#2017

Stupid Karate – Punk is a free pricing corpse

Leur musique est speed, leur rythme de sortie d’albums aussi ! Stupid Karate est déjà de retour avec un nouvel EP sous le bras, quelques mois seulement après leur premier. Nul bouleversement chez les lillois, le punk hardcore qui va vite est toujours leur dada, et il est toujours aussi réjouissant sur ce nouveau 4 titres à la cover BD à l’ancienne très réussie.

Planning For Burial – Below The House

Planning For Burial, c’est le projet d’un seul homme, un certain Thom Wasluck, le genre de mec lambda de Pennsylvanie qui a décidé un jour de 2005 de le débuter sans recourir à l’aide d’une tierce personne, que ce soit pour la confection d’albums (produits à la maison) et même pour ses prestations live. Un aspect solitaire qui transparaît totalement dans la musique qu’il produit, Planning For Burial étant marqué par une aura profondément triste, voire dépressive.

Epping Forest – lebaBvoid

Epping Forest est un groupe portugais actif depuis 1998 mais à l’activité discographique assez discrète, preuve en est la sortie de ce lebaBvoid, neuf ans après Everblasting Struggle, leur premier long-format. Comptant en ses rangs d’anciens Corpus Christii dont le batteur Menthor, actuellement actif chez Lvcifyre ou Nightbringer, le groupe de Figueiras pratique un black metal typé orthodoxe mais ponctué de nombreux autres éléments pour un nouvel album finalement très, mais alors très très ouvert.

Body Count – Bloodlust

Ah Body Count… Si tu as plus de 30 ans comme moi (euphémisme…) tu te rappelles peut-être de Blah Blah Metal et de ce clip de « Born Dead » (Born Dead!!) qui passait régulièrement. C’était sympa, et Ice-T n’avait déjà pas son pareil pour jouer le black révolté, même si j’avoue n’avoir jamais été complètement fan de ce groupe, y compris dans ma période la plus néo métal / fusion / rapcore.

Darkest Hour – Godless Prophets & The Migrant Flora

Alors celui-là j’ai pas mal hésité avant de poser mes oreilles dessus. Darkest Hour m’ayant très fortement déçu avec son album éponyme sorti chez Sumerian Records il y a presque trois ans, convenu et tout plein de sirop dégoulinant de partout. Bref un Darkest Hour méconnaissable qui a finalement signé non pas chez Rise Records mais chez Southern Lord (label de Black Breath, Pelican et autres Wolfbrigade), c’est que le label se serait ouvert aux groupes ayant des passages emo ? Ou bien c’est le groupe qui a changé ?

Sigil – Kingdom Of The Grave

Sigil est un groupe texan qui aurait bien voulu être suédois. Le groupe d’Austin officiant dans un registre death metal typique de là-bas y adjoint tout de même sa touche personnelle, à savoir un enrobage crust bien râpeux. Un mélange explosif qui ne paye pas de mine mais qui atteint son objectif: tout détruire.

Decade – Pleasantries

Groupe de pop-punk originaire de Bath en Angleterre, Decade livre avec Pleasantries son second album après Good Luck, sorti en 2013. Entre les deux, le quintet a choisi d’évoluer, de faire passer sa musique dans un moule plus actuel, davantage rock alternatif hyper accessible…
Une optique qui fait directement mouche dès l’ouverture de Pleasantries. L’enchainement « Human Being », « Daisy May » (qui rappelle franchement « Steady As She Goes », single du premier album de The Raconteurs) et « Turn Off Your TV » est surprenant d’efficacité. Decade pourrait très bien passer en heavy rotation en radio tant leur pouvoir mélodique est tubesque. On pense [...]

Buioingola – Il Nuovo Mare

Attention grosse sensation ! Si vous êtes lecteur assidu de nos pages, vous savez sûrement combien j’apprécie les sorties de chez Sentient Ruin Laboratories, le label (qui apprécie faire son marché de l’autre côté de l’Atlantique) sachant surprendre à chaque fois et prendre des risques en révélant des groupes souvent uniques en leur genre. Avec les italiens de Buioingola et leur album Il Nuovo Mare, il vient de mettre en lumière un prétendant au podium 2017 !

Saviour – Let Me Leave

Recevoir des albums promos, c’est sympa mais parfois rien qu’en voyant les photos du groupe (au style assez fashion) ou le style abordé (« heavy melodic », ou comment être le plus vague possible), bah on n’a pas vraiment envie de tenter l’écoute. Puis quelques temps après, on daigne enfin essayer et on peut reconnaître ses erreurs: Saviour n’est pas le groupe totalement inintéressant auquel on pensait avoir affaire et ce Let Me Leave contient pas mal de qualités.

Dool – Here Now, There Then

Bon d’accord le nom du groupe est un peu pourri et fait un peu repoussoir tant il sent la douloureuse panne d’inspiration. Pourtant au-delà du rapprochement avec le groupe américain dont le nom commence par un « T »,  Dool signifie surtout « Exil » en hollandais, un mot qui colle au final plutôt bien à l’ambiance sombre de ce Here Now, There Then premier album de ces bataves qui sont issus de groupes comme the Devil’s Blood (le bassiste et batteur) et Gold, auxquels il faut ajouter la chanteuse Ryanne Van Dorst aussi (in)connue sous le pseudonyme de Elle Bandita.