Styles

Wristmeetrazor – Misery Never Forgets

Après avoir sorti une démo puis deux EP (I Talk To God... et …But The Sky Is Empty en 2017), Wristmeetrazor s’est fait attirer par Prosthetic Records qui en a fait sa « next big thing ». Jeune trio assez difficile à classer, le groupe annonce jouer une musique entre metalcore (le type de riffs) et screamo (les cris), le tout dans une optique old school réjouissante.

Vessel Of Iniquity – Void Of Infinite Horror

Mëme pas un an après son effroyable premier EP trois-titres, Vessel Of Iniquity est de retour. Le britannique seul aux commandes du vaisseau en a ajouté deux autres pour le coup, histoire de prolonger le plaisir. Au menu, toujours ce mélange de black et de death mixé à une alliance noisy bruitiste afin de soulager les oreilles sensibles.

Unearth – Extinction(s)

Sans qu’on s’y attende, 2018 a vu le retour de nombreux groupes de metalcore: Bleeding Through, The Agony Scene, Bleed From Within, Light This City ou encore As I Lay Dying, ça en fait un paquet qui se sont remis en selle après de longues années de silence. Et parmi les figures aux origines de la frange mélodique du mouvement initiée notamment par Killswitch Engage, il y a Unearth. Un peu moins populaire chez nous que la bande à Jesse Leach, le groupe du Massachussetts s’est pourtant imposé comme l’un des cadors du style.

The End Of The Ocean – -aire

Pour ses dix ans d’existence, The End Of The Ocean donne enfin un véritable successeur à Pacific-Atlantic (2011), premier album qui n’avait été suivi que par deux EP (In Excelsis en 2012 puis The Revelator Sound Sessions en 2017, ce dernier étant un live). Bref, le groupe de Colombus, Ohio, n’est pas des plus réguliers en matière de sorties mais a semble-t-il tenu à marquer le coup pour son anniversaire: -aire est un excellent album de post-rock instrumental, contenant tout ce qui se doit dans le genre.

Peste – S/T

Rencontre entre membres de la fine fleur du hardcore italien (Tutti I Colori Del Buio, Haram, If I Die Today, Papazeta), Peste est un jeune groupe turinois qui annonce la couleur dès sa pochette: un nœud coulant à l’image de leur punk-hardcore. Brutal, nihiliste et sans concession, voilà le topo des cinq titres radicaux offerts sur ce premier EP.

Crypteria – S/T

Débarquant de Jacksonville (Floride), Crypteria sort son premier album en autoproduction. Le groupe n’est pourtant pas né de la dernière pluie puisqu’il s’est formé en 2006. Le quartet met donc fin à cette longue attente avec cet album éponyme d’un death metal technico-progressif d’un fort beau gabarit.

Can’t Swim – This Too Won’t Pass

Après deux EP, Can’t Swim poursuit son chemin sur Pure Noise Records et passe au LP, l’occasion de se rendre compte que la marge de progression perçue sur Fail You Again continue. Sans foncièrement modifier sa manière de jouer ou de composer, le groupe du New Jersey maîtrise aujourd’hui ce qu’il fait, une pop punk à l’impact sur-développé évitant de tomber dans la facilité juvénilo-mièvre.

Great Falls – A Sense Of Rest

Great Falls est un trio de Seattle composé de gars ayant un sacré background, ceux-ci ont en effet fait leurs armes chez Kiss It Goodbye, Deadguy, Undertow, Jarboe ou encore Jesu. Autant dire qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie en matière de noise hardcore. Le noise hardcore qui va avoir les premiers rôles à nouveau sur ce A Sense Of Rest, quatrième album faisant suite à une discographie très riche avec notamment quelques splits (dont un avec Thou) et autres démos.

Bilan 2018 – Krakoukass

Grosse année encore, arriver à faire un top annuel semble chaque année toujours plus compliqué… Assez peu de déceptions à déplorer, nombre de découvertes une fois encore et quelques confirmations de poids également. Cliquez sur les albums pour aller consulter les chroniques correspondants et avoir davantage de détails.

Fire Down Below – Hymn of The Cosmic Man

Quand on pense stoner, on n’irait pas forcément immédiatement imaginer des belges s’adonner à ce type de musique évoquant les grands espaces, la chaleur, le désert… Et pourtant Fire Down Below sont bien belges et leur dernier album en date (le deuxième) vaut bien qu’on s’y arrête un moment. Et c’est un non-fan de stoner qui vous l’écrit…