Styles

Cell Rot – Violent Spirals

Cell Rot est un jeune groupe californien, side-project de membres de Graf Orlock, Ghostlimb, Negative Standards et Acts Of Sedition, débuté il y a deux ans. Loin d’être des débutants, les gars ont décidé de jouer une musique assez crue et primitive, un savant mélange de hardcore, de punk et de grindcore avec une volonté de sonner sale et vicieux. C’est chose faite sur ce premier album expédié en à peine 18 minutes !

Unborn Generation – Vøid

Trio finlandais fondé en 2002, Unborn Generation a sorti de manière assez confidentielle deux EPs puis cinq albums avant ce Vøid. Jouant du « grind’n roll » (étiquette autoproclamée), le groupe de Jyväskylä fait pourtant preuve sur ce nouvel album d’une certaine nouveauté: son chanteur principalement (autrefois uniquement guitariste mais doté d’une voix bien rocailleuse) permettant l’injection de « mélodies » un peu plus franches et d’un feeling crust ravageur.

Anicon – Entropy Mantra

Pas vraiment le plus exposé des groupes de black metal new-yorkais, Anicon contient pourtant des membres de groupes assez réputés dans le milieu: le batteur de Krallice et Woe, le bassiste de Yellow Eyes, le chanteur/guitariste de Trenchgrinder et le guitariste de Pyrolatrous. Actif depuis 2010, le groupe a depuis 2012 sorti au minimum un album par an (EP, splits) et un premier album, Exegeses, en 2016. La version du black metal choisie par Anicon est un mélange de différentes écoles du genre, traditionnel mais pas que, atmosphérique mais pas que…

Parkway Drive – Reverence

On ne présente plus Parkway Drive, mais on va le faire un peu quand même… Fondé en 2002 en Australie du côté de Byron Bay, le groupe est toujours là 16 ans plus tard, leader d’une vague metalcore qui s’est quelque peu effondrée autour de lui. Pour son huitième album, Reverence, la bande à Winston McCall (quasi intacte depuis ses débuts) démontre son savoir-faire en terme de metalcore mais tend à davantage s’ouvrir vers des contrées plus axées « hymnes de stades ».

Night Verses – From the Gallery of Sleep

Après avoir chroniqué un album de sludge alors que je n’aime pas le sludge, me voici à chroniquer un album instrumental alors que je n’ai que très peu de sympathie pour ce type d’albums en général. Une fois de plus Night Verses va se révéler l’exception qui va confirmer la règle, et ce avec une classe incroyable.

Homesafe – One

Originaire de Chicago, Homesafe est le side-project de Ryan Rumchaks, chanteur/guitariste de Knuckle Puck. Actif depuis 2014, le groupe a déjà sorti deux EPs et un album avant celui-ci, sortant sur Pure Noise Records pour l’occasion. D’obédience pop-punk, One renferme également de nombreux autres éléments lui permettant de se distinguer des autres albums du genre: une tonalité rock alternatif héritée des 90’s, couplée à une énergie punk et à des mélodies qui évitent soigneusement d’être putassières.

LLNN – Deads

Chez les danois de LLNN on fait dans le bien lourd, et on aime jouer sur les atmosphères. A l’image de cet artwork dévasté, LLNN retranscrit parfaitement sur Deads, son deuxième album paru chez Pelagic, la désolation, dans une ambiance de science-fiction (dans une sorte d’univers à la Total Recall ) parfaitement dessinée notamment grâce à l’usage récurrent de synthés qui sonnent comme des gros cuivres menaçants.

Svalbard – It’s Hard To Have Hope

Heureusement pour nous, One Day All This Will End ne portait pas un titre prémonitoire, les anglais de Svalbard ont encore des choses à dire, et ces choses s’inscrivent une fois de plus dans des thématiques assez pessimistes, et vraiment très actuelles pour le coup ! Le groupe a simplement regardé autour de lui, l’actualité et bien d’autres sujets à révolte: du féminisme essentiellement (« Feminazi », « How Do We Stop It ») aux conditions précaires des stagiaires (« Unpaid Intern ») en passant par l’avortement (« Pro-life ») ou la protection animale (« For The Sake Of The Breed »). Des thèmes pouvant apparaître consensuels mais qui [...]

A Scar For The Wicked – The Unholy

Le premier contact avec un album se passe généralement avec sa cover, donnant envie d’écouter son contenu si elle nous plait, mais ayant l’effet totalement inverse si l’on ne la trouve pas a notre goût. C’est le second cas qui s’est produit pour The Unholy, second EP des canadiens d’A Scar For The Wicked dont l’artwork assez clichesquement moche semble provenir d’une imprimante de mauvaise qualité. On part donc sur un mauvais apriori qui sera heureusement un peu oublié par la qualité sonore du groupe d’Ottawa.