Styles

Closet Witch – S/T

Originaire de l’Iowa, Closet Witch débarque avec un premier long-format éponyme faisant suite à quelques EPs et splits. Ce groupe assez confidentiel a réussi à susciter l’intérêt de Halo Of Flies, excellent label auquel on doit la renommée de groupes tels que Fall Of Efrafa, Masakari, Northless ou encore Cloud Rat. Et comme chez ces derniers, c’est une femme derrière le micro qui mène ces treize furieux assauts entre grind et powerviolence.

The Secret – Lux Tenebris

The Secret rompt enfin le silence depuis Agnus Dei, leur dernier album datant de 2012 ! Une bonne nouvelle légèrement ternie par le nombre de pistes de ce Lux Tenebris: six ans d’absence et seulement trois titres à se mettre sous la dent, c’est bien peu ! Mais les italiens comblent ce petit chiffre par une qualité sonore à toute épreuve, parfaite balance de sludge, black metal, crust et grind, le tout enrobé d’une densité sonore particulièrement étouffante.

SKÁLD – S/T

Comme son nom ne l’indique pas, SKÁLD est un tout jeune projet franco-finlandais monté par trois musiciens venant d’univers musicaux variés: Pierrick Valence, Justine Galmiche et Mattjö Haussy. Sur ce premier EP, le trio s’attaque à la mythologie nordique, photos-promo avec cornes et boucliers de rigueur et chant en vieux-norrois.

Gaerea – Unsettling Whispers

Le joyeux monde du black metal aime jouer avec son apparence, ainsi tout le monde est au courant pour le corpse-paint de tradition sauf que, comme partout, des groupes ont choisi de sortir de ces codes. Ces dernières années ont donc vu une nouvelle mode s’installer et faire des petits un peu partout: les capuches, permettant de garder l’anonymat. Mais ce n’était pas encore assez pour certains qui, sans partir sur une absence totale de photo-promo tel un Deathspell Omega, ont décidé d’opter pour la cagoule. C’est donc le car pour Gaerea, jeune formation portugaise, qui a affublé les [...]

El Ten Eleven – Banker’s Hill

Fondé à Los Angeles en 2002, El Ten Eleven est un duo composé de Kristian Dunn (guitare, basse) et de Tim Fogarty (batterie) délivrant une musique aux confluents du post-rock, du math rock mais aussi de l’electro et de l’expérimental. Entièrement instrumentale, la musique du duo vaut pour son dispositif: l’utilisation par Dunn de guitares/basses double-manche afin de pouvoir s’occuper des deux instruments en même temps en live, tandis que son acolyte maîtrise autant la batterie électronique que la « classique ». Banker’s Hill est la dixième sortie du groupe s’étant forgé son propre style…

Abstracter – Cinereous Incarnate

Quatre ans après son Wound Empire, Abstracter fait son retour en long-format (ayant entre-temps sorti un split avec Dark Circles), signant pour le coup chez Sentient Ruin Laboratories, maison prédestinée au vu des envies de mélange des genres opéré habituellement par les californiens. Ainsi doom et sludge mènent toujours les débats mais le black et le death ne sont toujours pas bien loin…

MouthBreather – Dollmeat

Après les frustrantes sept petites minutes offertes avec Pig, MouthBreather est de retour avec à peine plus (seulement quatre minutes de plus) ! Dollmeat fait le même effet que son prédécesseur en envoyant une énorme tornade de grind imbibé de chaos, l’impact d’un certain Kurt Ballou derrière la console en supplément !

Keep The Promise – Ghosts Of Revenge

La scène hardcore/metal italienne est en véritable ébullition, de nombreux groupes du coin émergent régulièrement et montrent souvent combien ils sont attachés aux racines de ces genres. Keep The Promise et son Ghosts Of Revenge ne vont pas déroger à la règle, mélangeant pour le coup les influences old school et new school pour un résultat à l’agressivité exacerbée.

Alghazanth – Eight Coffin Nails

Formé au milieu des années 90, Alghazanth a un peu fait parler de lui quelques années plus tard en pleine effervescence du black sympho même si le groupe finlandais a eu du mal à exister derrière les grosses machines du genre. Malgré tout, le quartet de Jyväskylä a persévéré et sorti des albums de manière plutôt régulière avant une pause plus conséquente suite à The Three-Faced Pilgrim (2013). Cinq ans plus tard sort ce Eight Coffin Nails, annoncé comme l’ultime album du groupe, décidé à stopper ses activités après certainement l’un de ses meilleurs albums.

Lack The Low – One Eye Closed

Art As Catharsis n’a pas son pareil pour nous dénicher des perles lointaines. Habituellement cantonné au monde du rock/metal à incartades expérimentales voire jazz, on n’attendait pas le label à étendre ses activités du côté de Lack The Low. Ce projet de la multi-instrumentiste Kat Hunter s’oriente en effet vers une pop pas si évidente, mélangeant orchestrations originales et expérimentations singulières.