Styles

Trautonist – Ember

Après le petit succès de leur premier album éponyme (2016), Trautonist fait son retour, à nouveau à cheval entre deux styles distincts: le black metal et le shoegaze. Et si la tendance de ce mix de genres est souvent rencontrée ces dernières années, le duo allemand s’emploie à sonner original, parvenant à capter l’aura onirique du shoegaze et de la mêler à des dynamiques plus frontales.

Goner. – S/T

Goner. (avec un point) est un jeune groupe de Syracuse (l’américain, pas l’italien) qui s’est fait repéré par Pedram Valiani (Sectioned, Frontierer) au point que ce dernier en soit venu à s’occuper du mix de ce premier EP éponyme. Et si vous êtes familier des groupes de Valiani, vous savez d’emblée où vous allez tomber ! Goner. est en effet un trio à la frontière de genres métalliques et hardcore, du genre brutal et avec une production ultra imposante.

Live-report: Fluff Fest 2018 Jour 2

Rokycany (République Tchèque), dimanche 29 juillet 2018:
La nuit aura été mouvementée, la soirée disco s’étant prolongée jusqu’aux aurores. C’est donc un peu la tête dans le pâté que j’émerge avant de retourner vers le centre-ville de Rokycany avec pour objectif de prendre un solide petit déjeuner. Je débarque dans un charmant café proposant une offre de petit déjeuner à un prix vraiment bas, idéal pour se remettre de la veille. Une remise en forme qui se poursuivra ensuite avec une baignade à la piscine municipale, prise d’assaut par les festivaliers. L’image de tous les gens tatoués au milieu [...]

Live-report : Fluff Fest 2018 Jour 1

Rokycany (République Tchèque), le 28 juillet 2018:
Depuis le temps que je voulais aller au Fluff Fest, mon souhait s’est enfin exaucé en 2018. Actif depuis 2000 (avec un changement de formule/lieu un an plus tard), ce petit festival DIY a toujours représenté l’eldorado du hardcore (et assimilés) en Europe. Situé à Rokycany, à l’ouest de la République Tchèque, le petit festival a su s’imposer au fil des ans, en incitant notamment les restaurants du centre-ville à ajouter des menus vegans à leur carte.

Petrification – Hollow Of The Void

Faire du neuf avec du vieux, telle a souvent été la tendance, que ce soit dans la mode ou dans la musique. Petrification est donc de ces groupes qui ne jurent que par le son death metal des 80’s voire des 90’s tout en réussissant à le mettre à sa sauce. Si la démo Summon Horrendous Destruction nous avait mis la puce à l’oreille l’an dernier, le groupe de Portland vient nous les atomiser, la puce comme l’oreille, avec ce premier long-format aussi brutal que vicieux.

Funeral Mist – Hekatomb

Viktoria (Marduk), Hekatomb (Funeral Mist). Deux albums sortis à quelques jours d’intervalle avec comme dénominateur commun l’immense Mortuus/Arioch en tant que frontman et chanteur. Et même plus que simple chanteur/frontman puisque Funeral Mist est SA chose, son projet qu’il mène de main de maître depuis plus de 20 ans (la sortie du premier EP, Devilry, datant de 1998) et sur lequel il prend en charge tous les instruments et la composition.

Bad Mask – Posthumous

Dans le genre gros ascenseur émotionnel, Bad Mask fait très fort ! Absent depuis six ans et un pauvre deux-titres laissé sans suite, l’annonce d’un retour des cinq mathcoreux du New Jersey est apparu comme une bonne nouvelle avant d’apercevoir le nom de ce nouvel EP: Posthumous. Un titre qui veut donc tout dire, cet EP est donc bien le dernier de Bad Mask, une triste nouvelle d’autant plus que ces six titres (laissés dans les tiroirs depuis des années) sont excellents.

Minaret – XX

Après un EP éponyme en 2015, Minaret fait son retour avec un album… ou plutôt un second EP puisqu’il contient cinq titres pour autant d’interludes pour une durée totale d’un quart d’heure à peine. Le groupe moscovite nous plonge dans un hardcore sombre mélangeant crust sale et screamo 90’s, le tout donc entrecoupé de pauses (« Intermezzo ») instaurant un surplus de malaise à l’atmosphère.

Marduk – Viktoria

Autant le dire de suite je n’ai jamais été un grand adepte de Marduk (période Legion) et je n’avais jusque-là que très peu suivi le parcours des suédois avec leur nouveau chanteur (Mortuus, également connu sous le pseudonyme Arioch, seul membre de Funeral Mist). J’avais pourtant fait l’acquisition en son temps de Rom 5:12, premier album sur lequel Mortuus contribuait réellement (il chantait déjà sur Plague Angel sans avoir participé à son écriture). Si j’avais apprécié l’album, force est de reconnaître qu’il n’a que très peu tourné et que je le connais finalement assez mal encore aujourd’hui. J’ai complètement fait l’impasse [...]