’il devait initialement sortir en mai.

Royal Blood – S/T

Premier album pour ces anglais et comme pour leurs compatriotes de Lonely the Brave (sur lesquels nous nous attarderons bientôt), il s’agit d’un album qui était très attendu, là encore précédé par plusieurs singles qui avaient permis de mettre le feu aux poudres et d’attirer l’attention sur ce combo particulier. Soutenus notamment (pour le meilleur ou le pire, chacun en jugera) par les Arctic Monkeys, les Royal Blood présentent en effet la particularité de n’être que 2. Un duo basse / batterie qui fait pourtant un sacré boucan et qui pourrait d’ailleurs vraiment vous surprendre.

Biffy Clyro – Similarities

Que je l’aime ce groupe… Et je suis de plus en plus abasourdi par sa capacité à nous sortir des galettes inspirées à un rythme pourtant assez effréné. Similarities n’est pourtant pas un nouvel album à proprement parler, puisqu’il s’agit à la base d’un recueil de faces B et de titres inédits, issus pour la plupart des sessions de l’album Opposites.

Antemasque – S/T

Un putain d’album de rock jouissif, voilà ce que nous proposent Antemasque. On pourrait se contenter de ça et ne pas évoquer qui se cache derrière le groupe, mais il paraît tout de même difficile de faire abstraction du fait qu’Antemasque marque le retour des deux chevelus de Mars Volta, Cedric Bixler et Omar Rodriguez, accompagnés de leur lieutenant Dave Elitch (batterie) et épaulés (ponctuellement seulement semble-t-il) par Flea des Red Hot Chili Peppers.

Jack White – Lazaretto

Avant, je n’aimais pas Jack White. Malgré les conseils avisés de plusieurs de mes connaissances (dont certaines de bon goût, si, si), je n’avais pas accroché à son groupe The White Stripes. Tout juste reconnaissais-je au musicien d’avoir écrit l’un des riffs emblématiques des années 2000 avec « Seven Nation Army » et allez, je trouvais assez agréable l’écoute de Consolers of the Lonely, le second disque de son projet The Raconteurs, mais ça s’arrêtait là …

Le Skeleton Band – La Castagne

Formé en 2007 du côté de Montpellier, Le Skeleton Band est un trio ayant débuté sous des allures de groupe de rock à l’ancienne avant de peu à peu faire muter sa musique vers quelque chose de plus singulier, difficilement classable. Enregistrement dans l’église Saint-Félix de Béziers et mixage par Craig Schumacher (producteur attitré de Calexico) à Tucson, un grand écart contextuel qui pose La Castagne, troisième album du groupe, comme un objet vraiment à part.

Anberlin – Lowborn

C’est donc la fin pour Anberlin. Les membres du groupe américain ont en effet décidé de jeter l’éponge et de passer à autre chose, estimant avoir fait le tour du sujet avec Anberlin. La décision est tout à fait respectable, et l’est d’autant plus qu’ils ont décidé de déposer les armes après la sortie de leur 7ème album, ce Lowborn, ainsi qu’après une tournée d’adieu.

Sleep Party People – Floating

Voici l’album idéal pour une petite session rêverie. Projet initié par le lapin multi-instrumentiste danois Brian Batz, Sleep Party People signe avec Floating, un troisième album à l’univers toujours aussi unique, entre atmosphères embrumées et voix étrangement vocodée, comme un petit tour chez un Lewis Caroll version aérienne…

Cloud Nothings – Here And Nowhere Else

Unanimement considéré par les critiques et webzines (Pitchfork en tête) comme l’un des groupes les plus excitants de ces dernières années, Cloud Nothings est passé du statut de petit groupe sympathique à « next big thing » étroitement surveillée. Il faut dire que Attack On Memory, précédent album du combo de Cleveland sorti en 2012 (et produit par Steve Albini s’il vous plait), avait eu un effet bœuf entre ses mélodies grunge désabusées, son énergie pop-punk à l’ancienne et son côté lo-fi singulier, de quoi permettre au groupe de prendre une nouvelle dimension.

Cheatahs – S/T

Les années 80 et 90 n’en finissent plus de servir d’influences pour les jeunes groupes actuels et quel que soit le style abordé. Cheatahs est un jeune groupe anglais formé en 2009 (enfin basé à Londres mais composé de membres canadiens, américains et allemands) puisant ses inspirations principales dans cet âge d’or du shoegaze, et leur premier album éponyme pourrait bien faire date à la manière d’un Souvlaki.